J’ouvre ce post en vue de répondre aux remarques déposées en commentaire à mon texte.

Evidement, et avant tout, je remercie ceux qui ont eu la gentillesse de le lire et encore mieux de le commenter.

Lors du dépôt de mon texte, on ma suggéré de le re-proposer en apprentissage. En effet, il n’était pas évident que la chute soit claire tant elle était cachée. Si Jaimme a trouvé bien avant la fin (toutes mes félicitations), cela ne paraissait pas si évident que cela à nos correcteurs/publicateurs. Après relecture j’approuvais leur choix.

Ainsi, chers lecteurs, auriez-vous la gentillesse de me signaler quand avez-vous compris avec qui la fille avait rendez-vous ?
Concernant les remarques de Xrys, je comprends parfaitement qu’il trouve le premier chapitre confus. C’est voulu (ouais, je sais c’est facile à dire cela après coup, mais c’est vraiment voulu). J’ai voulu démontrer par de petites phrases courtes, presque répétitives, l’état d’énervement du narrateur. Qui lors d’un énervement est claire et concile ?

Quand au chapitre sur le respect des règles de circulation, là aussi j’ai voulu faire ressortir le respect des règles et des priorités du narrateur. Celles-ci expliquent mieux l’autorité du père sur ses enfants : On fait ses corvées, un point c’est tout. Et même lui applique cette règle : il doit conduire le ‘petit’ même si ce jour là, il a une tâche importante au boulot. Si je n’avais pas donné un tel respect des règles, jamais son fils ne l’aurait écouté et obéit et l’histoire n’aurait pas tenue.

Pour le dialogue, il aurait pu se faire, mais dans ce cas nous aurions les arguments du fils et une vue autre que celle du père.
Ainsi le lecteur aurait pu approuver le fils et ‘discréditer’ le père. Et pour moi, cela aurait été trop dangereux pour l’intrigue.
Pour la « recette », il y a toujours l’argument « argent de poche »… il est rare de pouvoir sortir avec une fille et ne pas avoir un sous en poche… aucun stéréotype dans cette vue, juste du pragmatisme !

Pour xuanvincent, il n’y a pas que les femmes qui conduisent les enfants à l’école…

Et je suis d’accord avec vous tous ; j’ai voulu écrire une histoire sans prétentions.

En attendant la suite de vos commentaires…

Bonjour Perjoal,

Merci pour ces intéressantes précisions.

Citation :

Un certain temps pourrais-je dire, pas avant d'avoir fini de lire la nouvelle... mais il m'a manqué un ou deux indice(s) pour deviner qui était le garçon attendu par la jeune fille.

Avant d'arriver au paragraphe final, lors de la première lecture il m'a semblé, en lisant le passage où le narrateur voit arriver ce garçon qui doit donc être son fils, qu'il ne le connaissait pas, qu'il ne l'avait pas reconnu. Mais peut-être que d'autres lecteurs ont fait une lecture différente ?

Bonjour et merci

J'ai compris au moment où le père prend son portable pour appeler le fils donc assez tard au final.
Par contre je n'avais pas du tout perçu le respect des règles, l'autorité et pas vraiment non plus l'énervement du narrateur.

On peut imaginer que lorsque le garçon est arrivé, le père a mis du temps à réaliser que c’était son fils. La phrase «Je sursautai, je venais de réaliser que mon patron était debout à m'attendre » prouve qu’il y a du y avoir un long blanc dans son esprit.

Je ne crois pas que ce soit la chute, qui ait fait penser aux membres du comité éditorial que ce texte méritait une publication dans une catégorie réservée à obtenir des conseils de réécriture. Ce n'est pas le bilan que je fais de leur débat.

Je peux donner mon opinion de lectrice.
- J'ai trouvé la chute surprenante : elle a fonctionné, avec moi, et a relancé mon intérêt pour le texte. Oui, à la fin, c'est un peu dommage.
- Je me suis ennuyée. Je n'en ai pas l'habitude, quand je lis du Perjoal. J'ai l'habitude de trouver des passages un peu confus, à relire pour démêler, mais pas de m'ennuyer. J'ai trouvé ça plat. Je n'ai pas trouvé en quoi les personnages pouvaient me toucher, ils n'avaient rien de saillant. La jeune fille jolie et parfaite, le père un peu carré et parfait, le fils obéissant et parfait... On a même droit à la petite agression par les méchants voyous... Rien que du banal, pour moi.
- L'originalité, elle est dans le regard nouveau que son père porte sur son fils, tout à fait à la fin. Et là, tout d'un coup, j'en aurais lu plus... Mais c'était fini.
En gros, j'ai l'impression d'un diamant brut, pas encore peaufiné, servi sur une assiette de cantine.
C'est peut-être parce que je n'ai pas su décoder des clefs, je veux bien l'admettre (surtout si ça peut éviter que je doive défendre mes impressions pied à pied comme la dernière fois ). Mais c'est mon opinion de lectrice, ce que j'ai ressenti, et ce que j'ai tenté d'analyser rapidement comme ça, sous le coup de la déception.

Arf Patti qui ne trouve plus de phrases confuses et s’ennuie… Jamais j’aurais pu imaginer une si mauvaise évolution de mon style !

Plus sérieusement, je reconnais que l’histoire est assez banale pour ne pas dire monocorde. J’ai revu plus d’une fois le style, pour essayer de faire une histoire plus humoristique que la simple narration. Mais, je le reconnais, arriver à faire du narrateur un pince sans rire (seule humour possible dans ce texte), n’est pas encore mon fort !

Je prends bonne note : si la chute est belle, il faut que du début à la fin le lecteur ne s’ennuie pas.

Tout dépend de ce que cherche le lecteur.

Quand je lis ce genre d'histoire, je demande à l'auteur de me distraire : un style simple, des personnages ordinaires à qui il arrive des choses de tous les jours, une histoire sympa qui coule toute seule et finit bien.

C'est ce que j'ai trouvé dans ta nouvelle et j'ai bien apprécié. Je me suis laissée porter et je n'ai pas deviné qui était le jeune homme attendu car je ne me suis pas posée cette question.

A chacun ses attentes et à chaque genre son public.


Bonne soirée,
ANIMAL

Merci Animal.

Je suis heureux que cette histoire te plaise. Et évidement, je n’aurais pas demandé de publier ce texte, si je ne recherchais pas des lecteurs pour aimer mes écrits. Mais ce n’est pas pour cela que je n’ai pas envie de chercher à plaire à plus de lecteurs en m’améliorant. Tout en sachant que l’on ne peut pas plaire à tout le monde.

Merci Marite pour tes commentaires.
Je ne comprends pas pourquoi certain trouve que le début de l’histoire correspond à une femme. Qu’est qui vous fait imaginer cela ? Qu’il ait un patron, la charge de conduire ses enfants, qu’il soit présent au petit déjeuner ou qu’il conduit le cadet ?

Mais pour moi, ce qu’il y a de plus important, c’est qu’enfin quelqu’un parle du titre !
Personne ne sait poser la question jusqu’ici ? J’ai bien reçu un Mp me disant que lui aurait appelé cela « le jour où je vieillis » !

Avant de dire pourquoi j’ai choisi ce titre (« Le jour où je rajeunis ») J’aimerais avoir l’avis des personnes l’ayant déjà lu et qui n’ont pas réagis sur ce sujet… idée de savoir comment ils l’ont interprété