Bonjour, bonjour,

Bon, je sais que mon texte est en catégorie d'apprentissage alors je ne sais pas trop si je dois ou non ouvrir un sujet à son propos, à tout hasard et comme j'ai encore quelques questions à poser, j'en crée un.

D'abord, merci à ceux qui auront pris la peine de lire/commenter, décortiquer... Tout ça tout ça. Et aussi, je m'excuse pour le temps que j'ai mis à ouvrir ce sujet, mais faut bien travailler parfois.

Ensuite, pour être franche, le choix du rythme en déca n'en est pas vraiment un, j'avais une expression qui faisait cinq syllabe (à savoir "être mal en point") et je suis absolument incapable de construire un vers autrement qu'en le coupant au milieu. Donc ça fait du 5/5, fatalement (mais apparemment ce n'est pas un mal donc ça va).

On m'a beaucoup fait remarquer mes répétitions de "de" et "qui" (ou les trucs comme ça), c'est, je le sais, un problème récurent chez moi, et je ne serais pas contre deux-trois conseils/astuces pour me permettre d'arriver petit à petit à m'en défaire, puisque je pense que le soucis vient de la formation de mes phrases (qui prennent en général une strophe entière, et à force de vouloir relier les vers entre eux sans mettre de points...) et de mauvais réflexes.

Pour ce qui est des hiatus, j'essaye d'y faire un peu attention, mais ça ne m'accroche absolument pas l'oreille ni les yeux, donc j'ai quelques difficultés à les repérer, et surtout, à comprendre où est le problème là-dedans.

Accorder les rimes, je ne suis pas contre, seulement il me semble qu'en classique enfant et fend ne peuvent pas être considérés comme rimes...? Enfin, ce n'est pas pour rien que je poste en apprentissage. J'essayerai de faire attention à tout ça.

Concernant l'hermétisme, David a vu juste, puisqu'il s'agit de non-dit et d'à taire (terre aussi), pour donner une explication globale, on pourra dire que c'est un souvenir d'un mâle/mal qui reste encore à taire au présent, ou du moins qui ne s'est pas dit.

Voili voiloù.

Bonjour aussi Vermeille,

Citation :

Oui, vous pouvez, vous avez bien fait, c'est pas une obligation non plus, mais c'est tout indiqué pour les textes en apprentissage justement.

Pour les deux trois trucs ou conseils juste après, à part lire et écrire... ah si, il y a de chouettes trucs sur le style, les styles d'écriture même, ici : Chronique destinée aux auteurs s'estimant débutants

Citation :

Rien n'oblige à tenir compte des hiatus, sauf pour un auteur qui souhaiterais proposer un poème en "poésie classique", surtout en sonnet, car c'en est proscrit. C'est comme ça.

Le problème là-dedans... par exemple : si il y a à ahaner, pourquoi l'écrire avec autant de I et de A qui se suivent ? Les hiatus de mêmes voyelles sont très visibles, audibles aussi, pour "si il", c'est considéré comme une maladresse de style, et cela s'écrit plutôt "s'il", le I est élidé.

En poésie classique, c'est souvent posé comme une règle arbitraire (c'était de l'humour, le "c'est comme ça") mais je pense que ça a à voir (joli triple A... ) avec la musicalité : le son des voyelles et la façon dont elles se succèdent dans le cadre de cette poésie forme une langue à part entière, poètique.

"Qui est là ?" est un hiatus, "la vie est belle" n'en est pas un, le sens serait de s'inscrire dans ce langage particulier.

Citation :

Il y a un traité de prosodie en ligne dans les liens du site ici, il répond à de nombreux détails comme celui-là, pour les rimes associant ant et ent (en sachant que d et t sont données comme équivalentes, valables, pour la "rime pour l'oeil") Sorgel (c'est l'auteur du traité de prosodie) dit simplement de s'en méfier, sans les interdire, en préconisant de les enrichir d'une même consonne ou voyelle les précédant, donc "enfant" et "fend" est une rime riche (riche car an et en sont des "voyelles nasales" considérées comme rimes suffisantes en l'état, une par une, mais pour les associer, il faut enrichir la rime).