Amis du pays d’Oniris, bonjour !

Je tiens à remercier chaleureusement tous les lecteurs qui se sont penchés sur ma nouvelle « Coup de froid, coup de blues, coup de rouge. ». Le fait qu’elle n’est pas été sectionnée n’enlevant rien au travail de lecture effectué, c’est la règle du jeu et je l’accepte bien évidemment. D’autant plus que, comme dirait ma grand-mère, cette nouvelle ne cassait pas trois pattes à un canard.

Le refus était accompagné d’un commentaire qui, lui, m’a surpris.

Extraits : « Écrire toute une Nouvelle rien qu'avec des détails insignifiants, faut oser ! ... C'est un peu court tout de même ! … surtout de cette prégnante sensation de vide.»

Deux points d’exclamation dans ce commentaire… pourquoi ce ton insultant, pourquoi tant de haine ?

Il est évident que Pepito « osera » encore écrire des nouvelles avec ce que bon lui semble, là n’est pas le problème.

Imaginons plutôt que ce commentaire accueille le premier texte d’un nouvel arrivant. Un auteur peu au fait de la manière dont on doit prendre les commentaires Oniriens. Un auteur dont le seul contact avec Oniris restera « ce » commentaire… Un auteur qui va s’en aller en pensant que «nous tous», sur ce site, sommes de drôles de péquins prétentieux. Comment saurât-il, qu’en fait, la liste de membres capables d’écrire ce genre de commentaire se compte sur le doigt d’une main, le majeur ?

Car je peux dresser une liste longue comme le bras de pseudos d’Oniris que je considère incapables d’écrire ce genre de commentaire et je ne veux surtout pas connaitre l’auteur de celui-ci. Qu’il réfléchisse juste à l’inutilité de blesser un auteur aussi amateur que lui-même.

En attendant, bonne continuation à tous.

Pepito

Le commentaire en entier est :

Citation :

Il marque des défauts et des qualités, le ton peut sembler familier mais c'est quelque chose de difficile à doser, certains pourraient se sentir insulté par un excès de froideur tout autant. Les points d'exclamations reflètent une émotion de lecture, dans ce cas là une déception, mais c'est mieux qu'une autopsie, peut-être ?

Sans ce lecteur là, le refus se serait fait sans aucune remarque.

Je viens de lire la question de Pépito ci-dessus : " ... pourquoi ce ton insultant, pourquoi tant de haine ? "
Peut-être suis-je dans l'erreur mais depuis pas mal de temps, j'ai le sentiment qu'une certaine déformation professionnelle est responsable de la teneur de certains propos : s'ils peuvent être griffonnés sans problème sur la copie d'un élève sans risquer la révolte , quoique ... , ici nous sommes quand même un bon nombre d'adultes sur ce site et cette attitude professorale n'est peut-être pas la meilleure à adopter pour permettre aux auteurs de progresser. On ne s'adresse pas à des adultes comme à des collégiens.
Ceci est ma réponse à votre "pourquoi" Pépito. Je ne prétends pas qu'elle est la seule, la vraie mais c'est celle qui me vient à l'esprit. Je risque peut-être l'exclusion du site pour avoir "osé" )) ...

Tout à fait d'accord Marite !

J'aurais aimé quelque chose de plus consistant que ce met trop léger.

Et belle approbation de david, grand expert modérateur :

le ton peut sembler familier mais c'est quelque chose de difficile à doser

Ah oui zut, vraiment très très difficile à doser... !

Bonne idée de donner des "conseils" sur le comment bien commenter, il y en a trop de commentaires sur Oniris, on frise même l'engorgement à chaque publication.

Sic transit gloria mundi...

Pepito,

Je vous comprends très bien. Lorsqu'on a produit un travail, ça n'est jamais agréable de le voir dévalorisé en une phrase, quelle que soit par ailleurs l'appréciation de fond du commentateur sur la qualité du texte. On doit être quelques uns, ici, à connaître ce genre de déconvenues, dont on met quelques minutes ou quelques jours à se remettre, selon le cas. Chacun, en tant qu'auteur, met le curseur de sa sensibilité où il le peut. Chacun aussi, en tant que commentateur, met le curseur de son tact où il le peut. En tant qu'auteur, je reconnais que le curseur de ma sensibilité est placé assez haut. Il est aussi probable qu'en tant que commentatrice, il puisse arriver que je ne mette pas le curseur de mon tact au bon endroit, la diplomatie n'étant pas mon métier ni même une vocation. Votre colère (le terme est peut-être trop fort; disons votre agacement) est donc facilement compréhensible et le fait de l'exprimer aussi. Je l'ai fait moi-même récemment. De plus, en tant que lectrice, je n'exige pas forcément un texte "à histoire". Je peux prendre du plaisir seulement en me laissant bercer par des mots bien agancés ou une bonne vanne bien placée. Je vous comprends donc doublement.

Ceci vous permettra peut-être de comprendre aussi ce qui suit.

Relisez votre com sur mon texte "Double six" ! Je pense comprendre qu'il s'agit d'humour, un peu calqué sur celui du texte, d'ailleurs.
Néanmoins...
Ce texte a été écrit rapidement. Je ne m'y suis pas beaucoup investie. Il ne m'a donc fallu que quelques minutes pour digérer votre com et je n'en ai rien dit. Si j'avais passé six mois à l'écrire, j'aurais sans doute réagi différement et peut-être vous l'aurais-je fait fait savoir. Le curseur de votre tact était curieusement placé pour le coup, mais, heureusement pour moi, le curseur de ma sensibilité était placé assez bas sur ce texte.

