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Retour à Moesko
Maître Onirien
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De quelque part entre ciel et terre
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Avant toute chose, je dédie ce texte à Marianne Faithfull.

Mes remerciements au CE pour avoir accepté la publication de ce texte et un grand merci à tous pour l'avoir accueilli avec plus ou moins d'indulgence. Vos commentaires, de quelque nature qu'ils soient, ont tous été éclairants parcce que, faut-il vous le rappeler, il s'agissait ici d'ouvrir le bal en quelque sorte dans une catégorie qui n'existait pas sur Oniris. Innover est toujours hasardeux mais en prendre le risque contient sa part d'exaltation.
Avec ce texte, j'ai essayé de faire du lecteur le témoin sensible des angoisses de cette femme, de sa souffrance, de sa dérive mentale et de ses pensées suicidaires (c'est à ces dernières que fait référence cette phrase en particulier : « J'ai le droit de le faire et personne n'a celui de me juger » )
Je vais essayer de vous apporter quelques éclaircissements sur ce qui n'a pas manqué de vous questionner, à savoir le titre et cet autre personnage, ce « lui ».
C'est sans doute un défaut mais il m'arrive parfois de choisir un titre de manière aléatoire, juste parce que j'en aime la résonnance ou l'image qu'il délivre. Cyrill a raison, il s'agit bien d'une île qui n'existe que pour les besoins d'un film « The ring ». Il est clair que ce « Moesko Island » n'a pas grand rapport avec le contenu du texte. Si toutefois il pouvait y apporter quelque chose, ce serait une atmosphère et une couleur. De l'angoissant, du déprimant et du gris.
Quant à ce fameux « lui », disons simplement qu'il fait partie du vécu de cette femme, au même titre que ses enfants, mais en étant encore moins évoqué, ou de manière fantômatique.
Le laisser indéfini, c'était faire de lui une figure destinée à nourrir l'imaginaire et donner au lecteur la liberté d'inventer son propre récit ; c'était un « trou » volontaire dans l'histoire et apparemment, ça n'a pas fonctionné !

Cyrill :
« Il y a du romantisme dans cet appel, la folie est vécue au travers de lectures, même si la souffrance de ne pas appartenir au monde est bien réelle. »
Tu as raison Cyrill et je te remercie de l'avoir senti. J'ai toujours eu une grande admiration pour le roman de Breton (Nadja), une histoire vraie parait-il. Sans doute parce que je l'ai lu à l'adolescence, j'ai immédiatement trouvé un romantisme fou à l'histoire de cette femme qui a peu à peu sombré dans la « folie ». Merci à toi pour t'être donné la peine de te pencher sur les mystères de mon texte.

Vincente :

«Là, sous une psyché qui ne cherche en rien à "cultiver" une fragilité qui pourrait dans ses aveux lui servir d'appel à l'aide, »
Effectivement, il y à là également une forme d'appele à l'aide, ce sentiment d'être complètement perdue, déconnectée de la réalité, déconnectée des autres, qui se manifeste dans l'interrogation « Où est la clef ? »
Je suis extrêmement flattée votre haute appréciation.


Dimou :

Merci pour ta lecture, pour m'avoir laissé ton ressenti . Je ne suis ni David Lynch ni Matisse mais je fais partie de ceux pour qui le ressenti, l'émotion servent mieux la perception d'un film, d'un tableau, d'un poème, que sa compréhension. Et je pense fort que tu es de ceux-là toi aussi.

Cristale :
Je suis sûre que tu me comprendras si je te dis que m'aventurer dans le domaine des nouvelles est une épreuve pour moi, un vrai défi. C'est pourquoi, je te te remercie chaleureusement pour avoir apprécié mon texte. Et aussi pour avoir soulevé ceci :  « Quelle tristesse d'observer sa vie, ses enfants, avec la conscience de l'avoir vécue comme madame tout le monde » On peut se demander effectivement jusqu'où la comédie du bonheur est acceptable. La dernière phrase, je suis d'accord, oui elle est terrible mais c'est ma préférée.

Pouet :
Salut à toi Pouet !
« il y a la narratrice et puis il y a ce "lui", probablement le compagnon dont on (je) imagine le suicide, peut-être lors d'une phase maniaque et/ou lors d'un "raptus", cette impulsion paroxystique, violente crise psychologique, à la limite de l’acte volontaire et du réflexe. »
Voilà, tout est là pour le mystère du « lui ». S'est-il suicidé ? Peut-être que oui, peut-être que non. En tout cas ce passage de ton commentaire me ravit car il illustre parfaitement ce qui était mon intention première, vous laisser imaginer ce personnage, le sortir du flou et lui créer un destin, sans doute tragique. Je pourrais citer bien d'autres passage de ton commentaire tant je me sens en phase avec ce que tu exprimes.
Merci infiniment Pouet.

