Bien qu'estimant que mon texte ne mérite pas qu'on s'attarde sur lui trop longtemps, j'ai décidé d'ouvrir un sujet sur le forum (ça m'a chatouillé et j'ai pas résisté). Je vais donc me contenter d'un message qui, je l'espère, sera assez bref.
Tout d'abord, je tiens à vous remercier chez oniriens (du moins ceux qui sont concernés) d'avoir, d'une part, lu mon texte et d'autre part, pris la peine de laisser un commentaire (quel qu'il soit d'ailleurs).

Alors, débutons par le plus facile. Je suis... (satisfait n'est pas le mot mais il commence à se faire tard alors je vais m'en contenter) satisfait donc que mon texte ait fait réagir dans le sens que je souhaitais pour - au moins - deux membres de ce site. Alors oui mon style est assez médiocre (mais que voulez-vous, si j'avais un réel talent, ça se saurait et moi le premier) mais l'effet de surprise semble réussi (en tout cas je me plaîs à le croire )

Maintenant, pour Absolue, j'ai lu que la chute était tirée par les cheveux... En quoi l'est-elle? je m'interroge. Si tu pouvais m'éclairer à ce sujet. Partant du principe que tu as posé, à savoir que l'homme est quelque peu dérangé et que la femme n'est pas non plus la plus grande des lumières, je n'ai pas l'impression d'avoir créer une chute poussive ou peu logique.

Ce qui m'amène à Widjet. Ah Widjet... Que de temps à trembler dans l'attente qu'un jour l'un des membres les plus réputés d'Oniris (autant pour sa prose que pour son sens de l'analyse) veuille bien jeter un oeil sur mes "compositions". Et là, je suis très sérieux lorsque j'écris ces mots, nulle trace de moquerie (croix de bois, croix de fer etc.) même si cela ne va pas durer...
J'avais craint pendant un temps que la longueur de mes précédents textes ne l'ait fait fuir mais je gardais espoir... En fait non! et je ne suis pas déçu!
Je vais passer sur les passages où il est question de "foutage de gueule" et de "débilité". Je pense que chacun est libre de penser ce qu'il veut et je garderai donc les miennes pour moi (pour le moment). J'en viens donc plus précisément sur la phrase que je qualifierai de plus intéressante, à savoir: "c'était sinon amusant au moins un minimum crédible et plus ou moins cohérent avec le début du récit"
L'heure tourne et je n'ai pas non plus envie de me lancer dans quelque chose de trop long (même si là, en l'espèce, j'ai déjà dépassé le nombre de lignes que je m'étais autorisé).

- Mon texte n'est pas amusant? J'en suis navré. En même temps, je n'avais pas l'intention d'en faire un texte comique, d'autant que mon humour (entre autre chose) laisse parfois à désirer...
- Mon texte n'est pas crédible? Là encore, toutes mes excuses. J'ai cru que, du fait que cette histoire était née de mon imagination, je pouvais déroger aux règles de faisabilité, que je pouvais écrire une histoire de fiction sans pour autant me plier aux critères de la vie de tous les jours...
- Enfin, mon texte n'est pas cohérent avec le début du récit? Désolé mais ici, je n'ai pas noté d'incohérence au fil du texte... Mais bon, sans doute n'ai-je pas les yeux en face des trous à cette heure-ci...

Bon, tout ça pour dire que j'ai moyennement apprécié. J'accepte la critique. là-dessus pas de problème (il n'y a qu'à jeter un oeil sur les commentaires laissés pour mes autres récits qui sont dans leur grande majorité plutôt négatifs) mais certains termes utilisés m'ont paru déplacés pour ne pas dire grossiers et avilissants. Mais là encore, je ne cherche pas à obtenir des excuses. On est adulte et responsable. Chacun assume donc ses propos.

Je me rends compte que j'ai perdu le fil de ma pensée. Je vais donc m'arrêter là (ouf!).

Cependant, pour Widjet, je tiens à préciser que j'étais on ne peut plus sérieux lorsque j'évoquais ton sens de l'analyse. Plus d'une fois il m'est arrivé de lire tes commentaires que je trouvais plutôt justes. Par conséquent, j'imagine que les raisons qui t'ont poussé à écrire ces propos doivent être valables même si je n'en vois pas la réelle portée...

Voilà, c'est terminé. Je vais pouvoir aller me coucher...
merci de votre attention

Je lis :
Ce qui m'amène à Widjet. Ah Widjet... Que de temps à trembler dans l'attente qu'un jour l'un des membres les plus réputés d'Oniris (autant pour sa prose que pour son sens de l'analyse) veuille bien jeter un oeil sur mes "compositions".

A trembler ?...Non mais vous êtes sérieux là ? J'espère que non. Je crois qu'on me taquine là (même si l'auteur prétend le contraire) mais c'est tant mieux et de bonne guerre. Et puis, Widjet n'est qu'un gars de 36 ans, même pas 1m70 et la seule chose qu'il fasse trembler doit être le hamster qu'il garde depuis 15 jours....alors....

Bref, revenons au sujet qui nous préoccupe : UNE LETTRE.

