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Indigestion de silence... pourquoi pourquoi pas...?
Visiteur 
Bonjour,

Juste comme d'hab pour remercier les lecteurs et commentateurs de mon poème.

J'ai lu pas mal de choses en commentaire et... je sais pas encore trop comment y répondre.

Je voulais juste expliquer ma démarche d'écriture, qui peut peut-être éclairer sur le résultat. Ou pas.

J'ai ouvert il y a peu un forum sur mon souci d'écriture actuel, ma difficulté à me sortir de carcans que je m'impose moi-même et qui ont un impact direct sur ma capacité à remplir la page blanche. Le fait que mes acquits "intellectuels et théoriques" nuisent à la qualité de mon écriture... ce que d'aucuns d'entre vous auront souligné dans l'usage d'un vocabulaire, dans une certaine maitrise presqu'artificielle de la forme ou du rythme...

Un soir, j'essayais d'écrire une nouvelle, et à l'automatique, ce poème est sorti.
Je l'ai pas réfléchi, je l'ai collé tel quel en "proposez un poème", imaginez, un an que j'écrivais plus rien... j'ai juste adapté la mise en page. Les derniers vers sur le rythme du battement de coeur

boum
boum boum

Une syllabe, deux syllabes...

Le fait d'avoir l'impression de voir par mes propres yeux parce que métaphysiquement il est impossible de marcher sur son propre bulbe rachidien, et que si je le fais c'est que je suis en quelques sortes "hors de mon propre corps" mais en même temps "dans mon propre corps" et la dissociation fait que j'ai l'impression de ne plus être moi, mais de voir par les yeux de l'être humain, plus par ceux de l'auteur qui cherche en soi la capacité à emplir la page blanche.

Voilà voilà je reviendrai ou remercierai par MP tout le monde quand ça m'inspirera un peu plus, mais je voulais déjà vous remercier de vous être arrêtés le temps de me lire et de me commenter. Vos commentaires m'aident à comprendre ce qui m'arrive, ils mettent des mots sur mes incertitudes et ça vaut de l'or...


Contribution du : 07/08/2011 16:48
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Re : Indigestion de silence... pourquoi pourquoi pas...?
Visiteur 
Bonjour,
Désolée mais je n'ai rien compris à ce passage:

Citation :

Estelle a écrit :
Le fait d'avoir l'impression de voir par mes propres yeux parce que métaphysiquement il est impossible de marcher sur son propre bulbe rachidien, et que si je le fais c'est que je suis en quelques sortes "hors de mon propre corps" mais en même temps "dans mon propre corps" et la dissociation fait que j'ai l'impression de ne plus être moi, mais de voir par les yeux de l'être humain, plus par ceux de l'auteur qui cherche en soi la capacité à emplir la page blanche.


les explications sur cette expression "si j'ouvre les paupières je pourrais voir par mes propres yeux..." me semble irréelle. je lis et relis c'est trop nébuleux pour moi. mais bon je ne suis pas dans la tête de l'auteur.

Contribution du : 10/08/2011 07:43
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Re : Indigestion de silence... pourquoi pourquoi pas...?
Visiteur 
Citation :

diva-luna a écrit :
Bonjour,
Désolée mais je n'ai rien compris à ce passage:

Citation :

Estelle a écrit :
Le fait d'avoir l'impression de voir par mes propres yeux parce que métaphysiquement il est impossible de marcher sur son propre bulbe rachidien, et que si je le fais c'est que je suis en quelques sortes "hors de mon propre corps" mais en même temps "dans mon propre corps" et la dissociation fait que j'ai l'impression de ne plus être moi, mais de voir par les yeux de l'être humain, plus par ceux de l'auteur qui cherche en soi la capacité à emplir la page blanche.


les explications sur cette expression "si j'ouvre les paupières je pourrais voir par mes propres yeux..." me semble irréelle. je lis et relis c'est trop nébuleux pour moi. mais bon je ne suis pas dans la tête de l'auteur.


ça veut dire qu'effectivement je ne peux pas ne pas voir par mes propres yeux, ça coule de source.
Tout comme je peux pas marcher dans ma propre tête sur mon bulbe rachidien.
ça, en poésie, ça s'appelle une image. L'image est toute la base de la création poétique. L'extérieur ne m'aspire pas vraiment non plus avec son Bully Laveur Rowenta... hum...


Quand je crée plus précisément, et comme expliqué dans 10 milions de forums au moins sur Oniris, je le fais majoritairement de manière automatique, si bien que quand je me relis, j'ai des fois l'impression que ce que j'ai écrit n'est pas de moi. Bref.

