Je rêve de vous voir lire L'alter ego comme je l'ai écrit : sans y prendre garde, la pleine conscience en mi-fugue évaporée vers le merveilleux de la vie, avec tout ce qu'elle comporte néanmoins de roulements de tambours, de chimères et de déchirures...

à bientôt.

Merci

''L'alter écho'' est né à l'occasion d'un exercice d'écriture qui avait pour thème, un portrait. Un vrai challenge pour moi qui n'aime pas du tout croquer les gens. Je n'aime pas le rendu figé par une photo, comme si la personne se retrouvait tronquée d'une part importante de sa vérité. La complexité d'un être humain est difficilement saisissable dans un instantané, je trouve.

Alors, pourquoi ne pas tenter de le dresser en mots, ce fameux portrait ?

En vrai, je n'ai pas résisté plus d'une seconde à l'exercice : question d'état d'esprit à un instant donné. Je ne crois pas trop m'avancer en disant que nous connaissons tous, nous écrivants, cette fulgurance qui nous pousse à écrire d'un trait l'histoire née d'un éclair dans notre tête, à peine provoqué par les circonstances.

C'est ainsi que cet ''il'' est né sur la page blanche. Le doux mélange de l'encre avec un peu-beaucoup de ma perception du monde au moment de l'écriture, a provoqué chez moi la griserie des cimes où j'aime tellement me laisser porter.

Alors merci à tous les acteurs qui ont prêté un brin de vie à ce texte.

Merci au C.E. D'Oniris, pour l'avoir accueilli dans son catalogue.
Merci à vous, lecteurs-flâneurs et à vos insondables regards.
Un immense merci à vous, fidèles commentateurs, vous qui l'avez gratifié, à votre habitude, de votre bienveillante et généreuse attention.
Et pourquoi pas un merci à lui aussi, cet alter écho, sans qui rien de tout cela n'aurait été possible.


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Mes mercis en résonance pour :


Etienne, le côté verbeux que tu soulèves, c'est à cause de mon péché mignon, quand je commence à gamberger j'ai du mal à m'arrêter, mais aussi à cause de ma précipitation au moment d'envoyer ce texte. Il fallait vite choisir la catégorie avant le clic final. Bah, j'ai pas su laquelle lui correspondait en dehors du ''récit poétique''. Catégorie pour laquelle un minimum de caractères est requis. Comme il n'était pas dans les clous, j'en ai rajouté quelques-uns à la volée pour coller au genre, tout à fait consciente de l'effet de trop-plein. Et, pan !... le retour du boomerang en plein dans le mille ne s'est pas fait attendre, puisque tu as pertinemment relevé les extraits squatteurs. Tu me donneras l'adresse de ta boule de cristal ? ^^
Le côté vampire, même gentil, brr.., n'est pas entré en lice dans mes intentions d'écriture. Pourtant, c'est vrai, beaucoup de détails choisis laissent planer le doute ; le côté impalpable, la nuit, le sang. Par contre, la sans-religion que je suis, sans être pour autant ni athée, ni agnostique, adhère à fond à son côté Bodhisattva. Je préfère la notion du dieu en toutes choses que la vision d'un dieu unique qui régente seul le monde.


Myndie, quel bonheur pour moi lorsque ma griserie réussit à provoquer l'enthousiasme dans son sillage. Le tien, m'enchante littéralement. Cette sensation d'être en osmose, ne serait-ce qu'avec un seul être au monde, et voilà ma journée illuminée par un instant de grâce. La sincérité de tes compliments me va droit au cœur.


Robot, il s'agit peut-être de la part d'ange que tout le monde porte en soi. La part blessée, certainement, pour mon héros, surtout lorsqu'il retombe sur terre après s'être pris pour le dieu réparateur. Un blasphème dont on ne se remet qu'à force de travail titanesque pour accepter des choses telles qu'elles sont en réalité.


Papipoète, ton interprétation de mes lignes n'a jamais été autant en phase avec mes mots. « un " double " de ce mortel, qui rêve tout éveillé à l'immortalité, dans un monde où les barbelés, la boue des tranchées, les ronces du chemin, se mueraient en ouate...où le tonnerre du ciel ne serait que Bourdon de Notre Dame... » , tu as saisi toute l'importance du propos.


Provençao, votre lecture m'est douce, elle s'est emparé de l'insaisissable, m'offrant un champ vaste de bonnes ondes, comme la douceur du miel sur les blessures.