Jac, vos insultes démontrent que vous ne connaissez pas du tout le circuit des textes sur ce site.
Par ailleurs, si, lorsqu'on propose un texte sur Oniris, on sait très bien qu'il peut être refusé à la publication.

La toile fourmille d'autres sites où vous trouverez certainement votre bonheur.

Perle, organiris.

Qu'est-ce que c'est que cette manie, que de toujours montrer la sortie, dès qu'un auteur s'existentialise ?

ça me fait penser à Chevènement : "Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne".

Si ça peut te rassurer, Pépito, t'es pas tout seul. Je crois que la grande majorité des Oniriens s'est trouvé confrontée à des refus qui leur ont semblé inexplicables. Pour ma part, j'ai l'impression que, dès que quelqu'un se sent un peu à l'aise sur le site, on le sanctionne comme pour lui montrer que ce n'est pas lui qui décide, c'est une façon de remettre les gens à leur place.

Ce qui me gêne, moi, c'est cette question d'anonymat. Si on sait qui nous jette, on peut se dire : Oui, bon, d'accord, etc... etc... . Ceci dit, je me tais, on va me montrer la sortie !

:)

JAC,

J'aime bien ce que tu écris. J'aime bien l'ambiance que tu installes subtilement dans un texte, sans pour autant que j'aie besoin d'y trouver une quantité de péripéties qui en ferait une nouvelle dûment estampillée par les vrais constructeurs d'histoires. Je me fous de la chute si tout ce qui précède m'a donné du plaisir de lecture. Je pourrais me satisfaire de la description d'un mec qui mange une pomme si cette description était emprunte de poésie, ou d'humour, ou de cynisme, ou de plein d'autres choses ou de toutes ces choses à la fois.
Evidemment, j'aimerais bien qu'il en soit ainsi de tous les autres lecteurs, pour ne receuillir que les avis de gens qui partagent mes goûts. Je saurais que si ceux-là n'ont pas aimé mon texte, c'est que j'ai vraiment déconné. Pour ce qui concerne les autres lecteurs, je n'ai que la confirmation que nous ne partagons pas les mêmes goûts. En somme, il faudrait qu'il existe un site avec que des gens comme nous, que nous restions entre nous. Hélas, ce site n'existe pas, à ma connaissance, et je crois qu'il y a très peu de chances pour qu'il existe un jour. Alors, il faut bien se "satisfaire" d'Oniris. Et puis, de toutes façons, cette vision est un peu simpliste. La réalité est bien plus complexe que ça. Pourrait-on évoluer sans l'avis de ceux qui ne lisent pas comme nous ? Peut-être que oui, peut-être que non. Je n'en sais rien.

"J'aurais aimé quelque chose de plus consistant que ce met trop léger." est une phrase qui te choque.
Si j'avais reçu cette phrase comme unique commentaire d'un texte refusé, probablement que j'en aurais eu un peu gros sur la patate.

Si j'avais reçu "Du coup, je vais m'abstenir de noter... ça vous fera les pieds et vous encouragera à nous commettre bientôt un vrai texte, avec des morceaux d'histoires dedans, au lieu de ce 0%" pour unique commentaire d'un texte refusé, j'aurais été vraiment en colère (déjà que come ça...).

Mais si j'avais reçu, pour unique commentaire d'un texte refusé, cette phrase de Pepito : "V’la une couillonade qui vaut pas bernique", je ne crois pas que ma réaction aurait été différente.

Si tu avais reçu pour unique commentaire sur ton texte "A dire vrai" (en supposant qu'il eût été refusé), cette phrase de Pepito : "On en dégusterait beaucoup plus", quelle aurait été ta réaction ? Evidemment, le verbe déguster ajoute au positif et donc à la diplomatie, mais le fond est-il réellement différent de celui de la phrase qui pose question ici ?

Quant aux "hyérogliphes" de David, je partage ton peu de goût pour ce genre de textes, mais il y une chose que j'admire chez lui : malgré qu'il en ait déjà pris plein la gueule, maintes et maintes fois, il n'a jamais fait état, à ma connaissance, de sa mauvaise humeur. Personnellement, je ne crois pas que j'en serais capable.

Bon, on parle ici d'un texte refusé, dont on pourrait regretter que le refus ne soit motivé que par un nombre trop restreint de personnes. Quelle serait la solution ?
Publier TOUS les textes ? Si cette solution était adoptée, je trouverais beaucoup moins d'intérêt à Oniris, et peut-être même plus aucun. D'une part, je n'ai pas envie de me farcir tous les textes proposés et, d'autre part, le fait de me frotter à un "jury", même avec la part d'aléatoire que cela comporte, fait partie du challenge qui me motive.
Pour bénéficier d'un pannel plus étendu d'avis, une autre solution serait d'avoir un plus grand nombre de lecteurs en EL. Cela ne dépend finalement que de nous. Moi y compris, je le sais.

JAC et Pepito, ne vous découragez pas. J'aimerais encore lire des textes de vous.