Tout ça pour dire que le poème est une sorte de confrontation entre l'être humain qui n'a rien de créateur et panique devant la page blanche, et l'auteur dans la tête de l'être humain qui a l'impression qu'il est une entité à part entière.

Oui bon... je suppose que je suis maxi innovante dans le genre vu les réactions à cette phrase... enfin bon, visiblement l'image c'est plus ce que c'était ma ptite dame, je vais me remettre aux poèmes au 1er degré.

Contribution du : 10/08/2011 10:37
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Re : Indigestion de silence... pourquoi pourquoi pas...?
Visiteur 
Je comprends qu'il y a un rapport avec le conscient/inconscient, vous et...vous (l'auteure), et qu'il faut plutôt ressentir les images que les comprendre. Innovante non, mais disons que c'est une image qui ne me parle pas et que je trouve bof. Vous allez pas vous mettre au poème 1er degré, faut pas le prendre comme ça. Mais j'ai bien aimé le fond de votre poème et votre façon d'écrire n'est pas le problème.
A bientôt.

Contribution du : 10/08/2011 11:30
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Re : Indigestion de silence... pourquoi pourquoi pas...?
Visiteur 
Aaaah mais ça je comprends tout à fait, je veux dire que mon image ne vous parle pas. C'est mon processus de création, le côté indubitablement personnel de ma création se retrouve dans mon approche de ladite création, et s'il est bien une chose qu'il est difficile de faire comprendre à d'autres, c'est un processus qui n'est pas naturel chez tout le monde et qui l'est pour l'auteur (moi en l'occurrence).

Pour le 1er degré ce que je voulais dire c'est que j'aurais très bien pu l'imager autrement. Dire "l'auteur en moi verrait par mes yeux"... mais la dissociation est tellement floue dans mon approche que l'impression est réellement d'être quelqu'un d'autre coincé dans son propre corps et que cette image était la seule qui me semblait cohérente avec la manière dont je ressentais sur l'instant cette impression très précise.
Donc pas de panique, hein, je pourrais pas faire du premier degré, j'ai essayé le premier degré avec Daph tout à l'heure c'était horrible...

Est-ce que vous auriez une autre manière de dire la chose (je vous demande pas de réécrire mon poème hein, juste de m'orienter vers une autre façon d'imager cette perception toute particulière qui me semble aussi importante que les 6 vers mono et bisyllabiques à la fin et tout... hum)?
Histoire que je puisse tenter de rebosser le passage pour qu'il soit plus esthétique ou en tout cas, plus abordable à un esprit qui serait tourné autrement que le mien, heureux esprit que ceux-là...


Contribution du : 10/08/2011 13:17
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Re : Indigestion de silence... pourquoi pourquoi pas...?
Visiteur 
socque    c'est marrant de lire en aveugle, « Une fois de plus, un poème sur l'acte d'écrire. » me semble bizarre, comme si moi j'écrivais que sur ça... :) amusant.
Citation :
Je crois de nouveau y déceler de la part du narrateur un sentiment égotiste d'être à part, d'une essence plus noble car capable de sublimer ses démons par la création. Disons-le, cette idéologie sous-jacente telle que je la perçois (et je peux très bien me tromper) me déplaît fort, elle me paraît prétentieuse.


Là, en l'occurrence mon but avoué est totalement égoïste et encore plus que vous ne le pensez, puisque l'essence plus noble ici servirait à admettre ses démons, et les combattre pour parvenir à la création.
Ce n'est pas de la prétention, je pense, c'est plutôt un réel questionnement sur la corrélation entre l'auteur en moi et ce que je suis en substance la majeure partie du temps, qui inclut mon auteur en moi et qui de fait le nourrit de tout ce qui fait de moi ce que je suis. Et ce que je suis peut être un frein à ma création. Il y a là derrière un paradoxe qui s'approche de ma quête de l'animal intérieur (voir Palahniuk).

Citation :
Les alternances de présentation en centré et en prose, le langage très soutenu et dramatique accroissent pour moi cette impression de prétention.


Le centré pour représenter la vision de l'homme. Le normal la vision intérieure de l'auteur en l'homme.

Pour le reste, le centré qui reprend le rythme des battements du coeur est expliqué plus haut.
Merci infiniment de vous être arrêtée sur mon texte.

@Leo   

Citation :
Le registre de langage est très soutenu, ce qui démontre, s'il en était besoin, l'intensité du travail d'écriture. La recherche expressive est sensible dans le moindre détail, mise en forme, choix de la ponctuation, choix des structures syntaxiques. Il y a énormément de travail là-dessous, rien n'est le fruit du hasard – ou alors l'auteur est un superbe dissimulateur...


