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Présentation du "labo" Hors Siècle
Maître Onirien
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Sincère gratitude à vous lecteurs, commentateurs, correcteurs qui avez porté attention à ce texte, permis sa parution.

Sa forme mi-nouvelle mi-poésie le destine à la catégorie "laboniris", ce qui engage l'auteur à offrir aux lecteurs une présentation de sa démarche peu après la publication du texte. Ce que... voici :

L'intention
- témoigner du lien entre la folie de la guerre et la folie qui en résulte chez l'humain, qui va rencontrer violence à nouveau..."de l'interaction entre la grande Histoire et la petite histoire des familles"...
- traduire la curiosité du phénomène de transmission, d'une génération à une autre, même lorsque rien n'est raconté
- tenter de toucher en rendant sensible la fêlure qui existe - qui sait ? - en chaque être humain


Le titre
Le mot "siècle" s'entend surtout comme "la vie d'ici-bas", mais sans connotation religieuse. Hors siècle : ce qui traverse les siècles (générations) de façon invisible, quels que soient les choix inscrits dans une époque, ou une vie.


Structure du récit :
Trois parties, et un épilogue.
Trois regards, et les images/souvenirs qu'ils véhiculent.
Trois vies : la petite-fille (1ère partie) - son arrière-grand-père vu par son fils (2ème partie) - son grand-père (3ème partie).
Le regard de la petite-fille remonte le temps (1er narrateur): elle lit dans les yeux de son grand-père (2ème narrateur), comme lui a lu dans ceux de son père.
L'histoire commence par le message reçu par l'enfant, de son grand-père ; elle finit par le même message, transmis du point de vue du grand-père.

Trois histoires distinctes où se faufile pourtant une aliénation commune : cette crispation traumatique autour de la vision d'une violence trop grande... une invasion qui va "priver" de leur existence les deux aïeux... et mettre à mal sa raison de vivre à l'enfant née deux générations plus tard.

L'épilogue en appelle à se rapprocher de ce qui est vivant en soi plutôt que subir des violences ou les perpétuer ; illusoire et puéril espoir que cela pourrait, dans des siècles et des siècles, faire taire des guerres.


Construction :
Dans chaque partie, le narrateur s'exprime dans trois "registres" différents :
- le réel (police normale) = les faits, avec les pensées et réflexions qu'ils suscitent
- le souvenir (italique) = les sensations, avec leurs émotions reliées
- l'inconscient (gras,italique,en retrait) = les pensées inavouées, ce qui n'advient qu'en images, en sons

Génèse :
Un souvenir d'enfance - l'ultime échange de regards lors de ma dernière rencontre avec mon aïeul... souvenir visuel, charnel, émotionnel, corroboré par des données généalogiques et quelques éléments de l'histoire familiale.

Je dois la publication de ce texte à deux soumissions préalables sur Oniris, dont les refus m'ont incitée à retravailler;
Je la dois surtout à l'accompagnement attentif d'une équipe d'oniriens très généreux, jointe aux lecteurs et membres du comité de sélection, vers qui va ma reconnaissance en particulier.

C'est aussi une première tentative pour passer de la poésie à la narration : une étape, via le Laboniris avant de détailler éventuellement des personnages, des scènes... suivant l'accueil que vous, commentateurs, en ferez.
...

Tous les commentateurs-évaluateurs que je viens de lire sont déjà forts constructifs - qu'ils soient positifs ou négatifs
je l'assure d'où : merci d'avoir consacré de votre temps à commenter. Je clos cette "explication de texte" pour vous consacrer mes réponses dans un prochain "post".
MissNode

Contribution du : 31/05/2013 20:42
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Re : Présentation du "labo" Hors Siècle
Maître Onirien
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Bonsoir Miss Node ! Il me semblait effectivement avoir lu certaines parties de votre récit, en espace-lecture très certainement, mais je ne me souviens plus si j'avais fait un commentaire.
Le texte présenté aujourd'hui est autrement plus intense, vrai et percutant que ce qui me restait en mémoire.
Je vais prendre le temps demain de lire, à tête reposée vos explications. Je les ai survolées ce soir mais elles méritent une attention soutenue. Merci de nous les avoir données.

