Bonjour à tous et bonne année 2025.

Voilà presque cinq ans que je n'avais pas publié ici, ni ailleurs d'ailleurs, cinq ans que je n'avais pas écrit une ligne.

Je veux remercier ici le bon accueil réservé à ce modeste poème d'atmosphère, d'ambiance, avec une pointe aigre-douce, d'amertume mais juste distillée, sans trop en faire, sans trop en dire. Les commentateurs l'ont bien saisi, et je vous en remercie, c'est bon d'être compris !!

Un petit mot pour chacun :

Cyrill : "cette essence du populaire qui fait poésie sans y songer" cela me touche, c'est ce que je cherche à faire en poésie, merci.

Ornicar : merci pour ce commentaire bien détaillé, j'ai repris un pot de blanc, je vous ai pris un verre.

Vincent : je vais souvent dans l'Héraut en bord de mer l'hiver, j'étais au Grau du Roi en décembre. Bonne année à vous et merci.

Provencao : Merci d'avoir saisi l'esprit de ce texte, à bientôt.

Papipoète : J'aime bien votre interprétation de la 5ème strophe; Quand je la relis avec votre idée, j'y crois aussi ! Merci

Boutet : un poème d'atmosphère, voilà, c'est tout à fait ça, merci.

François : en écrivant ce poème j'étais, dans ma tête et mon cœur, en Charente-Maritime où réside l'essentiel de ma famille. je suis donc extrêmement ravi que vous en parliez.

BlaseSaintLuc : Toujours cette originalité dans l'expression de vos commentaires, merci beaucoup. Un rondeau dites-vous ? Une idée de rondeau je dirais !

jfmoods : Toujours un bonheur de lire sous sa parution un commentaire de votre part, merci. Je suis content que vous ayez souligné le titre (friture) et le "flanc", qui ont été pour moi lors de l'écriture des éléments importants , des indices que je voulais disséminés et dont je n'étais pas sûr qu'ils soient interprétés.

Laurent-Paul : merci tout de même d'avoir commenté même si cela a été censuré. Vous pouvez recommencer, en argumentant même si je conviens que c'est un exercice particulièrement difficile je trouve.

Merci pour le retour, LenineB, et bon retour en poésie si j'ose dire.
Vous revenez avec un sacré bon cru, j'en redemande !

Au plaisir et meilleurs vœux 2025 !

Bonjour Evsar et merci pour votre commentaire.
Pour "une expérience fongique accords marins des plus sincères", j'aurais plutôt opté pour des psilocybes, voire, pour rester dans l'amanite, un petit joint de muscaria séchée.
J'ai songé aux psychédéliques d'ailleurs quand j'ai tenté de décrire les paysages, les couleurs, les sensations. Alors ce oronge, juste là pour la rime, peut-être...
Quant aux considérations végétariennes et écologiques, thèmes auxquels je suis sensible par ailleurs, elles sont totalement absentes de mon poème.
Vous commentez donc l'absence, le vide, le rien.
C'est bien.

Merci pour le p'tit blanc. Santé !

Merci Laurent-Paul pour votre commentaire enthousiaste, mais, quand même, la poésie peut aussi être là pour dénoncer. J'aime bien quand la poésie dénonce. Ce qui n'est effectivement pas le cas ici. Je suis bien content que ce poème vous ai touché.

Et, oui, santé Ornicar !

Merci Hiraeth pour votre commentaire.

Je voudrais préciser en premier lieu que j'ai commenté votre poème "Bibliothèque" parce que je l'ai vu en lien sur le forum "Que lisez-vous en ce moment", et non pas parce que j'en attendais un commentaire en retour. Je dis ça au cas où on nous suspecterait de copinage !

Vous avez, à plusieurs reprises, sous ce texte et d'autres que j'ai pu commettre, fait état de cette "voix singulière" avec toutes "mes histoires de bouffe" et de corps, d'organique.
Et ben ça m'a diablement fait cogiter tout ça, parce que je ne m'en étais pas rendu compte bien sûr.
Pour ça, je vous dis un grand merci, j'ai réfléchi, j'ai grandi.

Ca me rappelle il ya longtemps, quand j'écrivais des poèmes égrillards, j'avais été publié dans un concours Fluide Glacial, super content, ma carrière était lancée dans ma tête, et je vois le lancement d'une nouvelle revue de BD un peu dans le même genre (elle s'appelait aaaarrrrrgggghhhh). J'envoie mes poèmes au rédac chef par Facebook je crois.
Le gars me répond au bout de quelques jours pour me dire qu'il ne me publiera pas, mais il avait fait une critique de tous mes textes envoyés dans laquelle il ressortait que je parlais tout le temps de trou du cul. Ca a été un choc pour moi, je ne m'en étais jamais rendu compte. Et j'ai changé quelques trucs dans mon écriture.

Donc merci Hiraeth, et au plaisir pour d'autres poèmes.

Haha, il ne faut jamais avoir honte de ce qui nous révèle à nous-mêmes, fût-ce une tendance un peu excessive à parler de trou du cul.

Je précise si besoin que je ne considère pas du tout que votre champ lexical de l'organicité soit un défaut, bien au contraire, c'est ce qui vous distingue et fera peut-être votre postérité littéraire !

Au plaisir de vous lire à nouveau.

Nul besoin de préciser Hiraeth, j'avais bien compris l'intention positive de votre critique.
Et je compte bien continuer dans cette "voix singulière", peut-être plus finement maintenant que j'en ai conscience !