Je voudrais commencer par remercier les commentateurs qui ont accepté de jouer le jeu avec moi pour rassurer Widjet en lui faisant croire que c’est vraiment lui qui a la plus grosse… ou la plus longue, plutôt. Vérifions pour ne pas dire de bêtises !

Citation :

Je m’en veux énormément de n’avoir pas eu le temps de mettre JAC, Brabant et Alexandre dans le coup, car leurs commentaires détruisent déjà cette légende que nous avons essayé de construire ensemble. Je présente donc mes excuses à ceux qui ont malgré tout accepté de consacrer un peu de leur temps pour tenter de construire la légende de Widjet. Nous avons échoué et c'est ma très grande faute. Naturellement, je présente aussi mes excuses à Widjet lui-même. Je t’assure, Widj, que j’ai pourtant essayé de faire de mon mieux pour ton bien être. Pardon ! Pardon ! Pardon !



Bon, pour redevenir sérieuse, Alexandre et Palimpseste ont très bien exprimé les raisons d’être de ce texte :

Citation :

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Voici quelque temps, précisément, j’avais proposé des contraintes à MonsieurF, Grand Maître de l’atelier d’écriture de textes sous contraintes. Il s’agissait de caser dix expressions argotiques (d’où la raison de leur présence avec leurs significations, sous le texte).
J’ai commencé à écrire un petit texte avec ces contraintes. Comme je lisais, à la même époque, « Sur la route » de Jack Kerouac, cette lecture et l’exercice d’écriture se sont télescopés pour produire « Double six ». Hélas, je me suis retrouvée avec un texte de 6000 signes, bien au-delà des 2500 permis par l’exercice. J’ai donc décidé de garder le texte et de le proposer dans le circuit classique. Au passage, je remercie bien vivement le CE, car j’avais envisagé qu’il refuse de publier le texte pour ces raisons, ce que j’aurais compris sans peine, étant donné qu’il est né de ces exercices d’écriture.



SUR L’ABSENCE D’HISTOIRE :

C’est ce qui a majoritairement déplu. A moins de n’y avoir rien compris du tout, je considère « Sur la route » comme une collection de tronçons de highways et de haltes sans réelle histoire. On pourra bien dire ce qu’on voudra sur Kerouac, le mouvement beat qu’il aurait engendré, les hippies, mai ’68 etcetera, qui auraient porté l’espoir d’un monde nouveau, je n’y vois personnellement que le verso du nihilisme, la face « américaine », dirons-nous. De mon côté de l’Atlantique, je vois surtout du nihilisme gris, noir, poisseux, douloureux, offrant à l’occasion à la littérature ses plus beaux moments de poésie, un nihilisme introspectif, misanthrope, plaintif, analytique. Du peu que j’ai lu, l’exemple extrême en est Louis Ferdinand Céline. Du côté américain, je vois surtout un nihilisme en couleurs, épicurien, extraverti, se moquant de tout et fuyant en avant un désabusement qu’on ne veut pas voir dans le rétro (comme Kerouac sur la route), en somme assez proche des cyniques de la Grèce antique, ne cherchant pas les effets littéraires complexes, mais pratiquant au contraire un humour volontiers lourdaud, très immédiat, se moquant de lui-même alors que l’européen cherche à sublimer sa douleur. Toujours du peu que j’ai lu, l’exemple extrême en est Charles Bukowski.
Personnellement, j’adore ces deux extrêmes. Dans les deux cas, on part de nulle part pour arriver nulle part. Je prends des plaisirs très différents, mais néanmoins d’intensités semblables à découvrir la recherche littéraire d’un auteur français ou la vanne « comics » d’un américain (je ne généralise pas, bien sûr, je ne me base que sur ce que je connais, c’est-à-dire peu). Il est très difficile voire impossible de le savoir vraiment, mais je crois que si je n’en avais pas été l’auteur, j’aurais aimé lire « Double six ». De ce point de vue, je suis donc contente.

Je partage globalement l’avis d’Alexandre au sujet de « Sur la route ». Il y a quelques passages qui m’on vraiment plus, dont quelques phrases m’on fait tordre de rire, mais il faut se farcir beaucoup de longues routes pour avoir droit à quelques haltes amusantes. En proposant « Double six », j’espérais proposer une telle halte sans la longue route qui la précède et la longue route qui la suit.

Ne cherchez pas d’histoire dans ce texte, vous ne la trouverez pas !
Ne cherchez pas de bouleversement philosophique dans ce texte, vous ne le trouverez pas !
Oubliez un moment que vous êtes Français ! Détendez-vous ! Souriez, n’ayez pas peur, vous n’êtes pas filmés !


Merci à ceux qui ont pris un moment pour lire et commenter ce texte et bien entendu à ceux qui ont pris du temps pour le corriger.

Oui, c'est vrai que ton personnage est plus "beat" que le gars de "duel" ! Je l'avais mentionné, c'était surtout pour le décor carton-pâte de ta nouvelle que j'aimais beaucoup et qui me rappelait le mec de "duel".
A la réflexion, si j'avais à refaire mon commentaire, je dirais que ton personnage est un concentré de kérouac, de "duel" et du petit Holden Caulfield de l'attrape-coeur...
Je regrette qu'une suite ne soit pas d'actualité... heu, mon anniversaire, c'est le 29 septembre... au cas ou.

