Bonjour,

En vue d'un concours dans un magazine, j'ai commencé à écrire une nouvelle. Commencé est un bien grand mot puisque je suis déjà bloquée.

Le magazine fournit quatre incipit, voici celui que j'ai choisi :
Nathalie était plutôt discrète (une sorte de féminité suisse), elle avait traversé l’adolescence sans heurt, respectant les passages piétons.

J'ai commencé de cette manière : En classe, puis dans les auditoires, elle avait appris à rester à l’écart des autres, sans forcément être « l’Asociale ». Elle aimait discuter avec les autres mais engager une discussion n’était pas son point fort.
De fait, elle regardait les choses en face : elle était loin d’être populaire et les gens la considéraient généralement comme timide.
Elle n’avait jamais triché, ni menti, ni reçu une quelconque amende ou rappel pour un retard de paiement … Elle faisait toujours ce qu’il fallait, au moment où il le fallait et où il le fallait. En fait, elle faisait irrévoquablement ce que l’on attendait d’elle.

Comment continuer ?

Eh bien disons qu'à ce stade, tout est encore possible !!

Sérieusement, quel ton veux-tu (voulez-vous ?) donner à ce texte ?
Tout dépend dans quel genre tu es le plus à l'aise pour écrire (sentimental, policier, science-fiction, etc.) et la trame que tu va donner au récit. Que veux-tu que Nathalie fasse ? Quels événements vont se produire ? Quel but cherche tu as atteindre en racontant ce récit ?

En répondant à ces quelques questions, cela peut déjà faire avancer les choses...

Je suis persuadé que d'autres Oniriens auront d'autres suggestions.

Bon courage, et bienvenue !!

bonjour,

pascal31 te donne quelques questions de base à te poser me semble-t-il. Je crois que pour l'instant, tu devrais ne rien écrire et commencer par réfléchir à ton personnage, à son histoire, à son passé etc. Et ne te mettre à écrire qu'une fois quelques grands traits définis dans ton esprit. Ensuite, rien n'empêche de se laisser porter par son personnage mais il faut déjà qu'il existe un peu et là, on sent bien que pour l'instant tu n'as aucune idée de qui est cette fille.

Donc, ce serait mon conseil : demande-toi qui est-elle.

bon courage

(un détail en passant : la répétition du "où il le fallait" est très lourde, dans la forme comme dans le fond - surtout que tu surenchéris juste après. On a compris. Mais surtout, on comprend que tu piétines un peu...)

Moi, c'est le "irrévocablement" qui me chagrine.

Bon, alors... voyons ça !
Tout est déjà dans l'incipit, il me semble. On sait bien comment terminent les jeunes filles trop timides. Elles débutent bien sagement dans les passages pour piétons et puis un jour c'est le grand déclic... je sais pas moi, une rencontre avec un beau grand ténébreux et là, hop, elles passent carrément hors des clous.

Enfin, c'est une piste...

Ah pas du tout, faut partir sur quelque chose d'angoissant, le passage pour piéton qui s'anime, tente de l'étouffer comme un millier de serpents sans sonnettes...

Hum... dans les films d'horreur, les filles sages sont systématiquement les seules survivantes, le ténébreux, lui finit occis...

Moi, ce qui me fait délirer, c'est la féminité suisse...

Par association d'idée : suisse - montre - voix féminine - passage piéton, m'est venue une idée saugrenue qui vaut ce qu'elle vaut -> Nathalie est la voix d'un GPS pour voitures immatriculées en Suisse. "tournez à droite, puis la première à gauche, attention vous dépassez la limite de vitesse autorisée"... Le tout dit à 2 à l'heure avec l'accent suisse. Mais un beau jour, elle pète les plombs et sa voix mène les conducteurs à une allure frénétique jusqu'au ravin au jusqu'à un val sans retour.

Et l'adolescence dans tout ça, me direz-vous ?
euh.... J'en sais rien, démerdez vous

Oui, la féminité Suisse, j'avoue que moi aussi, ça me titille...

Houhou, les Suisses d'Oniris, c'est quoi la féminité chez vous ?

Sinon, ben en fait, écrire c'est un peu ça: imaginer une histoire !

Me semble que ça nous changerait un peu si le ténébreux n'était pas beau .
Et que utiliser le mot "asociale" pour parler d'une étudiante est très ... comment dire ... assez typique d'un vocabulaire d'étudiant tellement jeune qu'il n'est peut-être même pas encore étudiant ... Bon, moi, j'dis ça, j'dis rien, hein ...

(d'ailleurs, Nathalie, ce n'est pas un prénom d'étudiante de maintenant ! Ca fait longtemps qu'elle a été étudiante, Nathalie, au moins vingt ans ... Il faudrait peut-être que tu t'inquiètes un peu de ce qui lui est arrivé depuis, si le récit est contemporain ... Bon, maintenant, c'est peut-être un récit historique que tu veux faire, si Nathalie est encore jeune ! Moi, je déteste les films en costume à part Esther Kahn (ah, Summer phoenix ...) et Mort à Venise (ah, Björn Andersen...). Comment, c'est du flood ?! )

Un ténébreux moche de 15 ans, assassiné par une Nathalie GPS suissesse qui a empoisonné le chocolat du ténébreux parce qu'il voulait s'acheter un Tom Tom (marque déposée) et le passage pour piétons lui, ben, on dira qu'il provoque un trou vectoriel qui fait pousser du chanvre suisse, ce qui rend les suissesses (d'antan ou pas, on pourrait l'appeler Kimmy Nathalie) ultra sexy...


Non, c'est pas du flood, c'est de la démonstration de style...

L'idéal serait que notre petite Flo nous en dise plus, sinon elle va plus savoir que faire de son histoire la pauv'chtiote'la'pauv'!




(du Ken Follet si tu veux faire dans l'historique-érotico-s oft-argumenté)

La féminité suisse m'avait titillé aussi mais j'adore regarder ce que chacun propose :)

J'aime bien l'idée de Charivari ^^ pour l'adolescence, on n'a qu'à dire qu'elle s'est suicidée à cause d'un beau blond ténébreux (faut corser la difficulté) qui l'avait embrassée dans la voiture et du coup elle hante les GPS (comment ça, c'est glauque ? ;)