Lil :

Je peux dire la même chose pour votre commentaire Lil. Tout me convient et comme je ne peux le citer en entier, je fais le choix d'extraire ceci : « La suite prône un départ quasi définitif » oui et mille fois oui ; ainsi n'est-il pas triste, poignant d'imaginer que de telles pensées puissent hanter une jeune maman qui se noie dans son désespoir ?
Merci pour votre haute appréciation Lil.

Vimon :
Déjà je voudrais vous remercier pour avoir estimé mon écriture convenable, c'est déjà ça!^^ Vous n'avez pas aimé ce petit récit que vous auriez souhaité plus explicatif, une histoire qui se met à nu complètement en quelque sorte. Ce qu'il n'est pas. Je comprends et je l'accepte.
«  C’est flou, c’est redondant (pour un texte court en plus) et ça ne tient que dans un seul instant du moment, comme une réflexion flash sans la profondeur de la réflexion » Du coup, comment pourrais-je vous éclairer ? Cela vous aiderait-il d'imaginer un tableau abstrait évoquant, je ne sais pas, disons le spectre de la maladie d'Alzheimer ? Sans vouloir vous obfusquer bien sûr.

Baldr :
Merci d'être venu me lire et d'avoir pris la peine de me commenter. Je suis désolée que vous ne compreniez ni le texte, ni la démarche d'écriture ; je pense que vous pourrez peut-être trouver réponse à vos interrogations dans mes précedentes explications.
« Bon, ce texte est difficile à évaluer, car ce n'est pas une nouvelle, ni je pense un poème en prose car alors il serait beaucoup plus écrit. »
Ce que je peux ajouter néanmoins c'est qu'effectivement ce texte n'est ni une nouvelle, ni un poème en prose puisque le challenge était l'écriture d'une « brève littéraire » répondant aux critères posés lors de la création de cette catégorie. Maintenant, il ne m'appartient pas de juger si l'exercice a été réussi.

Celia1993 :
D'abord bienvenue à vous Célia ! Je suis flattée que l'une de vos toutes premières interventions ici ait été réservée à mon texte. Merci infiniment de l'avoir apprécié. Je comprends tout à fait votre approche de la fin du texte et votre allusion à une cadence non résolue. Etant plus cinéphile que musicienne, je pourais dire que la fin s'ouvre sur tous les possibles. A l'imagination de faire le reste.

Merci pour vos lectures

Contribution du : 31/01 12:13:36
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Re : Retour à Moesko
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Merci Myndie de nous refaire voyager à Moesko Island et surtout dans la pensée de ta protagoniste.
Je ne doute pas de la richesse de ton intention d'écriture, elle se sent.
Le "Lui" mystérieux ne m'a pas géné tant que ça, il m'a surtout questionné et poursuivi. J'ai fini par l'intégrer, sans le définir vraiment, au champ de conscience de cette autre Nadja. Si Elle s'identifie à un personnage de lecture, fût-il réel, je me dis qu'Elle a pu imaginer ce Lui dans un élan/désir/besoin romanesque.

Au plaisir

Contribution du : 31/01 12:26:05
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Re : Retour à Moesko
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Jamais deux oups sans trois !

Oui Myndie moi aussi, tu le notes, lorsqu'on touche au subliminal comme moi on ne peut qu'abonder en ton sens. Lynch et Matisse, deux références à l'extrême pointe du savoir-faire que tu cites là.

L'art figure l'émotion de laquelle le ressenti ne pourrait éclore autrement que part lui. Je sais pas comment décrire ça. C'est en définitive ce sur quoi nous semblons nous rejoindre mais je ne saurai te tourner la phrase correctement.

Des retours exhaustifs encore une fois nous sommes gâtés aujourd'hui.

Je m'envole retrouver Morphée non sans te détacher une dernière nuée de bravos...

Excellent aprèm à toi.

