Peut-être qu'il y a autant d'écoles qu'il y a de livres. J'exagère mais on est pas loin.

Alors cette intrigue, nécessaire ou pas ? Obligatoire pour attirer ? Pour moi c'est non, à l'instar des nouveaux romanciers, j'aime les livres qui relèguent l'intrigue au rang de détail, qui jouent avec les codes, qui ne donnent pas aux personnages toute la place, mettent en avant des ambiances... C'est vrai que j'aime beaucoup Duras et tous ses amis. Perso je suis convaincue, d'ailleurs, on trouve quelquefois un peu de ça dans les romans de société, mais c'est plus rare. Après y a des genres, le roman policier par exemple, qui appellent naturellement l'intrigue.

Force est de constater aussi que les Musso, Levy et compagnie on fait de la méthode une spécialité qui fonctionne.

Oui mais alors, l'intrigue et la méthode ? Truby, qui signe des scenarii chez Dysney mais pas que, qui réussit à tous les coups, a élaboré une méthode : la méthode Truby. Son postulat c'est de dire qu'un scenario pour être réussi doit être organique, s'il est seulement mécanique il manque un truc. La méthode complète doit traîner sur Internet mais si elle intéresse quelqu'un je la donne, hein (Ouais je l'ai dans ma clé USB )

Digression mise à part et à la lumière de tout ce qu'on pourra se donner comme combines : intrique ou quoi ?

Pour le roman, je ne sais pas si on peut se passer d'un minimum d'intrigue... mais pour les nouvelles, je suis absolument sûre qu'on peut ! Les meilleurs auteurs de nouvelles en ont écrit des tas sans l'ombre d'une intrigue ( au sens de déroulement d'une histoire avec des évènements successifs), Annie Saumon, Raymond Carver , Vautrin, Giono, sont les premiers auxquels je pense, mais il y en a des tas d'autrres !
Pour moi, une ambiance bien campée, un ou des personnages qui révèlent un peu de leurs rêves, conflits, désirs intimes ça me suffit. L'histoire ne me gêne pas, à condition qu'elle n'occupe pas toute la place ( les faits me barbent, je préfère de loin ce qui préserve des hors champ)