Tout d'abord, si j'ai offensé l'auteur JOSEB, je précise que tel n'était naturellement pas mon intention et m'excuse auprès de lui.
Maintenant je ne regrette pas une seconde le fond de mon commentaire parce qu'on ne peut pas regretter ce qu'on ressent (même si ce ressenti n'est pas la vérité). Alors, oui je ressens à la lecture de cet texte une facilité telle qui ressemble à un "foutage de gueule". Je ne vois pas d'autre expression car ce n'est même pas de la manipulation (même foirée, même malhonnete, la manipulation requiert un minimum de travail).

Je m'explique sur le "sans fin" parce que moi aussi j'ai été surpris (très désagréablement) par les autres commentaires (que je respecte malgré mon incompréhension et mon profond désaccord
à leur égards). Alors, quoi, parce que la chute surprend, cela excuse tout ? Cela donne un cachet, un label QUALITE au texte ?

Hé ben moi, je ne suis pas d'accord !

Dans UNE LETTRE, la chute vient de nulle part, elle est parachutée, et SANS FIN parcqu'elle interchangeable : cela aurait pu être un magnéto (au profit d'un lecteur DVD), une PS3 au detriment d'une autre console de jeu obsolete..

Moi aussi je peux endormir mon lecteur avec un début de texte intriguant (car dans celui de JOSEB, cela titille forcément un peu l'esprit au début) puis à la fin je balance un dénouement stupide (j'ai lu un comm qui parle d'une chute "absurde", non je suis désolé, absurde - qui peut etr eune qualité dans un texte - c'est pas ça !) pas crédible et pas cohérent avec le récit. Je dis pas cohérent parce jamais l'auteur ne fait jamais état (même subtilement) de la santé mentale déficiente du type....

Bref, j'ai - comme je le fais tout le temps - réagis avec ferveur à ce texte mais que l'auteur se rassure (et cesse de trembler!) , je vais aussi lire ses autres récits, parce que je suis aussi quelqu'un d'obtus et de persévérant.

Salut

Widjet

D'abord il me semble qu'il y a un passage où il est dit que le lieu est un magasin de Hifi-électro-ménager...

Donc ça ne pouvait pas être l'histoire d'un homme qui écrit une lettre de rupture à son ex-tondeuse à gazon

Et le personnage principal est bien présenté comme instable, il s'adresse à une inconnue pour porter une lettre importante et l'histoire se déroule...

Elle est sans longueur, il n'y a que deux personnages, ça se déroule dans la journée... et absurde c'est un ressort parmi d'autres pour bâtir une histoire.

Le second rôle de la caissière, il m'a rappelé un clochard que j'avais bien aimé dans une autre nouvelle du même qui m'avait moins plus, et il donne un cachet qui ressort mieux dans cette histoire là.

Oui, David, je te l'accorde, c'est précisé que c'est un magasin d'électro ménager...Mauvais point pour moi !

W

Bien le bonjour!!!

tout d'abord, je remercie David pour avoir lu et "défendu"mon texte. Je ne vois pas grand chose à ajouter (d'ailleurs, je n'avais même pas songé au rapprochement possible avec le sans-abri... )

pour Widjet, excuse acceptée!
plus sérieusment, je prend bonne note de la réponse qui comme d'habitude s'avère une fine analyse agrémentée d'une pincée d'humour.
en ce qui me concerne, je dois reconnaître m'être un peu emballé. Bon, pour ma défense, il était tard et je sortais d'une journée effroyablement longue (mais bon, on s'en fiche un peu là! ). Du coup, ça m'a parut la goutte d'eau de trop...

enfin bref, disons que le sujet est clos.
dont acte

(Au passage : c'est bon de voir un différend se résoudre entre deux personnes civilisées et à l'écoute de ce que dit l'autre !)
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Je ne suis pas d'accord sur ça :
Citation :

A mon avis, votre style n'est pas médiocre. Il est "à travailler", ce qui ne veut pas dire "médiocre" du tout. Il sera médiocre si un jour vous êtes arrivé au bout du travail qu'il y a à faire.
Et ensuite, le style et le talent, ce n'est pas du tout pareil. Le style, ça se travaille. Le talent... bon, en vrai, le talent, je ne sais pas trop ce que c'est. Si c'est le fait d'interpeller l'imagination de quelqu'un, alors vous interpellez la mienne. Y a juste le style, le rythme, l'organisation du récit, qui me jettent hors de vos histoires (sauf "La femme derrière la porte", dont j'ai un bon et écoeurant souvenir de lecture).

(Je glisse le titre, pour aider Widjet à tenir sa promesse. Parce que les deux très très longs textes, ça me fait rire d'imaginer Widjet devant, menotté par sa promesse alors qu'il déteste lire de longs textes qui ne soient pas sur des livres !)

Mais pour "La lettre", j'ai eu le même rejet que Widjet. L'intrigue est trop délayée, ça casse le rythme. A la fin, je n'attendais plus rien de l'histoire, juste qu'elle finisse.

Je pense que vous devriez vous entraîner, écrire différemment que comme vous le dicte votre premier mouvement. Avoir une idée et l'habiller d'une histoire, ça ne suffit pas, mais c'est déjà un bon début. Vous avez de la chance de savoir faire ça. Alors ça mérite que vous y consacriez du temps pour le faire mieux, d'autant que vous êtes capable de progresser puisque vous savez écouter et réagir.

(Bon, c'est des conseils de non-spécialiste, hein. Faut en prendre et en laisser ! Si ça se trouve, je suis complètement à côté de la plaque et je ne comprends pas votre style, tout simplement).