Héhéhé, je le prends comme un joli compliment de la part du maitre Onirien ès Poésie.

Et pour le reste je pense que tu soulèves exactement ce que je soulève dans mon questionnement à l'écriture pour l'instant – mon écriture s'entend – c'est à dire cette espèce d'incohérence entre ce que je raconte et la manière dont je le fais. Des automatismes créateurs dont j'arrive pas à me défaire...

Bref, touchée par ta lecture et ton commentaire, on en reparlera :) merci d'être passé.

@Lunar-K   

Citation :
Le silence engendre les mots, comme la contraction engendre l'expansion. Une mise en scène du paradoxe créateur au travers de ce double-mouvement. Oppressé par le vide, par le silence, le seul échappatoire possible est l'expulsion qui s'y oppose (l'écriture, en l’occurrence) dans une sorte de Big-Bang jaillissant de l'esprit de l'écrivain, esprit à ce point compact qu'il DOIT s'étendre dans l'extériorité qui l'opprime sous peine de "crever", c'est-à-dire être entièrement détruit par l'oppresseur. La création dans l'angoisse, dans la lutte qui l'oppose au néant mais rendue nécessaire par ce néant. Car c'est en cela que réside, selon moi, toute la lucidité et la subtilité de votre texte. Il ne s'agit pas seulement d'écrire pour échapper au vide mais bien d'écrire à partir du vide, de le dominer, le réarranger pour parvenir à la véritable création qui passe donc par une destruction première, un silence, une remise à zéro qui, seule, permet un renouveau radical.
Ainsi ce texte me semble divisible en trois parties principales. D'abord, la néantisation de l'artiste, suivie par une sorte de magma-origine qui n'est pas encore le poème car totalement dépourvu de forme et de détermination, et, enfin, l'acte créateur lui-même qui est le relâchement de l'artiste. Une sorte de processus cathartique en trois étapes donc


YES ! Pardon, je crie! Mais c'est tout à fait ce que j'ai ressenti en l'écrivant.

Citation :
lesquelles me semblent malheureusement, dans leur traitement, inégales (ou plutôt trop égales).


Oui bon, comme on dit chez moi je chie en spray. Et le spray c'est pas facile à maitriser, à orienter, à doser... :)) C'est dommage... oui. Là, j'ai un axe de travail, apprendre à doser. T'es dur avec moi :) merci.

"je pourrais voir par mes propres yeux..." j'explique plus haut, j'espère que ça t'éclaire un peu...

Merci beaucoup de ton analyse, très pertinente comme souvent. J'apprécie.

@Charivari   

Citation :
ce n'est pas très digeste, ça).


Huhu, c'est pour ça qu'il s'appelle « Indigestion de silence ».
Le processus créateur chez moi (je pense que j'en parle sur le post « Qu'est-ce qu'écrire ») s'apparente assez à une crise de vomi. En spray donc. C'est crade mais je peux pas l'imager mieux. Je vomis ce qui se cache par dessous à la face de la page blanche. Uh. Not very fresh indeed.

Citation :
"si j'ouvre les paupières je pourrais voir par mes propres yeux..." (comment, on peut voir par le nez ?). Bref, un texte que j'ai trouvé assez vain, sur un sujet mille fois rebattu, et traité de façon un peu prétentieuse (désolé), sans autodérision.


M'enfin... c'était pas mon but en vrai l'auto-dérision (je fais ça très bien en forum ou en nouvelle, là c'est plus difficile). Le sujet est douloureux, l'indigestion c'est pas sympa comme sensation. De l'intérieur ça peut pas être drôle c'est beaucoup trop à vif pour que je puisse en rire. J'espère y arriver un jour! Vraiment. J'en suis pas encore là.

Comme déjà dit, je te remercie pour ton commentaire. Je suis contente qu'on ait pu échanger à ce propos.

@Medea

Citation :
une sensation d'abus des infinitives ce qui crée une certaine monotonie, surtout à la fin


ça j'apprécie comme remarque. Bon c'est voulu mais c'est intéressant que ce soit relevé et comme ça. Un point pour toi.

et aussi un style qui manque à mon goût de simplicité, il y a comme une surcharge des mots qui leur fait perdre de leur force, ce qui est paradoxal au regard de la thématique du texte. Le tout est inégal, certains passages sont vraiment brillants à mon sens, et dans d'autres, les images manquent de saveur et sont étonnamment pauvres par rapport au reste : l'éternelle page blanche, pupilles qui se dilatent, manquer d'air, la lumière du jour à la fin qui prend possession de l'ombre etc. Je vois la poésie comme un genre où tout doit être nécessaire, et du coup je suis assez gênée par ce genre d'images qui n'apportent rien ou encore par ce genre de phrases : "si j'ouvre les paupières je pourrais voir par mes propres yeux..." qui objectivement ne véhiculent pas grand chose.