JAC

Mince, y aurait aussi du Salinger là-dedans ?
Si c'est le cas, c'est pas fait exprès, mais ça me va.
Quant à "duel", je ne connais pas. C'est manifestement une lacune à combler.

Ton anniversaire est le 29 septembre ?
Bon, ben, je te souhaite déjà un très joyeux anniversaire.
J'ai remarqué que, parfois, un commentateur généreux réclame la pareille sur l'un de ses propres textes (pour rire, bien sûr !), alors souhaiter un joyeux anniversaire me semble être un tarif plus raisonnable et intellectuellement plus intéressant.

Cela dit, j'aurais été bien en peine de te filer un Exceptionnel sur l'un de tes textes, vu qu'il n'y en a encore aucun. C'est prévu ?
En y regardant encore de plus près, je m'aperçois même qu'il s'agit ici de ta première intervention en forum. J'en suis très honorée.

Une suite ? A "Double six", tu veux dire ?
Bof, je sais pas, à part toi et un ou deux autres, je n'ai pas l'impression qu'il y ait beaucoup de clients pour ce genre de choses.
J'aime bien écrire, mais j'aime bien aussi être lue.
D'ailleurs, je ne voudrais pas donner l'impression que je saute sur ton intervention pour faire de la pub pour mon texte; aussi, je me propose de faire de la pub pour un autre : "Moïse et Camille" de Mogendre. A l'heure qu'il est, il n'a que trois commentaires et je trouve qu'il mérite beaucoup mieux.

J'essaierai de donner une suite, ou une certaine forme de suite, pas tout à fait dans le même genre, et j'essaierai de calculer mon coup pour qu'elle apparaisse le 29 septembre, mais ça ne dépend pas que de moi.

Ben oui, une suite à double-six... il était paumé à souhait comme personnage ! Mais pas trop, et bien attachant... Mais tu as raison, on ne décide pas en matière d'écriture, c'est plus compliqué que cela.

en tout cas je vais suivre tes conseils et allez voir un peu ce couple infernal que tu me préconises...

merci pour ta réponse et pour tes vons bœux...

le ch'ti nouveau.

Citation :

Ce que je voulais surtout dire, c'est que moi je propose, mais que c'est le CE qui dispose, ou la sélection GL. Quant à calculer une sortie, déjà conditionnelle, pour le 29 septembre, ça me semble hors de ma portée, mais j'essaierai quand même.
Le machin dont je parlais est déjà écrit. Je n'en dis pas plus, because anonymat.

Remarque, une suite à "Double six" pourrait me tenter, ou plutôt un court roman dans la même veine, histoire d'exercer ma plume et parce que j'ai aimé écrire ça. Mais ça resterait essentiellement un exercice, d'une part parce ça ferait quand même un peu trop "Sur la route" (roman que, par ailleurs, j'ai plus que moyennement aimé) et, d'autre part, parce qu'on ne peut pas dire que ce genre de choses emporte l'adhésion de la foule en délire.
Cela dit, écrire un roman pour JAC, Brabant et Alexandre, ce serait déjà plus que pas mal. Alvinabec pourrait même peut-être être une lectrice, qui disait pouvoir aimer si c'était plus long et surtout si ça racontait une véritable histoire.
A réfléchir...

Oh, mais que vois-je ?
Un texte de JAC a paru aujourd'hui.
En plus, c'est très court, je devrais pouvoir caser une lecture dans la journée.
Mais je te préviens : j'ai déjà sorti deux Exceptionnel en une semaine et je ne compte pas en faire une habitude.
Si je n'aime pas ton texte, je n'hésiterai à pas le dire et noter en conséquence. C'est la règle du jeu.
Mais bien évidemment, j'espère que je l'aimerai.

Une suite à "double six" ?

Tu veux mon avis, l'amie ?

W

Citation :

Humm...Tu souffres d'une brabantite aigüe, toi...

Pas bon ça, pas bon...

W
(j'ai fini ma première partie de vacances, j'ai le droit de faire chier nan ?)

Eh ben, t'étais pas en vacances, toi ?
Y a de l'internet, dans le bled où t'es ?
J'en avais profité pour déblatérer sur ton compte, en loucedé.

Ton avis, je le connais et je m'en tamponne amicalement !
T'as aucun goût, tu n'y peux rien, je ne vois pas pourquoi je te le reprocherais.

Bien sûr, pour le reste, tu te débrouilleras avec Brabant, j'ai rien à voir dans votre histoire.
Mais tout de même, moi qui suis une fine observatrice de la vie onirienne, j'ai vu plusieurs fois Brabant sortir du Faible ou même du Très Faible. Comme quoi, il a une panoplie, ce garçon. C'est pas comme certains, qui ne font que semblant d'être en vacances, et qui s'imaginent parcourir mille bornes en allant du Moyen- au Moyen+. Allez, je rigole, et j'exagère. C'est juste pour rétablir un peu d'objectivité sur MON fil.

Une réaction stonytruante, comme j'aime !

W

Bonne maladie la brabantite, je vois qu'elle se propage... Encore un petit effort et elle contaminera Widj'...

Peste !

:D