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1 Utilisateur(s) anonymes
Merci pour G |
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Expert Onirien
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13/05/2022 18:39 Groupe :
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Merci au CE d' Oniris et aux correcteurs-correctrices pour la publication de ce texte. Un grand merci, comme toujours mais c'est toujours un certain étonnement pour moi, aux nombreux-euses commentateurs-trices qui ont pris de leur temps pour s'arrêter et me faire part de leurs rrssentis, remarques, critiques, suggestions riches d'enseignement.
@ BSL : "Une pensée féconde mais pas très claire", "un brouillon". Féconde, honnêtement je n'en sais vraiment rien ; brouillonne, oui davantage parce qu'en moi justement, ça bouillonne. @ DONALDO : "C'est dommage au vu du thème de le le décliner de manière si discourue... je suppose que le sujet a dépassé l'intention poétique." C'est bien dommage, oui. Je suis d'accord avec ton constat et je pense que je me suis laissé "submerger" par mes réflexions, interrogations, émotions, mes doutes aussi, oubliant la poésie. Manque de recul, assurément. @ PROVENCAO : "Je n'ai malheureusement pas adhérée et accrochée à votre poésie. J'en suis désolée." Surtout pas ! Faut pas être désolée. Vous n'avez pas aimé, vous le dites, et c'est très bien ainsi. Ne changez rien. @ DAMEER : "Une poésie très puissante". Ben..., je crois pas, non. Mais si tel est votre ressenti, merci beaucoup. @ BOUTET : "Cette poésie aurait du à mon avis se terminer au vers : mais que peut la frêle colombe ? ... une belle première partie à mon avis gâchée par la seconde" Quelle clairvoyance ! Et merci pour cette suggestion fort intéressante. Mettre la "colombe" à la fin et terminer là-dessus, j'y avais pensé à un moment. Aujourd'hui, je me demande encore pourquoi, je n'ai pas gardé l'idée. Ca "allégeait" la lourdeur du propos et ça laissait effectivement le lecteur libre de se faire sa propre opinion comme vous le dites très justement. Quant à la seconde partie, entièrement d'accord avec vous. J'avais d'ailleurs commencé à la retravailler sitôt après avoir cliqué sur le bouton "envoi"... @ ROBOT : "La répétition de quand est trop prégnante ce qui pèse sur la poésie" C'est aussi en dernière analyse ce que je pense mais sur le coup je ne voyais pas trop comment faire autrement. Merci pour votre suggestion. Elle ne me satisfait cependant qu'en partie seulement. Supprimer les "quand" me semble possible à condition de revoir, c'est mon avis personnel, toute la structure du poème. Et donc le ré-écrire en totalité. Je ne m'en sens pas capable pour le moment mais pourquoi pas après tout ? Mais... plus tard ou peut-être jamais. @ CHACALCHABRAQUE : "... mais le problème est les vers trop longs. Faudrait être plus concis" Assez d'accord avec ça. A ma décharge, c'est mon premier "libre" et je dois dire que le découpage des vers m'a posé quelques problèmes. J'ai essayé; dans la mesure de mes moyens et de façon totalement intuitive, de me concentrer sur le rythme des phrases. Pas facile de trouver le bon rythme. Et pas facile du tout le "libre" ! @ PAPIPOETE : "quand le rictus de la vengeance triomphe sous les masques... est la strophe qui me plaît davantage" Tiens ! Vous êtes bien le seul, je pense. Nous n'avons pas la même vision des choses. Voir ma réponse à Boutet. Merci en tout cas de m'avoir lu et commenté. @ CHLO : "un poème à la thématique aussi forte est un véritable risque". Ben... ça dépend de quel "risque", on parle. Plutôt que "risque", j"aurais dit "défi" ou plus prosaîquement "casse-gueule", là d'accord. Et il faut bien admettre que je me suis un peu "ramassé" sur le sujet qui peut facilement virer à la polémique. Mais au moins, j'ai la satisfaction d'avoir essayé. @ MALITORNE : "La référence au poème 'Liberté' de Paul Eluard saute aux yeux dans cette façon rythmée d'exposer les choses" et "j'avoue en avoir un peu marre de ces jérémiades incessantes sur notre monde qui s'écroule". Alors là, ça me scotche ! A aucun moment de mon écriture, je n'ai eu en tête le poème "Liberté". Quant au sujet, ma foi, il est ce qu'il est. Plombant, c'est sûr. Mais chacun écrit sur ce qu'il veut. La seule chose qui compte en définitive, c'est l'écriture