Je remercie les lecteurs qui ont laissé un commentaire sur ce poème. Je répondrai à chacun mais je n'ai pas le temps pour cela actuellement.
En attendant, j'apporterai quelques "informations" sur cet écrit sur ce fil ce soir.
Garance

J’avais annoncé mon intention de parler du préambule de mon poème et je n’en ai pas eu le temps cette semaine.
Je vais juste m’expliquer brièvement sur ces premiers vers qui peuvent surprendre voir décourager le lecteur.
Dans ces vers d’introduction je plante le décor et je présente les personnages et mes intentions ; l’enfant, la mère, la terre, l’œuvre de l’homme, ses mains créatrices.
Je puise dans le lexique disons Biblique, mais comme je le dis en intro. , je ne vois rien venir du ciel, alors je mets ma foi dans l’homme, dans tout ce qu’il y a de spontané, de créatif, d’innocence agissante en lui.
A aucun moment, mon « discours », même s’il en a les apparences, n’est de nature théologique. J’ai puisé dans ce lexique, d’accord, mais c’est un détournement.
Pourquoi ne pourrais-je le faire, dans la mesure où je ne froisse les croyances de personne, ou je ne sers (ou dessers) que la poésie ? Pourquoi limiter l’usage de ce langage ? Ne peut-il avoir une autre vie ?

La terre souffre en <i>vérité</i>. Prétendre détenir La Vérité relève de l’intégrisme et est dangereux, j’en ai conscience. Mais ne peut-on essayer d’agir en collant au plus près de notre vérité, de notre authenticité, de notre intention la plus nette, la plus pure ? Cela n’engage que nous individuellement et n’enlève rien à personne, ne contraint personne.

« L’homme doit apprendre… » Ce verbe devoir, sonne comme un impératif, mais ce n’est pas une injonction, l’action n’est un dû que pour la Terre, elle n’est pas une pression insurmontable et…de quelles actions s’agit-il ? Et si ces actions pouvaient se faire avec le sourire et se révéler faciles ?
D’accord je rêve - mais - j’essaie souvent de mettre du sourire dans mes actions, cela allège le quotidien.

Au vers 5 j’aurais pu mettre l’humanité au lieu de l’homme mais ce vers était déjà bien assez long.

Je remercie les lecteurs qui ont lu ce poème malgré son approche rébarbative.

J’avais besoin d’écrire ces premiers vers, sans eux - ils se sont imposés un matin au réveil - , il n’y aurait pas eu de poème, et je dois avouer que je l’aime bien moi ce poème.