Annick, toi, tu as vu « le héros éthéré, vulnérable, isolé... ». et tu es la seule à relever ''l'ego/écho'' du titre. S'il s'est offert spontanément à mon besoin de titre ''parlant'', il m'interroge encore aujourd'hui avec toutes ses portes ouvertes. Ses dédales sont longs à explorer. ^^



Non, Cyrill, ce ''il'' n'a aucun pouvoir. S'il te reste inaccessible, c'est que finalement, dans cette famille de mêmes sensibilités, nous nous tenons plus éloignés l'un de l'autre que je ne le croyais.
Bien sûr, j'aurais aimé réussir à te rendre cet écho plus familier, mais il faut l'accepter, nous ne perchons pas tous sur la même ligne. ^^ Nous voilà au moins préservés de la mortelle et ennuyeuse uniformité. Ouf, j'ai envie de dire !



Tous ou presque, vous avez relevé le passage qui me tient le plus à cœur : « la lune ronde qu'il encercle de ses bras pour la bercer comme on berce le monde... » Je suis émue de voir que l'ambiance a été ressentie par bon nombre d'entre-vous.
Merci, vraiment un grand merci, à vous tous.




En prime, parce que vous le valez bien, la photo d'illustration (je préfère photographier la lune... ^^)


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La page reste ouverte...

Merci de votre retour

Hello Cat!

Je suis comme toi, j'aime beaucoup les retours sur commentaires que les auteurs se donnent la peine de nous offrir.
Merci à toi pour cette attention que tu as prêtée à chacun de nous et qui entretient la flamme, le désir de commenter, de livrer chacun sa propre lecture et sa propre interprétation d'un texte.
Et encore merci pour cette pétilance littéraire sans laquelle Cat ne serait pas Cat!

C'est moi qui vous remercie pour votre retour, Provençao, et pour votre présence indéfectible.




Myndie, tu sais sans doute comme moi, que pour maintenir toute bonne flamme qui se respecte, rien de mieux que la chaleur des braises autour, sinon, gare à l'extinction de la pétillance et de la pétulance, avec le retour au silence comme ligne d'horizon. ^^

Alors, merci d'entretenir la mienne avec ta fidèle amitié jamais défaillante, et ton si bel enthousiasme.

Merci pour ton retour Cat ! Je peux d'autant moins prétendre à la boule de cristal que je n'avais pas reconnu l'auteure en EL :))

Salut Cat et merci pour ton retour.

Citation :

Je n'ai pas trouvé le bon mot, ce pourquoi j'ai mis des guillemets. Des affinités serait peut-être mieux... le juste terme m'échappe encore maintenant... Est-ce pour cela qu'il me

Citation :

Je crois qu'il se produit des rapprochements et des éloignements au gré des conjonctures, variables selon les moments. "Trame de nuit" m'avait emballé, le présent poème m'a laissé sur ma faim... mais figure-toi que je t'ai encore reconnue en EL ! La patte, quoi !

Coucou Cat ! Actuellement loin de mon pc je viendrai commenter tes lignes, ainsi que celles d'autres auteurs et autrices, dès mon retour dans quelques jours. Un écran et un clavier de smartphone c'est pas trop le top pour s'exprimer sur les textes qui méritent de l'attention, je sais que tu sais ça 😄
À bientôt pour la résonance de mon alter écho perso ma chère Cat 😘
Annick, si tu me lis : même punition 🙃
Les zotres itou

Coucou Cristale,

C'est quoi ce sourire à l'envers ? C'est quoi cette punition annoncée ?
De cœur mon battre va s'arrêter !

Un conseil d'amie : si c'est pour commenter mon dernier récit, ne perds pas ton temps. Il est nul ! Le (la) locuteur (trice) que je pensais éminemment introspectif (tive) est d'une bêtise rare.
C'est vrai que tout est relatif. Moi, quand je vais à la mer, je me borne à penser et à dire : Oh ! C'est beau ! Rien de plus.

Citation :

Ô, Annick, je te sens blessée et j'aimerais tellement consoler ta peine.
je viens de découvrir ''La mer murmure en moi'' ; tu es beaucoup trop sévère avec toi-même. Nul, bêtise rare, rien que ça !
Déjà, ton titre me parle de tendresse, et ça, vois-tu, me laisse envisager d'une belle suite comme je les aime.
D'ailleurs, je retourne m'y plonger avec plus d'attention... tu ne perds rien pour attendre...