Contribution du : 31/05/2013 21:31
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J'aimerais être esprit pour traverser l'espace et modeler le temps, à jamais, à l'infini.
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Re : Présentation du "labo" Hors Siècle
Maître Onirien
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Citation :

MissNode a écrit :
Je dois la publication de ce texte à deux soumissions préalables sur Oniris, dont les refus m'ont incitée à retravailler;
Je la dois surtout à l'accompagnement attentif d'une équipe d'oniriens très généreux, jointe aux lecteurs et membres du comité de sélection, vers qui va ma reconnaissance en particulier.

C'est aussi une première tentative pour passer de la poésie à la narration : une étape, via le Laboniris avant de détailler éventuellement des personnages, des scènes... suivant l'accueil que vous, commentateurs, en ferez.
...
MissNode



Je ne le dirais jamais assez, travail et persévérance sont les maitres mots de la réussite.

Bravo miss !

Contribution du : 01/06/2013 08:59
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L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement !
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Re : Présentation du "labo" Hors Siècle
Maître Onirien
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non ! pitiéééé plus de travail ! Quel bourreau ce Wan !

Vos observations sont toutes vraiment précieuses. Sincère respect pour le temps que vous avez consacré à lire, puis à commenter.

Je tente quelques explications globales sur le déroulement de l'histoire avant de répondre à chacun.

(1ère partie - 93/2000) A l'occasion d'une fête familiale, une femme laisse émerger le souvenir de sa "rage d'enfant". De scène en scène, elle remonte dans sa mémoire jusqu'aux adieux à son grand-père dans un asile. Elle lit dans ses yeux des images
lourdes, jusqu'à cette scène-clé de ce grand-père qui découvre son propre père agonisant.

(2ème partie - 39/45) Le grand-père est à peine majeur (21 ans) lorsqu'il découvre son père, et lit dans ses yeux les horreurs de la "grande guerre". Il vacille, cherche à retrouver ses repères avec les photos dans le grenier, mais revient au manque de son père, aux souffrances de guerre. C'est trop pour un seul homme: il fuit son pays.

(3ème partie) Au détour du sentier, l'amour l'attend, il se marie, l'annonce d'un fils réactive chez lui la peur d'être un homme, de partir à la guerre quand on est père, il devient alcoolique et s'enfonce dans la squizophrénie. A la fin de sa vie, il délivre une "alerte" à sa petite-fille, dans un regard : ce qui est violent fait de victimes les bourreaux, contre eux-mêmes ou contre autrui.

(4ème partie) La femme adulte émerge de ses souvenirs, se libérant, en quelque sorte, d'un "serment familial" à taire la violence et comment elle s'exerce via la guerre ou la folie... Elle se prend à rêver que "cultiver son propre jardin" soit l'unique
préoccupation, un jour, des humains et qu'ainsi ils éviteraient la guerre.

Bien entendu, il ne m'échappe pas une seconde que cette construction tarabiscotée fasse un effet bigrement intello-snob... !
Ma démarche suit un seul impératif : chercher à coller le plus authentiquement possible à un témoignage autobiographique.
Preuve, dans cet écart, que la réalité dépasse parfois la fiction.

Toutes vos observations sans exception sont riches d'enseignement ; elles convergent pour moi vers une même direction : oser faire un véritable récit, oser faire vivre
les personnages, construire les scènes que je résume ici.
Je vous rassure, je ne vous ferai pas le coup deux fois : je ne publierai pas sur Oniris ce roman hypothétique huhu !
Merci.

Contribution du : 04/06/2013 01:07
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Re : Présentation du "labo" Hors Siècle
Maître Onirien
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@Socque: cramoisie je suis... ça fait plaisir que tu abondes dans "les grands aussi sont victimes de leur histoire" ; je n'ai pas su faire ressortir ce propos. Le dernier passage que tu as trouvé plus faible : je ne l'ai quasi pas retravaillé après l'avoir extirpé à coup d'écriture automatique...(cf.@matcauth) t'es quand même implacable, hein, pas moyen de buller peinard avec toi !

@Wancyrs: une trouvaille ton "de pupilles à pupilles", car c'est vraiment de cette sensation qu'est né le souvenir, puis le texte. C'est le grand-père, qui boit, et qui s'en va sur les chemins, "travailleur journalier", ça n'est plus l'enfant. Le regard de la narratrice s'arrête à la fin de la 1ère partie : ensuite, c'est le regard de son grand-père qui raconte ce qu'il a vu, puis vécu ; à la fin, c'est la narratrice à nouveau. hum... je mettrai des panneaux, promis, un prochain coup !

