Voilà je commence à écrire des nouvelles depuis peu pour des concours et je me demande s'il faut toujours une chute à la fin ? ne peut on pas écrire une histoire qui se termine bien?
bon comme je préfère le genre fantastique pour le moment c'est peut être obligatoire de mettre une chute?
Merci de votre aide!

Il y a de toute manière un point final. Une chute peut-être ouverte ou fermée, méchante ou heureuse, noire ou grise ou lumineuse... C'est somme toute le choix de l'auteur. Une chute peut tout faire, même se déguiser ou revenir en début de lecture... A l'auteur de voir ce qui sert le mieux son sujet... Va lire quelques textes, pour te rendre compte...

Il y a pleins de super conseils de Togna à propos de l'écriture (voir les forums) Tu peux aussi les trouver au départ de sa page perso...

Bonne journée

Voilà, Is a bien résumé la chose... j'ai l'impression que tu confonds la chute avec une fin autre qu'une "happy end".

Si je ne me gourre pas, le terme "chute" nous vient du Théâtre, où il signifiait la chute du rideau, à la fin de la pièce (et donc la fin tout court).

Une chute peut donc être, comme l'a dit Is, toutes sortes de fins. Donc oui, il faut une chute, et oui elle peut très bien être heureuse :)

Ninj'

Ah ok merci!

Salut et bienvenue Elvira.
La chute, c'est une notion importante pour moi. En soi elle n'est qu'une fin (fermeture ou ouverture d'ailleurs). Pour ma part elle est bien souvent inscrite dans l'histoire sans même que je le sache en écrivant. Mais pour d'autres, ça doit être différent. Ajoute donc le plaisir d'être lue à celui d'écrire. Bonne chance, ou tout autre formule heureuse.

Une nouvelle comporte toujours une chute.
Sans chute, c'est un texte, pas une nouvelle.

Ceci dit, chute est juste synonyme de "fin".

Bonjour Elvira,

Dans une nouvelle, il me paraît important de soigner tout particulièrement le début et la fin de l'histoire.

Pour la fin, quelle qu'elle soit, il me semble essentiel que le lecteur ait le sentiment de trouver une fin - même ouverte - afin qu'il n'ait pas le sentiment ne pas rester sur sa faim.

Juste un bémol sur ce qui est dit : si la qualité de la chute est essentielle (c'est surtout ça que le lecteur retient), le texte ne doit pas reposer QUE sur le dénouement.

Personnellement, j'aime assez qu'un texte puisse supporter plusieurs lectures, qu'on puisse en découvrir toutes les facettes que lors de plusieurs visions....et pas seulement reposer sur un dénouement aussi réussi puisse t-il être.

Widjet

C'est pas la chute qui compte c'est l'atterrissage.

Et petit scarrabée sochalien de rajouter: "Si tu laisses une fenêtre ouverte, ne laisse pas l'imaginaton s'enrhumer. En ciselant le doute au lecteur sourira le miroir des possibilités."

Les remarques de Widjet et Notrac sont très pertinentes... à noter que ça dépend en fait principalement du type de fin que tu souhaites donner à ton histoire :

Il est évident qu'une chute surprenante, où tu vas te dire "ah la vache, merde, je l'ai pas vue venir celle-là" sera beaucoup moins savoureuse à la deuxième lecture.

A l'inverse, une chute très ouverte, ou énigmatique, pourra plus facilement donner plusieurs interprétations, lors de différentes lectures.

Toutefois, comme le dit Widjet, c'est la qualité globale du récit, et la manière dont cette fin est amenée, qui conditionne la qualité de l'ensemble. Un exemple de chute "surprenante" : celle du film Usual Suspects. Pourtant, on a beau connaître la fin (qui du coup ne nous surprend plus) le film se laisse revoir avec plaisir au moins une ou deux fois, tant il est prenant d'y chercher les petits détails, les petits signes qui -même si ils sont bien cachés- annoncent la fin.

Une bonne chute est essentielle à une histoire, mais elle est loin de suffire à l'ensemble :)

Ninj'