Pour moi oui. Mais je vois ce que tu veux dire. Je note, j'y pense et puis je verrai comment je m'en sers. Le truc est dans la manière dont les mots me viennent naturellement. Mes images sont tellement claires dans ma tête que ça s'écrit tout seul. Je dois apprendre à travailler ça.

Merci de ton commentaire et de ta lecture.

@Cyrielle   

Citation :
- Ainsi, dans la première partie en vers, j’ai interprété la diminution croissante des vers comme un effacement progressif de la parole au profit du silence. La répétition (à trois reprises) de cette diminution est judicieusement mise en valeur par les mots qui clôturent chaque séquence de trois (ou quatre vers) : « silence », « vacuité », « obscurité ». Où comment installer le silence en quelques mots… Le dernier vers qui clôt cette partie versifiée est d’autant plus mis en avant qu’il rappelle, me semble-t-il, l’ambition de l’auteur…
- Le passage à la prose me semble bien articulé avec la cheville « puis » qui permet d’embrayer sur l’évocation plus précise de l’environnement : « le mur », « la pièce », « le monde »… Le second passage en prose me fait entrer dans un autre univers, non plus physique mais psychique : j’entre dans l’esprit de la narratrice (ses sensations, ses pensées).
- C’est là qu’arrive ce que j’ai ressenti comme une explosion avec les passages versifiés qui suivent. Mention bien pour celui-ci : « calquer mon souffle […] créer / ou crever » : du point du vue des mots choisis, de la découpe des vers, de la mise en forme, tout y est. J’ai interprété ce passage comme une explosion parce que les mots mis en avant par les coordinations « et », « ou » m’ont percutée : « écrire », « créer », « crever ». Pas d’autre alternative que l’écriture et c’est le silence qui m’apparaît comme le précédent de ce cri déchirant.


YES BIS !!! je re-crie, pardon. Merci d'avoir perçu ça. C'est idiot de remercier un ressenti mais merci d'y avoir lu ce que je voulais y mettre malgré le reste et les imperfections, ce ressenti me fait du bien parce qu'il signifie (comme le ressenti de Lunar-K) que malgré quelques détails perfectibles mon intention première est compréhensible par certains. Et là, je me sens directement mieux, non pas sur ma capacité à créer du bon, mais sur ma capacité à vouloir continuer de créer.

Citation :
C’est ce qui sauve ce poème de l’artifice.


Là j'ai juste envie de t'embrasser.

Je te remercie de ta lecture, et de ton commentaire. Je peux m'accrocher y a une résonance à ce que je fais quelque part! On me comprend... :)

@diva-luna

Encore toi :)))

Bon je pense qu'on a discuté des yeux ;)

Citation :
"miasmes adipeux" est pour moi une image trop forte, en fin de compte je ne trouve pas qu'elle apporte quelque chose à cette strophe dont le silence est ici oppressant, ce qui suit démontre bien cet aspect d'une matière invisible et compressante.


Automatisme d'écriture mea culpa, j'arrive pas à me défaire de ces miasmes adipeux. Je trouve que c'est tellement fort dans l'image et les sensations qu'ils renvoient que je trouve pas de correspondance plus forte pour décrire des trucs gras et répugnants sortant de nulle part pour venir boucher des trucs tous petits comme des pores... faut que je cesse de m'auto-recycler. Aaaaaah.
Bien vu!

Citation :
je visualise le narrateur dans un état de torpeur, apathique. c'est là que mon interprétation à changer car au départ j'ai pensé à un mourrant.


Intéressant. Pour ceux qui me connaissent, j'ai rarement un seul sens dans mes créations poétiques (même en nouvelle je pars tjs dans des délires psycho machins) et là, tu es la seconde personne qui fait un parallèle, et oui. Effectivement. La correspondance au mourant y est clairement. Merci, donc, même furtivement, d'avoir capté cette ambiguïté. (Tyler Durden, enfoiré, les hologrammes fonctionnent vraiment!!! )

Citation :
quelque chose manque et je ne sais pas quoi. peut-être est-ce ces infinitifs qui marquent une distance avec le lecteur., ou peut-être parce que le narrateur est trop ancré sur lui-même.


On y revient. C'est le rapport au repli sur soi dû à l'indigestion je pense. Le fait que j'aie voulu le laisser à l'état de nausée/régurgitation... je sais pas, j'y réfléchis, merci.