@Marite: j'admire votre intuition dans ce texte que je reconnais particulièrement opaque.J'en suis touchée. Ainsi que de vos appréciations.Vous avez une sacrée mémoire, de vous souvenir des premiers essais présentés "morcelés", avec tous les textes que vous devez voir passer !

@Matcauth: c'est en écrivant la trame ci-dessus que j'ai compris votre critique et votre sensation de "poudre aux yeux" : "ça fait construit" et non "senti". Or, je peux me camoufler en lançant de la poudre aux yeux, mais pas là : je n'ai écrit qu'une seule fois dans ma vie sur l'horreur de la guerre et c'est là ; et ça vient d'un entraînement à l'écriture automatique. Je n'ai jamais su pourquoi j'ai éprouvé le besoin d'écrire ceci... jusqu'au moment où j'ai reçu des résultats et conclusions de recherches généalogiques entreprises bien après ces écrits (ceux en gras majoritairement)
Le texte a donc été écrit : sur la base d'un souvenir de regards + en y insérant des passages d'écriture automatique (retravaillés en écriture poétique).

@Brabant: Bingo pour les trois générations depuis le "poilu" et aussi pour l'estimation des dates !"pourquoi ne tourne-t-on pas la page ?" c'est que cette 2ème partie est la "scène-pivot" d'une chaîne familiale, là c'est l'adulte de 39/45 qui parle en fait.
Mais j'entends la question quand même et "l'incantation" est là pour inciter à sortir de la complaisance morbide. Merci de votre appréciation et votre attention.

@Acratopege: oui, je le reconnais, c'est une "nébuleuse" ce texte. Une étape pour voir, via Oniris et vos observations, si un roman serait juste hors de propos ou serait, au contraire, la seule forme indiquée pour signaler les pistes clairement. Merci pour le "tableau baroque" et votre appréciation.

@Iktomi: vous aussi vous usez du terme "poudre aux yeux", ce que je ne peux prendre pour un hasard ; aussi je considère avec sérieux vos "sophistication"et "prétention", tant il est vrai que l'hermétisme peut passer pour telles. Ensuite, "pose éthérée" et "artifice" je ne prends pas, je vous les laisse (voir mes explications qui partent de sensations charnelles). Merci pour "loghorrée" voyez je suis moins stupide qu'avant votre intervention : j'ai toujours cru que ce terme signifiait "diarrhée". Quant à vos ancêtres méritants, vous parlez juste pour les vôtres, sans doute, car "pauvres ancêtres, il méritaient mieux que ça" n'est, bien entendu, pas plus prétentieux que blessant : chacun étant libre de son propre style, peu me chaut que le mien vous hérisse.

@Jano: merci pour votre réflexion sur la colère et la peur, qui pourrait être poursuivie : Et si la colère venait de la peur ? Je vous remercie de vos compliments sur mon écriture et la construction du récit, qui me donnent des repères sur lesquels m'appuyer.

@Lariviere: là aussi, cramoisie... ça fait du bien que tu aies perçu "aucun manichéisme" car effectivement, il m'est difficile d'émettre des jugements sur ces vies. Je suis bien aise que le récit te "bouleverse".

@Ludi: vos conseils quant à la prose plutôt que la versification m'intriguent, m'interrogent, m'interpellent, merci de votre sincérité quant à la typographie, ce qui est aussi une indication intéressante. Je confirme que la peur d'être exclue, seule, à part de ses pairs peut être très active quand on est fillette ; après, c'est ma façon grandiloquente de le traduire, qui peut faire décalé ? Quand le grand-père parle de lui, son "sentier est perdu"
son sentier "a suivi les pas de celui (son père) qui est parti dans la nuit (la mort)". Merci pour toutes vos appréciations.

