Merci à tous ceux qui se sont attardés sur ce texte et merci à ceux qui l'ont commenté.

Qui n'a pas rêvé de ces peuples nordiques et de leurs bateaux si caractéristiques, drakkars ou snekkars, embarcations à fond plat mais capables de courir et découvrir le monde ?

Leif Ericson, après avoir découvert Helluland, Markland et Vinland a-t-il touché Terre-Neuve et le Labrador comme le suggère la saga islandaise ?
A-t-il été le premier à "piétiner furtivement le rêve américain" ?
Nul ne le sait encore.

Ce que l'on sait par contre c'est que leurs navires étaient conçus de manière révolutionnaire pour affronter la haute mer.
Leur coque n'était pas rigide mais articulée car constituée de planches superposées (construction à clins) qui contribuaient à sa souplesse et à sa solidité.
La coque épousait le creux ou la crête de la vague pour en absorber au mieux l'énergie.
C'est l'explication de l'expression apparemment saugrenue du texte : "se courber l'échine molle du drakkar".