Un grand merci aux nombreux commentateurs, Notrac, Widjet, Flupke, isFranco, Benway, Macalys, Sallymara, Pluriels1, Raoul, Larivière, Bebertlelyonnais, Nico84, Alexandre, Val, Lotus, FredericBruls, Menvussa, Luz, Fabio, Xuanvincent, Selenim.

Le poème dans sa version mobile est là

Mais voici une version fixe :

Citation :

La balise pour la mise en page défilante est "marquee", comme elle n'est pas active en forum, je vous donne ce que j'ai envoyé sur le formulaire d'oniris :

Citation :

Pour info, en plaçant i pour italique, ou bien u pour underline, il est possible de modifier l'édition du texte tel qu'il sera lu par ses destinataires en centrale. Il est possible de vérifier pas à pas avec la fonction "Prévisualiser".

Il est possible de manipuler la mise en page avec des quantités de fonctions de la sorte, la limite pourrait être :

<paint-it-black>mon poème</paint-it-black>

... et ben, ça joue pas les Stones.

Bon, pour les commentaires en eux-mêmes, je vais répondre globalement en faisant des rapprochements des uns et des autres :

Le poème ne donne pas la clé du mouvement perpétuel, c'est sûr, j'ai joué de cet ancien défi, aussi célèbre que de changer le plomb en or, autant qu'avec la mise en page.

Je voulais mettre en évidence une contradiction forte, pour developper l'idée : Il y a deux façons contradictoires de "profiter de la vie", mesurer avec exactitude le temps qui passe pour se l'approprier, ou bien privilégier la quête de moments plus intenses que les autres pour en apprécier le déroulement.

Dans le poème, la monotonie, la lassitude sont à la fois arme et blessure, c'est le mouvement perpétuel de la contradiction : l'ordre est horizontal, pas de souci pour saisir le sens d'un vers, et le chaos est vertical, le sens du poème en entier est de plus en plus difficile à recomposer.


Il m'a manqué une fonction, c'est celle qui permet d'arrêter le texte en passant le pointeur de la souris par dessus, ça résoudrait le problème du défilement en l'adaptant à toutes les vitesses de lectures. C'est très court mais encore un peu trop long pour saisir tout le texte au premier passage, c'est vrai.


Ce n'est donc pas une prouesse technique, mais le fruit facile d'un peu de curiosité, il doit y en avoir plein d'autres, c'est un peu une trahison des mots seuls aussi, une dérive plastique ou graphique, je ne sais pas trop mais je m'en rend compte. Le but serait alors de révéler qu'avec ou sans balises, la lecture ne tient pas qu'aux mots seuls, ici.

Grand fou, va !

W

Merci David,

Pour toutes tes précisions, techniques et autres, sur ton (peu banal) poème !

Merci aussi pour cette version statique de ton "Mouvement perpétuel".


De là à ce qu'autres auteurs veuillent animer leurs poèmes *... Mais l'originalité revient au premier qui a initié une idée, un mouvement.

* je n'oublie pas le temps pas encore si lointain où un auteur d'Oniris avait souhaité, et avait obtenu, que son texte soit présenté d'une manière un peu plus originale. Bientôt, les lecteurs d'Oniris ont pu découvrir d'autres poèmes à la présentation sortant de l'ordinaire, tels des calligrammes, etc.).

pour une phrase qui clignote:

<bilnk> ma phrase clignote</blink>

Et pour un texte invisible, lisez donc ce texte:

"






"

et c'est bien W3C, ça?

David, pourquoi le texte s'écarte t-il à chaque nouveau passage, alors qu'il défile à la même vitesse ? Est-ce parce que tu as fermé chaque ligne?

David, toujours à la recherche d'un langage neuf. Un alchimiste du mot qui va jusqu'au vice de le moderniser et peut-être le renouveler au travers de l'informatique. Pourquoi pas ? Les mots doivent bouger dans n'importe quelles directions.

En tous cas, c'est très beau, le méli-mélo de mots qu'on obtient au bout d'un moment.

Pour isfranco :

La différence de vitesse vient du fait que la ligne disparaissant à gauche ne réapparaitra pas sur la droite avant d'avoir complétement défilé, donc les vers courts passeront plus rapidement que les plus long.

Mais tu as raison, c'est bien le fait de mettre une balise pour chaque ligne qui fait apparaître ce détail.