Bonjour à tous !

J'ai un texte en cours d'écriture que j'ai choisi d'écrire au présent.
Mais pendant tout un passage, je reviens sur le passé du personnage, donc je passe la narration au passé.
Mais il y a des trucs qui coincent (forcément, c'est pour ça qu'à la base j'avais choisi le présent... ).
Et c'est là que j'ai décidé de faire appel à vos connaissances grammaticales...
J'aimerai bien savoir ce que vous pensez des deux phrases suivantes :


"Quand ses jeunes camarades de classe s’épanouissaient dans l’insouciance, la jeune M. vivait dans le doute, bien trop consciente de ne pas savoir ce qu’il se passe / passait dans la tête des autres."


"Après tout, ils pouvaient se trouver n’importe où sur notre planète puisqu’il est / était si facile de se cacher d’autrui, même sous ses yeux."


J'en appelle à votre immense sagesse et à votre grande érudition, pcq moi, qui ne sait pas écrire deux lignes sans Bescherelle, je tergiverse depuis des heures...
Je remercie d'avance ceux qui voudront bien se pencher sur la question. ^^

En fait, les deux sont possibles, et j'aurais même tendance à recommander le présent dans ces phrases au passé : il s'agit à chaque fois d'un présent dit "de vérité générale". D'une manière générale, on n'est pas conscient de ce qu'il se passe dans la tête des autres et il est facile de se cacher d'autrui ; les phrases peuvent être vues comme une application particulière de ces vérités générales.

A mon avis, mais je ne suis pas un expert en grammaire et concordance des temps, il s'agit plus de nuances que de correction grammaticale.
Dans la première phrase, le présent indiquerait une impossibilité générale de lire dans la pensée d'autrui, l'imparfait une impossibilité limitée à la situation décrite (mais j'écrirais alors "dans leur tête" et non pas "dans la tête des autres").
Dans la deuxième phrase le présent me semble indiquer le point du vue du narrateur omniscient, alors que l'imparfait exprime, je crois, celui du protagoniste de l'histoire.
Merci de m'avoir fait réfléchir, juste ou faux, à cette pierre d'achoppement fréquente.
pierre

édition: mon commentaire a fait collision avec celui de socque, désolé donc si je répète ce qu'elle a déjà dit...

Merci Socque et Acratopege. Vous avez précisément saisi le sens de ma question et au vue de vos réponses, il semble qu'il soit correct de conjuguer ces deux phrases au présent (qui font effectivement référence à des "vérités générales").
Merci beaucoup pour votre aide.