Et encore bien merci pour ton commentaire et ta lecture.

@Estelle   

Sors de ce corps!

@Jano   

Citation :
On a presque l'impression que la mise en page est plus importante que la teneur du message.


Presque... elle est complémentaire au point de l'illustrer, de ne faire qu'un avec le texte.

Citation :
Maintenant je suis plus dubitatif sur le fond qui ne me parait pas d'une grande portée philosophique. Beaucoup de vers qui recherchent davantage à briller qu'à porter un véritable sens.


J'espère que ce forum t'en dit un peu plus. Sinon... euh... beuh, je sais pas.

Merci en tout cas de ta lecture et de ton commentaire :)


et dans l'absolu et pour résumer :

Contribution du : 10/08/2011 14:31
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Re : Indigestion de silence... pourquoi pourquoi pas...?
Visiteur 
Citation :

Estelle a écrit :

Est-ce que vous auriez une autre manière de dire la chose (je vous demande pas de réécrire mon poème hein, juste de m'orienter vers une autre façon d'imager cette perception toute particulière qui me semble aussi importante que les 6 vers mono et bisyllabiques à la fin et tout... hum)?
Histoire que je puisse tenter de rebosser le passage pour qu'il soit plus esthétique ou en tout cas, plus abordable à un esprit qui serait tourné autrement que le mien, heureux esprit que ceux-là...


houla, vous avez pas lu ma présentation en salon d'accueil
perso, j'aurais supprimée cette image, oui, oui, je fais dans la facilité

Contribution du : 10/08/2011 17:05
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Re : Indigestion de silence... pourquoi pourquoi pas...?
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Moi je trouve qu’elle a son importance cette image parce qu’elle met en lumière le paradoxe propre à la création.

Cette fameuse dissociation d’être dans son corps tout en étant en dehors de ce corps, me rappelle fortement ce phénomène de l’inspiration. C’est cette voix qui compose avec la mienne sans que je ne sache vraiment d’où elle émane. Elle est en moi physiquement parce qu’elle recouvre ma tonalité vocale sans pour autant s’intégrer au flot de pensées dont elle semble émaner tant elle est par nature particulière et c’est à cela que je la reconnais.

De fait, cette image éclaire, d’après moi (enfin c’est comme ça que je le comprends), le processus de la création qui a son mystère. D’où l’emploi très judicieux de l’image pour en rendre compte. Peu importe de comprendre intellectuellement l’image qui traduit un phénomène de toute façon mystérieux. C'est d'ailleurs ce qui, selon moi, constitue la justesse de cette image.

Contribution du : 10/08/2011 17:48
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Re : Indigestion de silence... pourquoi pourquoi pas...?
Visiteur 
Citation :

diva-luna a écrit :
Citation :

Estelle a écrit :

Est-ce que vous auriez une autre manière de dire la chose (je vous demande pas de réécrire mon poème hein, juste de m'orienter vers une autre façon d'imager cette perception toute particulière qui me semble aussi importante que les 6 vers mono et bisyllabiques à la fin et tout... hum)?
Histoire que je puisse tenter de rebosser le passage pour qu'il soit plus esthétique ou en tout cas, plus abordable à un esprit qui serait tourné autrement que le mien, heureux esprit que ceux-là...


houla, vous avez pas lu ma présentation en salon d'accueil
perso, j'aurais supprimée cette image, oui, oui, je fais dans la facilité


oulà alors je pense qu'on bossera jamais ensemble.
Moi si on réfléchis pas un minimum en me lisant, je vois pas l'intérêt.

Cyrielle, merci, j'aurai pas pu dire mieux.

Contribution du : 11/08/2011 23:51
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Re : Indigestion de silence... pourquoi pourquoi pas...?
Visiteur 
Citation :

Estelle a écrit
oulà alors je pense qu'on bossera jamais ensemble.
Moi si on réfléchis pas un minimum en me lisant, je vois pas l'intérêt.


qui t'as raconté que je n'ai pas réfléchis à ta demande? je ne peux pas te donner de solution en un claquement de doigt.

vraiment j'ai essayé mais "si j'ouvre les paupières je pourrais voir par mes propres yeux..." n'est pas qu'une phrase, c'est un ressenti, une sensation, la votre, donc que dire? "si j'ouvre les paupières je verrais l'ombre". c'est nul et je suis sûr loin de décrire votre sensation.
mais bon j'avoue qu'à force d'en parler et de relire cette phrase je l'a trouve pas si ridicule, car c'est pas un juste regard mais une sensation.
donc n'hésitez pas à me redemander conseil

Contribution du : 12/08/2011 08:04
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