Remerciemnts pour " mauvais augure "

Je suis content de ce message dernier, me disant que mon texte avait été retenu " pour publication " dans les colonnes d’ONIRIS
Ce poème que j’écrivis en 2014, fait partie de ceux que je ne proposai jamais ici, ne le trouvant pas à la hauteur, guère réussi. Si je ne lus pas le fameux mail jusqu’au bout, je risquai de le ranger illico dans les refus !

Mauvais augure, pourquoi ?
Car le vent se fâchant n’annonçait pas du bon, pour le petit Nicolas !

Genèse
Mon épouse nounou gardait jusqu’en 2010, nombre de petits dont Nicolas et Elsa ; comme pressentant le danger, le gamin regardant par la baie vitrée, voyait bientôt le grand chataigner commencer à agiter sa ramure... et se mettait à trembler comme une feuille, des pieds à la tête.
Elsa même âge, qui ne craignait pas les humeurs du temps, m’écouta attentivement lorsque je lui suggérai cette idée, d’emmener Nicolas sans le forcer, affronter les éléments à la prochaine tempête.
Nous ferions des répétitions à l’intérieur, auxquelles Nicolas se préta timidement.
Il marcherait entre nous-deux, nous tenant par la main et tout autour de la maison, irions chantant « j’aime le vent ! J’aime le vent ! »
Vint ce jour, et guère rassuré, le bambin fredonna d’abord, et sous nos refrains fortissimo, sa voix peu à peu grimpa pianissimo dans les tours, au milieu de nos rires aux éclats « vive le vent ! Vive le vent ! » jusqu’à notre accord parfait ; un trio était né !
Plus jamais le châtaigner ne troubla la quiétude de la maisonnée... 
Bien des lunes passèrent, quand un jour nous reçûmes une carte-postale de Grèce, où sa famille passait ses vacances ; et particulièrement d’une régate à bord d’un voilier, dont le barreur n’était autre que… Nicolas.

Mercis particuliers

Lebarde ( beaucoup ) comme souvent en lecture aveugle, vous décelez du " bon " que vous décernez à mes octosyllabes, dont vous craigniez de n’a voir pas saisi tout le sel ? Si, si parfaitement ! ( merci beaucoup )
Cyrille ( un peu ) une ordonnance prescrite par un pédiatre ? Le docteur papipoète en appliqua beaucoup, sur la peur particulièrement ( du vide, de l’eau, des serpents… ) qui firent effet ! ( merci )
Provençao ( beaucoup ) ce " mauvais augure " qui fait de chaque jour une vie, une confession avec la peur… « peur, tu peux venir , on va s’expliquer ! » ( merci beaucoup )
Raoul ( beaucoup ) une belle idée du courage, le tout dans un parfait vocabulaire venteux, au et du présent, d’où nulle nostalgie ne transpire ( merci beaucoup )
Robot ( beaucoup ) face à l’angoisse que la nature en colère, peut montrer faisant peur, une main rassurante se tend et à " contre-rafale " cet équipage fait face, à travers ces octosyllabes jolis. ( merci beaucoup )
Boutet ( bien ) ce thème ne fut-il pas inspiré par la chanson de Sardou " petit… " ; non ! La symbolique du poème ne vous saute pas aux yeux ? J’ai simplement voulu vaincre la peur, par la peur. ( merci )
hersen ( beaucoup ) « va savoir si Nicolas, ne navigue pas à présent, sur les océans ? » Je pense que oui ; et sa maman me le répéta bien des fois ! Un petit poème qui en dit Beaucoup, en particulier sur les " mains tendues "… ça ne coûte rien la plupart du temps ! ( merci beaucoup )
Cristale ( beaucoup ) rassurer et accompagner sans brusquer, jamais forcer ! Tant qu’il y aura des papipoètes sur Terre, les bambins avanceront sans crainte sur les chemins de la vie… à travers ce bouquet de jolis octosyllabes . ( merci beaucoup )
Catelena ( beaucoup ) « petit, tu t’accrocheras à ma main... » toute la tendresse que la crainte du vent inspire ici chez l’enfant, partagée par celui qui domine la sienne, et nous fait vivre tout-au long de ce joli poème ( merci beaucoup )

bonjour Larivière
Je ne suis pas tombé de ma chaise à bascule ( c'est plutôt quand je marche que je chois ) mais quelle surprise de vous voir arrêté sous mon poème, ... pour le trouver bon !
l'élan et le rythme agréable, malgré la brièveté de sa longueur, dégagent une note d'espoir et d'optimisme ( comme le releva hersen )
je suis content décidément de cette parution, qui me réserve tant de bonheur.
un grand merci à Vous
papipoète

bonjour Damy
Content de revoir votre trace ( depuis votre " silence " ) Vous, un des Grands d'Oniris dont je suis si fier d'être un humble émule.
Aux accents de " vive le vent, vive le vent, vive le vent d'Hiver ", vous avez senti naître la spirale d'une folle tornade, et le châtaigner s'affoler... Nicolas se pétrifier
et ma main rassurante tenir la sienne ( ce pourrait être l'inverse à présent, alors qu'un sentier cabossé me guette ) le rendre serein, et chantant le voir joyeux.
Je ne sais s'il participe au " Vendée Globe "
merci et à vous relire bientôt
papipoète

bonjour ioledane
Un écrit touchant sur un bambin ( à l'époque oui ; maintenant doit avoir 20 ans ) pas le miens, mais il en passa tant sous notre toit ( dont Cosette et son frère... voir " comme au tour d'abandon " )
Le vent comme les intempéries de la vie ( très juste ) fait moins peur, lorsque l'on est accompagné, par une personne aimante et rassurante.
ce bémol :
" j'aime le vent " répété 4 fois
semble fatigant ?
- tout-à-fait ; j'y réfléchis mais ce leitmotiv était si important !
merci
papipoète

bonjour eki
Mon petit poème mine de rien, fait des heureux dont Vous que son côté bienveillant touche et séduit.
Je suis sûr que sous d'autres traits de ma plume, je vous reverrai comme fidèle à me suivre !
papipoète

bonjour François
Quand je songe que je ne proposai jamais ce texte à Oniris, trop " pas terrible " qu'il était... et voir sous ses lignes, s'égrener moult commentaires ( favorables de surcroit )
comme hier le vôtre
" plein de fraîcheur et de charme "
particulièrement la dernière strophe, où tous ensembles avec Elsa, nous proclamions
" j'aime le vent, j'aime le vent ! "
merci beaucoup
papipoète