Contribution du : 31/01 12:48:54
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Re : Retour à Moesko
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J'ai oublié de parler de ce que j'ai glané à propos de Brève Littéraire :

Citation :
Federico Bravo explique non sans humour que pour définir le bref en littérature, il vaut mieux commencer par dire tout ce qu’il n’est pas, et avec quoi il ne doit pas se confondre. Et sa définition est elle-même une pirouette :

"On dira, plus justement, que la forme brève est la forme marquée d’un système binaire qui oppose le bref non pas à ce qui est long, mais à tout ce qui n’est pas bref et qui peut, au demeurant, être ou ne pas être long. La brièveté n’est pas une affaire de dimension, mais une affaire de perception : est bref ce qui est perçu comme bref"


On est bien avancé, comme ça
Toujours est-il qu'en s'en tenant à la définition onirienne et à force d'en lire ici, on finira bien par cerner la chose !

Contribution du : 31/01 13:14:03
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Re : Retour à Moesko
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Cyrill a écrit :
J'ai oublié de parler de ce que j'ai glané à propos de Brève Littéraire :

Citation :
Federico Bravo explique non sans humour que pour définir le bref en littérature, il vaut mieux commencer par dire tout ce qu’il n’est pas, et avec quoi il ne doit pas se confondre. Et sa définition est elle-même une pirouette :

"On dira, plus justement, que la forme brève est la forme marquée d’un système binaire qui oppose le bref non pas à ce qui est long, mais à tout ce qui n’est pas bref et qui peut, au demeurant, être ou ne pas être long. La brièveté n’est pas une affaire de dimension, mais une affaire de perception : est bref ce qui est perçu comme bref"


On est bien avancé, comme ça
Toujours est-il qu'en s'en tenant à la définition onirienne et à force d'en lire ici, on finira bien par cerner la chose !


Tu l'as dit on est bien avancés!
En tout cas nous avons au moins le mérite d'essayer de la faire avancer cette chose!

Contribution du : 31/01 13:59:58
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Re : Retour à Moesko
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Dimou a écrit :
Jamais deux oups sans trois !

Oui Myndie moi aussi, tu le notes, lorsqu'on touche au subliminal comme moi on ne peut qu'abonder en ton sens. Lynch et Matisse, deux références à l'extrême pointe du savoir-faire que tu cites là.

L'art figure l'émotion de laquelle le ressenti ne pourrait éclore autrement que part lui. Je sais pas comment décrire ça. C'est en définitive ce sur quoi nous semblons nous rejoindre mais je ne saurai te tourner la phrase correctement.

Des retours exhaustifs encore une fois nous sommes gâtés aujourd'hui.

Je m'envole retrouver Morphée non sans te détacher une dernière nuée de bravos...

Excellent aprèm à toi.


Merci encore pour ta gentillesse Dimou!
Bon alors bonne sieste!

Contribution du : 31/01 14:01:44
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Re : Retour à Moesko
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Salut Myndie, plaisir partagé, pour une fois que je comprends à peu près ce que je lis, je vais le marquer d'un gravillon bariolé sur une pierre de bois! La preuve, il y a peu, lors d'une lune sans nuit, j'étais persuadé de parcourir le pamphlet métaphysique d'un philosophe à la mode, alors que j'avais sous les yeux un tutoriel pour arroser les fleurs séchées...

Au plaisir.

Contribution du : 31/01 15:08:06
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Retour à Moesko
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Pouet a écrit :
Salut Myndie, plaisir partagé, pour une fois que je comprends à peu près ce que je lis, je vais le marquer d'un gravillon bariolé sur une pierre de bois! La preuve, il y a peu, lors d'une lune sans nuit, j'étais persuadé de parcourir le pamphlet métaphysique d'un philosophe à la mode, alors que j'avais sous les yeux un tutoriel pour arroser les fleurs séchées...

Au plaisir.


Oui Pouet c'est toujours un plaisir de retrouver ton bel esprit, ta poésie et ton humour!
Permets moi ici de te dire tout le bien que je pense de ton dernier poème que jen'ai pas eu le temps de commenter (et puis après, il y avait eu tellement de passages élogieux que je n'aurais été que redondante).
Alors je te dis merci pour nous avoir fait entrer de manière si belle et si touchante dans cette maison des lents et des heures sourdes.

Contribution du : 01/02 07:29:58
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Re : Retour à Moesko
Maître Onirien
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Myndie a rétorqué :
En tout cas nous avons au moins le mérite d'essayer de la faire avancer cette chose!


(Et d'essuyer les plâtres).
Cette "chose" n'a pas fini de faire les gorges chaudes du petit monde onirien.
Poème avançant masqué infiltré par la porte de service, travesti nouvelliste de la proto-prose néo-théâtrale, paragraphe biffé d'un roman de gare pour plus-value littéraire non recommandée...
La brève... On n'a pas fini d'en lire les formes abâtardies et géniales d'auteurs circonspects.

Contribution du : 02/02 08:06:40
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