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1 Utilisateur(s) anonymes
Ma grippe |
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Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55 Groupe :
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Je voulais remercier FredericBruls, An-Honyme, Sallymara, Pierre, Lotus, Nico84 et Notrac.
Pour Nico84, et d'après le commentaire de Frederic, que j'espère ne pas trahir en y voyant un peu d'humour, les mots savants qu'il emploie désignent des effets de styles plus compliqués à définir précisément qu'à utiliser et je voulais illustrer un peu : L'hyperbate est utilisé dans "Ma grippe" pour : "Ma nausée, perdu mon cabas Tu recevras... " J'ai trouvé une définition du mot sur un wiki consacré à Star Wars : Citation : Une hyperbate est un procédé de rhétorique qui consiste à intervertir l'ordre habituel des mots, sans pour autant commettre de faute grammaticale. Par conséquent l'usage répétitif d'hyperbates par un locuteur étranger est une faute d'usage (fréquente), et non une faute de grammaire. Une hyperbate, c'est un discours à la Yoda. Pour l'anacoluthe, wikipédia nous dit cela : Citation : L'anacoluthe selon Pierre Fontanier n'a plus cours aujourd'hui. Elle consistait en une ellipse du « corrélatif d'un mot exprimé », comme dans le distique suivant : "assimilée" qui dit... j'ai un peu de mal à reconnaître l'anacoluthe de mon poème, elles pourraient être ici : "C’est bien trop dire : ils sont courus. Peu recherchent l'écho de leur Heureux sang tant qu’il ne mourût." Les deux points seraient une anacoluthe d'un "que ceux-ci" dans le 1er vers du tercet, et "tant qu'il ne mourût" en serait une autre avec le pronom "il" qui serait une ellipse de "celui-ci" comme dans l'exemple de la citation, ou bien "ce dernier" dans le poème. Enfin l'anacoluthe ne serait qu'une ellipse, un mot (ou quelques uns) en moins, sans porter atteinte au sens de la phrase. On fait une anacoluthe quand on ne reprécise pas le sujet qui sert à plusieurs verbes. Des antépositions adjectivales, ce sont des adjectifs placés avant. "La blanche colombe... " c'en est une par exemple Dans le poème il y a "heureux sang" c'est une déformation de l'expression "se faire du mauvais sang", avoir des soucis, quoi, sauf que dans le poème, ce n'est plus mauvais signe, ça veut dire qu'on est vivant. Je pourrais dire à un fumeur invétéré : quant tu ne tousseras plus, c'est que tu seras mort. Le symptôme n'est plus une menace, mais un gage de non-inertie (oulala... ). Les rimes flottantes sont des rimes à consonnes flottantes, c'est le cas par exemple de "qu'abat/tabac/qu'à bas/cabas" Les voyelles sont les mêmes, seuls changent les consonnes, quasiment. Ce n'est pas ce que j'avais en tête en écrivant le poème et effectivement, ça fait mal au crâne d'en expliquer la forme (cf : céphalée). Pour répondre à Pierre, je pensais bien que c'était autobiographique au moment de l'écrire, que ça allait parlé plus ou moins des émotions qui précèdent une rencontre espèrée, mais à le relire, je me dis que c'est peut être un pamphlet libertaire pour la dépénalisation de l'usage du tabac à l'intérieur des lieux publics quasiment-fait-pour-ça et chauffés en hiver, autant dire, pour que les non-fumeurs aillent non-fumer dehors.
Contribution du : 30/01/2009 09:35
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