Remerciements (tardifs) aux orgas et aux lecteurs qui permettent aux textes de vivres et d'avoir une âme.
Oniris serait l'olympe dont vous seriez les dieux...
Je ne suis pas le vagabond sortie de l'ombre d'un blues.
Pas plus que l'adolescent perdu d'une case de vie.
Je n'ai encore jamais vu l'Afrique.
Je n'ai jamais eu de rêves de grandeur, sur quelques scènes que ce soit.
Je suis certainement présent dans tous mes autres textes, de différentes façons.
Un texte reflète surtout une sensibilité, une façon de ressentir l'air du temps.

Polza: deux éditions de commentaires méritent que je commence par vous.
Il ne faut pas voir le désespoir partout, le spleen oui.
Quant au sexe dont on parle dans le texte, on a vu avec la cérémonie d'ouverture des JO que ce n'est pas ce qui importe, ce qui compte, c'est l'esprit, celui du peuple français si singulier, si libre, si non conformiste.
Il ne faut jamais prendre mes textes au pied de la lettre, il y a toujours des doubles voir des triple sens.
Et oui, l'image du "dernier tango à Paris" n'est pas innocente, mais elle égare le lecteur dans l'intention de l'auteur, c'est voulu, là aussi, on peut lire bien des choses, c'est votre esprit qui vous emmènera là, il doit aller.
L'auteur joue avec le lecteur.
Il y a la première lecture, 1er sens du texte.
Qui existe bien, mais derrière, ma foi tellement autre chose.




Geigei : (pas celui du cinéma, j'espère 😉)
Évidemment le sens musical du texte avec ses références emprunté au blues, au jazz et aux standards des deux styles, l'ambiance aussi.

Provençao: oui, gros hommage musical,
Aux musiciens et à leurs instruments, je voulais une ambiance "saxophone".

Cyril : oui, quand on joue sur plusieurs tableaux, on peut perdre du monde en route, je pense ne pas m'en sortir trop mal.
L'atmosphère "Scénique" est bien là.
Il y a un tableau blues, et du sous-texte .


Papipoete: à que j'aime ton exigence !
C'est avec plaisir que je prends tes lectures.
Je me suis un peu éclipsé cet été, un deuil à gérer...

Tardifs ?
Ils sont là, c'est ce qui importe.
Je n'avais pas oublié ton poème mais merci d'en reparler, ça nous rajeunit pas, tout ça !
Je m'en vais aller spleener un bol de saxo dans les rues sombres.