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A l'aide !
Visiteur 
Bonjour,

Y aurait-il parmi vous un expert en vieux françois et prosodie du début du XVIe siècle qui pourrait m'apporter son aide au sujet d'un petit projet tout ce qu'il y a de plus modeste, à peine quatre vers à faire viser et, s'il échoyait, à corriger ?

Contribution du : 12/04/2012 14:44
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Re : A l'aide !
Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55
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Bonjour Stony,

Ton titre de sujet n'est pas terrible, si tu en trouves un mieux, je pourrai l'éditer. Quelque chose avec "vieux français" ou "XVIe" ou un autre mot clé significatif.

J'ai trouvé ça :

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/lfr_0023-8368_2000_num_126_1_4672

Et c'est bien ce que je craignais : la prosodie du 16e ne semble pas encore syllabique, ça veut dire qu'elle devait se compter en pieds, avec des brèves et des longues, sur le modèle du latin et du grec. Je n'y connais pas grand chose, et la source que je cite n'est peut-être pas un avis unanime, j'ai juste survoler.

Contribution du : 14/04/2012 13:28
_________________
Un Fleuve
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Re : A l'aide !
Visiteur 
Bonjour, David,

D'ores et déjà merci pour l'aide apportée par le lien vers cet intéressant document auquel mes recherches personnelles n'avaient pas abouti.

Il serait sans doute utile que j'en dise davantage sur mes intentions. Je rechignais à le faire car j'ai remarqué que l'anonymat de l'auteur est une disposition importante sur ce site et j'y souscris d'ailleurs sans réserve. Cependant, étant une parfaite inconnue et n'ayant à ce jour proposé aucun texte, je suppose que je peux me le permettre pour cette fois.

Il s'agit, dans le cadre d'un projet plus vaste, de faire figurer un quatrain que l'on peut voir comme une simulation de ceux composant les centuries de Nostradamus.
En parcourant le document que vous me proposez, je me rends compte à quel point tout cela est compliqué et l'est d'ailleurs d'autant plus pour moi que je ne suis pas familière de la prosodie, quelle qu'elle soit.

Les quatrains des centuries sont réputés être rédigés en décasyllabes, mais l'analyse de certains d'entre eux me laisse perplexe quant à l'évaluation du nombre de pieds, ce que confirme ce document que j'ai parcouru, et cela même sans compter la difficulté inhérente à la langue de l'époque. Également, il me semble que certaines rimes sont pauvres.
Tout cela est sans réelle gravité puisque mon intention n'est que de simuler, de surcroit dans un esprit plus potache que sérieux. Il ne faudrait donc pas y consacrer plus d'énergie que ne mérite cette intention, mais il me chagrinerait tout de même de faire totalement n'importe quoi.

Je ne vais bien sûr pas dévoiler le quatrain que j'ai commis. En revanche, j'en propose quelques-uns ci-dessous, réellement composés pas Nostradamus. Qui sait, cela pourrait peut-être constituer un exercice intéressant que d'en compter les pieds et je m'en remets, à cet égard, au bon vouloir de ceux qui pourraient y trouver intérêt.

Quant au titre du sujet, vous avez raison : il n'est pas du tout éclairant. Je vous propose : "Langue et prosodie du début du XVIe". Qu'en pensez-vous ?



I, 3 (troisième quatrain de la première centurie)

Quand la lictière du tourbillon versée,
Et seront faces de leurs manteaux couverts,
La république par gens nouveaux vexée,
Lors blancs et rouges jugeront à l’envers.



III, 88

De Barcelonne par mer si grand armée,
Toute Marseille de frayeur tremblera :
Isles saisies, de mer aide fermée,
Ton traditeur en terre nagera.



VI, 88

Un regne grand demoura desolé,
Auprès del Hebro se seront assemblees :
Monts Pyrenees le rendront consolé,
Lors que dans May seront terres tremblees.



Voici la source de ces extraits.

Contribution du : 16/04/2012 13:12
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