Quand j'écris des textes long, je donne une place assez importante aux pages blanches (chapitre de deux phrases, par exemple).

Et là, comme je retravaille pour une publication en ligne, je suis un peu embêtée pour retraduire ça (j'avais trouvé génial la technique de Pat pour la belle au con dormant, mais je peux pas reproduire).

Mais en fait, plus vastement: vous travaillez comment, vous, avec la mise en page et notamment les espaces.

Bonjour Maëlle,

L'importance que tu accordes à la page blanche m'a intéressée. Pour ma part, je n'y recours pas. Par contre, souvent, je rédige une trame de l'histoire, en décrivant les personnages principaux, avant de commencer à écrire une nouvelle. Ensuite, j'ai tendance à écrire mon histoire, assez vite, comme elle me vient. Je ne m'arrête que peu en cours d'écriture, jusqu'à la fin de la plage d'écriture qui m'est possible (exemple, fin d'une matinée ou soirée d'écriture).

Une fois une plage d'écriture finie, je relis habituellement mon texte avant de le reprendre, par exemple le lendemain, mon récit, afin de corriger les coquilles et de m'assurer de la cohérence de l'histoire.

Lorsque l'écriture du premier jet de ma nouvelle est achevée, je procède à une correction de l'intégralité du texte et ce, jusqu'à ce que le texte me convienne. Je le fais ensuite lire à mon ami, qui, de par sa lecture critique, m'amène souvent à revoir une partie de mon récit, tant sur la forme que sur certains points du fond.

J'ai tendance à garder de nombreuses moutures (en documents Word) de mon texte, qui sont un peu l'équivalent du brouillon papier des auteurs qui écrivaient/écrivent encore sur du papier.

Voilà dans les grandes lignes (chaque texte étant écrit un peu différemment du précédent) comme je pense écrire.



Xuan

C'est un sujet difficile pour moi : je ne sais jamais quoi en faire, moi de l'espace ! il y a pourtant surement des trésors de "mise en page" à explorer, pour apporter un rythme particulier, une scansion poétique...j'ai vus sur Oniris des maitres du genre.
J'avoue ma faiblesse sur le sujet et plusieurs lecteurs m'ont déjà reproché la lourdeur physique de certains passages ; c'est d'autant plus frustrant que je déteste lire des textes compacts !
Si vous avez des idées, je suis preneur ! 'mais je ne suis pas sûr qu'il y est des recettes).

C'est un de mes points faibles, avant je faisais encore moins de paragraphes alors moi l'espace j'aurais tendance à peu en laisser.... La mise en page chez moi en générale n'est pas ce qui prime et pourtant... une bonne mise en page reste un charme en plus.

Disons qu'un texte aéré, souple, avec des espaces assez larges sera plus agréable à lire pour un lecteur.

Pour ma part tout dépend de la nature du texte que je souhaite écrire si je veux faire ressortir une ambiance oppressante, stressante je vais essayer de faire en sorte que ma mise en page soit un peu plus "resserrée" afin qu'elle "dérange" un peu le lecteur, à l'inverse pour un texte plus "gai" je vais aérer beaucoup plus.

Ca c'est la théorie, en réalité j'ai énormément de mal à définir la limite entre plus "oppressant" et "illisible"...

mon travail m'amène souvent à rédiger de très longs rapports, et je tiens donc à aérer mes pages de manière à donner des repères pour le lecteur. j'ai gardé instinctivement cette façon d'écrire en dehors de ma profession.

je pense que, créer beaucoup de paragraphes aide à se faire comprendre plus facilement.