@Costic: j'ai plaisir à lire ta perception de sensualité/éléments/émotions qui est l'endroit d'où j'ai écrit. Merci de ces repères positifs que tu fournis, et de tous tes encouragements

@Black-box: comme je viens d'écrire à Costic, j'ai tenté d'écrire à partir de l'émotion ; il est fort possible qu'en zone d'émotions trop fortes, j'aie activé des mots-armures, des phrases-blindage sans m'en apercevoir. Ou bien trop d'émotion tue l'émotion. Que sais-je sur ces mystères de l'écriture et du chemin par où elle touche ou s'abstient...

@bbfille: oooh c'est rigolo votre pseudo est dans mon texte, si si cherchez bien. Sinon bâh tê vé ! Vous alors, vous savez parler aux petits nains restés bloqués dans le "sentiment"... je fanfaronne parce que je suis touchée par ce que vous avez écrit, et contente que le texte aie fonctionné pour vous.

Contribution du : 04/06/2013 01:29
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Re : Présentation du "labo" Hors Siècle
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@Uranie76 : votre commentaire est en soi poétique, vous vous exprimez avec des images qui m'ont parlé fort et m'ont touchée en me faisant entendre que ma démarche était comprise, reçue 5/5. Je vous remercie d'avoir laissé telle trace de votre lecture, et va pour l'ivresse, et je suis bien aise que vous la ressentiez sur ce texte, qui se voulait une manière de "transe"-générationnelle !

Contribution du : 18/07/2014 10:24
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Re : Présentation du "labo" Hors Siècle
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ça me fait sourire que vous évoquiez cette "transe"-générationnelle, quand j'ai pensé tableau mouvant, j'ai pensé surtout à 100 ans de solitude (dans certaines limites évidemment), mais comme j'avais le cerveau en compote pour essayer de deviner justement combien de générations il y'a en tout, j'ai renoncé à cette image là.

Contribution du : 18/07/2014 11:14
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Re : Présentation du "labo" Hors Siècle
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En fait, il y a la femme qui s'isole (= la petite-fille) son grand-père et son arrière-grand-père.
Oui, ce qui se transe-met de génération en génération et comment... restent mystérieux, parfois de simples images captées de regard à regard, d'oeil à oeil.

Contribution du : 18/07/2014 11:30
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Re : Présentation du "labo" Hors Siècle
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Bonjour Vincente,
Quelle bonne surprise, votre commentaire sur Hors Siècle : je salue la démarche que vous avez de vous pencher sur les textes déjà publiés depuis longtemps (et pas seulement sur les dernières sorties), ainsi je bénéficie de votre commentaire détaillé ! Je vous suis reconnaissante d'exprimer si précisément vos sensations tout au long de la lecture : oui, je vous confirme qu'il est vraiment agréable d'apprendre que mon propos a été suivi pas à pas jusqu'à l'identification, malgré le flou et l'imprécision laissés au lecteur quant aux périodes et aux narrateurs.
C'est effectivement un texte autobiographique, dans lequel je me positionne en effet comme "l'innocente" marquée par "ce fondement glaiseux"...

Pour la suite de l'histoire : j'ai le plaisir de vous annoncer que ce texte sera publié cette année par les éditions Encres et lumières, sous la forme d'un objet-livre artistique. Youpi !

Contribution du : 14/05/2016 21:01
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Re : Présentation du "labo" Hors Siècle
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@Cathycathycat : Grand merci pour votre passage sur mon labo "Hors siècle", de savoir que vous avez tout aimé me relance pour faire à nouveau vivre ce texte.
En réalité, l'éditeur qui m'avait proposé la publication d'un objet-livre... s'est désisté dans le plus grand silence, laissant tous mes messages comme lettres mortes... grande déception, mais depuis je recherche à nouveau un éditeur, après avoir grandement remanié le texte, grâce notamment aux critiques oniriennes.

@Anthyme : votre humour poétique et littéraire m'a fait mourir de rire et fait bien passer la pillule... vous avez détesté et je vous remercie de votre sincérité ; sachez que cette première version publiée chez Oniris était présentée à titre de "labo" précisément parce qu'elle n'était qu'une "trame améliorée" de ce qui devait devenir par la suite
une nouvelle beaucoup plus travaillée dans la narration littéraire notamment.
PS : je viens seulement de voir votre commentaire d'il y a un an !... grâce au commentaire de Cathycathycat... le serveur ne m'a jamais signalé votre post... j'espère que vous lirez ma réponse.

Contribution du : 20/08/2017 10:59
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