et l'émergence de la poésie. @ CYRILL : "le texte déploie beaucoup d'énergie... mais il ne fait pas toujours dans la dentelle" et "l'enfant... s'est évanoui pour laisser place à une indignation et des propos d'adulte". Bien vu. Avec ce délicat sujet, je me suis fourvoyé dans le piège de "l'argumentaire" et donc des propos "d'adulte" comme tu dis. Bienn loin de la poésie. D'ailleurs, je trouve que ta critique rejoint celle de Donaldo ("manière si discourue"). Et comme toi, les deux strophes dont je ne suis pas trop mécontent sont précisément la première et la dernière. @ TOUS : Un dernier et grand merci pour la sincérité de vos commentaires qui s'avèrent chacun à sa manière fort utile et constructif pour moi. Comme il m'est arrivé de le dire sous certains poèmes, les bonnes intentions ne font pas toujours les bons textes. La preuve, ici. Merci également pour votre bienveillance. Sur un sujet aussi grave et tragique, je redoutais un peu que les commentaires ne tournent à la polémique. Heureusement, et vous y êtes chacun, chacune pour quelquechose, il n'en est rien. Orni
Contribution du : 29/10 20:11:50
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Re : Merci pour G |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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Merci Orni pour ton retour.
Je trouve que tu es bien dur avec toi ou du moins avec ton poème, tout de même. Je comprends qu'il a été écrit dans un moment d'exaspération et même de désespoir. Sentiments que je partage totalement, jour après jour et avec en prime celui d'impuissance, qui me désole. Je ne me risquerai certainement pas à écrire sur ce conflit éternel. Je ne le comprends que par petits bouts épars que je ne parviens pas à réunir en un tout cohérent. Tu as pris le risque, et celui aussi d'une polémique, ce n'est pas rien. Pour le recul, faudra attendre encore quelques petites décennies, alors un coup de gueule, même améliorable, ça fait pas de mal !
Contribution du : 30/10 10:00:01
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Maître et Talons |
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Re : Merci pour G |
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Expert Onirien
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13/05/2022 18:39 Groupe :
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Merci Cyrill. C'est ce que je me suis dit aussi. Fallait un peu que "ça sorte" et c'est sorti.
Sans pouvoir vraiment l'expliquer et contrairement à d'autres, plus lointains ou moins médiatisés, c'est un conflit qui ne me laisse pas indifférent. Sans doute pour une part parce qu'il dure depuis trop longtemps. Concernant le domaine qui nous occupe ici, une question de nature "éthique" en particulier s'est posée : peut-on sur un tel sujet faire ou vouloir faire "oeuvre de poésie" ? Je me souviens d'une polémique au sujet d'un grand photographe, économiste de formation, Sebastiao Salgado à qui fut reproché un taitement trop "esthétisant" de ses sujets (famines, déplacements de populations, exploitation de l'homme dans les mines d'or, etc...). Je ne sais ce qu'il avait alors répondu à ses détracteurs. Vaste sujet...
Contribution du : 30/10 19:05:10
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Re : Merci pour G |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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Oui, vaste sujet. Je ne connais pas ce photographe, quelle culture, pfff
Je conçois que l'esthétisation soit questionnée au regard de la souffrance. Je connais aussi un grand poète (ma pomme) qui s'est essayé à esthétiser sur la guerre (du Vietnam, c'est plus loin, moins risqué) : trop facile derrière un écran, lui fut-il dit. Je comprends cette position. Je crois pourtant que c'est notre liberté d'auteur... petit amateur pour ma part
Contribution du : 30/10 19:14:10
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Maître et Talons |
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Re : Merci pour G |
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Expert Onirien
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13/05/2022 18:39 Groupe :
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Merci Catalena pour votre passage sous mes lignes et les réflexions plus générales que vous y déposez.
