Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





A propos de Prélude, Visage et autres textes, considérations générales
Expert Onirien
Inscrit:
22/06/2007 14:53
De Belgique
Groupe :
Évaluateurs
Groupe de Lecture
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 5835
Hors Ligne
Bonjour à tous (commentateurs ou visiteurs de passage).

J’avoue que ce poème, en ligne ici, a provoqué presque ce que j’espérais.

En fait, il est hermétique et ne porte pas de message, non.
Il y a quelques pistes, champs lexicaux et autres. Mais je ne cherchais que l’image (peut-être aurait-il eu bien plus sa place en apprentissage, d’ailleurs). Notrac avait d’ailleurs parfaitement saisi la teneur de ce texte.
Il n’est abordable que sur un versant, et ce n’est pas celui de la compréhension. Lacunaire donc.

Enfin, je pense, de façon générale, qu’il ne faut pas hésiter à commenter un texte plutôt hermétique.
Je ne réfuterai jamais une interprétation même si elle n’est la mienne. D’ailleurs, une interprétation différente m’ouvre souvent des pistes de réécritures.

Mais il est clair que chercher un sens « littéral » est vain.
Et, je l’avoue, cette manie de chercher un sens grammaticalement correct, à tout prix, est ce que m’agace un brin. Je peux comprendre que cela frustre le lecteur. Mais mon point de vue est simple : j’estime qu’il faut qu’il bosse un peu, aussi, le lecteur.
Bon (on va me jeter des pierres), j’ai lu Harry Potter avec 40 de fièvre et c’était parfait... Du tout cuit. Peut-être (et même sans doute) me serais-je ennuyé en d’autres temps.
De prime abord, je ne tente pas de faire un texte reposant et nécessairement facile à lire, même si souvent (pas toujours, comme dans Prélude et Buvard de cendre) signifiant. Cette constatation est d’ailleurs totalement vraie pour mes nouvelles.

[Notez que Buvard de cendre est le titre d’un texte de Breton, paru dans son recueil « Clair de terre », tout au moins dans l’édition usuelle dont je dispose.]

Confidence sur ce point. En tant qu’auteur, j’avoue être souvent déstabilisée par ce qu’on me dit, d’une nouvelle à l’autre. Sur Réverbère, je suis trop hermétique (je m’en doutais vaguement, en fait). Sur Ma mère, cela manque un peu de substance, d’hermétisme, en un mot.
J’avoue, je commence à me demander si ma vision n’est pas trop ancrée dans le « versus », dans l’opposition entre hermétisme et clarté. Peut-être y a-t-il un passage intermédiaire ? En tout cas, vraisemblablement, j’ai plus que du mal à le trouver

Cette question de l’hermétisme revient, parfois, il me semble, alors qu’il n’en est question. Je ne pense pas qu’il faille espérer trouver un sens simplement littéral en poésie. Ou alors, la poésie est plutôt nulle ou, tout au moins, elle manque de substance.
Concernant Visage, par exemple, il est peu question d’hermétisme.
Les fautes sont, bien entendu, volontaires (tout au moins celle qui sont passées à travers le crible des correcteurs).
Le « visage barré de sourire » n’est en fait déjà pas trop littéral. (En fait, il faudra que j’y ajoute l’illustration, un jour -_-‘). Les « paupières noircies de suis » le sont encore moins. Il n’est pas question de suie, ni de fard à paupières. Juste de (questions, interrogations, pulsions, etc.) existentielles.
Quant au « Lui. Le oui au jamais, il espère. Je non, et tues toi encore », la solution est moins simple. Le non est le pendant du « oui » juste avant. C’est l’espérance perdue qui provoque la chute. Ici, une quasi incitation au suicide (même si le « encore dément le caractère définitif de la « mort »), ou au meurtre (d’où l’absence de triait d’union). On peut aussi penser à l’homophonie (tutoie encore), avec cette brusque irruption du « je ».
Et les « hommes », que sont-ils ? Encore une fois, au lecteur de décider (c’est un peu facile, je sais). Je dirais qu’ils représentent le genre humain mais je m’avance.
Le sens, lui, je le cherchais bien plus dans la peinture, dans le portrait qu’ailleurs.

Quant aux constructions de phrases « normale », je n’ai pu aller que jusqu’à Première neige, qui est déjà absolument simplet à mes yeux et... totalement inconsistant. Une plaisanterie, presque.

Contribution du : 21/11/2008 16:36
_________________
Il ne faut pas trop questionner l'espérance.
La vindicte est un sport excédé.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : A propos de Prélude, Visage et autres textes, considérations générales
Maître des vers sereins
Inscrit:
11/02/2008 03:55
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 33316
Hors Ligne
Il y en a quelques uns que je ne connaissais pas encore.

Pour le dernier, "Première neige" je crois qu'il pourrait encore être trouvé un peu trop aérien, ça ressemble à un poème de peintre, même avec plusieurs scènes à imaginer, rien de très précis quand même.

Et donc "Visage" serait en lien avec une illustration, une peinture. L'ajouter aurait pu guider la lecture, c'est une bonne idée, proposer un travail au lecteur comme tu l'écris plus haut c'est bien, mais je me suis plus pris au jeu, à l'exercice, dans tes nouvelles que tes poésies (je n'ai pas tout passé en revue, il peut y avoir des exceptions). ça serait logique au vu du nombre de possibilités d'accrocher à quelque chose plus important.

Pour l'hermétisme, ça doit être un plaisir de scaphandrier (lol, sans vouloir trop en faire non plus) mais je suis d'accord quand tu dis que l'image doit remplacer le sens, c'est ce qu'il y a à trouver par là je crois.

J'ai plus souvent recours aux associations d'idées pour commenter, quelques fois j'ai une image en premier, comme quand je voyais un travail de potier dans le "Creuset du partir", j'ai cherché ensuite à quoi le raccroché.

Ce que tu écris, notamment pour la ponctuation, ne ressemble jamais à de l'écriture automatique, à une espèce de fuite en avant, que je peux apprécier par ailleurs. Tu ne fais pas dans la prose non plus, même si les nouvelles ont souvent "poétique" en commentaire, ce n'est pas vraiment pour ça je crois...

À part "Visage" est-ce qu'il y a d'autres poésies en lien avec une illustration en général ? Et illustrer les poèmes justement, est-ce encore trop prémâcher le travail du lecteur, ou pas ton intérêt simplement.

Contribution du : 22/11/2008 04:16
_________________
Un Fleuve
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023