Pourquoi le "G" du titre ? Parce que G comme guerre, comme Gaza. "Prendre partie entre deux peuples qui se font la guerre participe à entretenir les bains de sang". Oui, je suis entièrement d'accord. Comme je l'ai dit sur ce fil, ce conflit ne me laisse pas indifférent. Deux raisons à cela, je pense. Depuis que je suis né, il n'a jamais cessé d'exister et donc "m'accompagne" en quelque sorte, alors que je ne suis pas "concerné" même de manière indirecte. La question que je me pose alors est celle-ci : comment peut-on, comment fait-on depuis tout ce temps, depuis tant de générations, pour survivre "là-bas" ? Je n'arrive pas à l'maginer, à le concevoir. La deuxième raison, c'est que ce conflit obéit à l'implacable loi de l'enchaînement des violences. Je n'arrive pas à imaginer que la Paix soit possible un jour. Et pourtant, il le faudra bien, non ? Pour finir, deux citations, relevées parmi d'autres, dans un remarquable numéro hors-série (je trouve) de Courrier International consacré au sujet. On doit la première à Kurt Tucholsky : "La mort d'un être humain, c'est une catastrophe. Cent mille morts, c'est une statistique." On doit la deuxième à Mosab Abu Toha, un poète palestinien anglophone : "Le crime le plus odieux est de s'habituer à tout ça et de se taire."
Contribution du : 01/11 19:23:17
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Re : Merci pour G |
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Chevalier d'Oniris
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04/01/2023 11:22 De Un dimanche à la campagne
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Coucou Ornicar.
D'abord, moi, c'est Catelena, ou Cat tout court. C'est vous qui choisissez. Ensuite, je suis ravie de constater que nous sommes fondamentalement d'accord sur le fait de ne pas vouloir rajouter du sang au sang. Notre naïveté a ses limites imposées par un brin de jugeote, et c'est très bien ainsi. ^^ Si j'ai commenté votre poème, c'est parce que mon désespoir s'est reconnu dans le vôtre. Il va comme un gant, pas seulement aux seuls enfants de Gaza, mais à tous les enfants de la Terre, les opprimés, massacrés et sacrifiés aux dieux du sacro-saint profit. Notre tour n'est peut-être pas si loin d'ailleurs... D'où mes réflexions dépassant la seule guerre à Gaza. Alors oui, bien sûr, pour le conflit israélo-palestinien, je vous comprends. Comme vous mon cœur saigne d'impuissance depuis toutes ces années à chaque nouveau reportage dans les médias. Mais je ne peux m'empêcher de penser : « - Pourquoi on ne parle que de ce conflit, ou de celui de l'Ukraine ? » ; « - Pourquoi on ne parle pas avec la même conviction du chaos à Haïti, au Rwanda et dans ses pays voisins où des centaines de milliers de personnes sont chassées de leurs terres ''précieuses tellement désirables'' et envoyées en errance sur des chemins de misères ? » ; « - Pourquoi avoir déjà oublié la magnifique Syrie rasée jusqu'à sa substantifique moelle ? ». Malgré tout ce qu'il me reste encore à découvrir, la liste de mes pourquoi reste malheureusement très longue, croyez moi... Je vous cite, Mosab Abu Toha dit : « Le crime le plus odieux est de s'habituer à tout ça et de se taire. » ? Je ne vois pas comment on peut s'habituer. Par contre, tenter l'oubli de temps en temps afin de ne pas devenir fou, ça oui. Se taire, ma foi, on peut dénoncer tant que l'on veut, mais alors ce serait mieux de viser au bon endroit et pas uniquement se contenter de crier aux loups avec les loups après le nonosse que l'on aura bien voulu nous montrer du doigt. J'ai essayé de faire bref, si, si, c'est pourquoi je garderais pour moi les deux ou trois feuillets supplémentaires écrits sur ce sujet qui me tient particulièrement à cœur, comme vous l'aurez sans doute remarqué. Pour me faire pardonner Alain Souchon, chante... Avec ma prière du jour : Dona nobis pacem Cat
Contribution du : 02/11 17:47:55
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« Si ce n'est moi, qui d'autre ?... » |
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