D’abord un grand merci aux équipes de l’ombre qui ont permis que ce texte arrive en publication car je connais l’ampleur et la qualité du travail qui sont fournies par les équipes de sélection et de correction derrière le rideau.

Merci à tous les commentateurs qui ont pris le temps de lire ma nouvelle et d’y laisser un commentaire. Je souhaite pouvoir répondre un peu à chacun.

Quelques mots sur la genèse de ce texte, je n’avais pas l’intention de participer au concours, puis j’ai écouté cette chanson que je trouve très inspirante, j’ai tout de suite visualisé la route et l’aboutissement, et voilà …

Grand bravo à Costic pour avoir reconnu la chanson. Senglar, vous ne l’avez pas reconnue mais pour la reconnaître, il faut la connaitre, non ? La connaissez-vous ? Dans son commentaire, Costic vous donne le titre et le groupe qui la chante ! Il est vrai que ce n’est pas une chanson aussi connue et ancienne que d'autres, et surtout le personnage principal est le vent, donc plus difficile à identifier, invisible comme l’air, évidemment. Le titre, le rythme, les mots distillés un peu partout, l’histoire, la fin très explicite sont pour moi de nombreux indices pour trouver la chanson.

Merci à Bidis et à Costic pour ce sentiment de sororité que vous me donnez à la lecture de vos commentaires et aussi de fraternité avec Jaimme, sentiments qui viennent par le fait d’avoir été totalement comprise dans mon intention. Cela me fait toujours très plaisir même si j’apprécie les perspectives qu’ouvrent les critiques.

C’est un texte sur la pulsion de vie et la liberté personnelle coincée dans des entraves dont on est soi même responsable. Placébo, les hommes ne sont-ils pas pris dans de tels tourments (c’est le côté agaçant de ma narratrice car vue par un regard d’homme qui me fait poser cette question ceci évoqué dans ton commentaire) ? Les êtres humains n’ont-ils pas au cours de leur vie parfois l’impression de s’être trompés de chemin, d’avoir au fond d’eux un malaise qui leur rappelle qu’ils s’oublient, qu’ils laissent filer leur vie ? N’ont-ils pas des difficultés à identifier ces entraves et surtout à déterminer ce qu’ils veulent vraiment ? Alors évidemment, j’ai pris comme entraves la relation à un homme, le poids de l’enfance, j’aurais pu prendre plein d’autres sujets comme le souligne Jaimme, la vie professionnelle, des choix de vie divers et variés qui nous enferment dans des impasses etc ... Cela aurait-il été plus masculin ? Mais cela m’aurait contrainte à trop d’explications, et je voulais un texte court ou chaque mot compte, pas un de trop. J’aime les textes compacts, oui, Jaimme ! Pas vraiment d’histoire, Placébo ? Si une histoire avec soi même, je trouve. Trouver Jolie par Perle, belle par Senglar, merci !

La majorité d’entre vous ont apprécié la scène avec la sœur, ce n’est pas ma préférée. En fait, j’avais le début et la fin, et j’ai rajouté celle-ci pour présenter davantage ma narratrice, la sœur ne servant que de révélatrice de sa personnalité comme son « incommunicabilité », « son impulsivité et son côté à fleur de peau » soulignées par Socque.
J’aime le début, pour la route, pour l’errance comme le souligne Socque, pour l’idée de partir, de lâcher, de quitter, d’abandonner ce que l’on a construit…


La scène finale est ma préférée et à mon grand étonnement la plus controversée, Bidis la vit, comme moi, c'est-à-dire comme une apothéose. Finissant d’une manière abrupte pour Placebo, trop nue pour Perle, enfin pas la scène, la narratrice … Pour moi, c’est une scène plus symbolique que réelle, se dépouiller de ses vêtements qui ne sont que des vieilles peaux, se baigner dans la mer comme dans une matrice permettant une renaissance soulignée par Acratopege …Voir l’étendue de l’espace qui nous est offert et être libéré de toutes entraves…Je ne vois pas trop ou est l’adolescente ou la jouvencelle dans tout ça comme évoqué par Perle ou Senglar. Danser nue sur la plage n’est permise qu’à la jeunesse ? M….., alors !

Discontinuité entre les scènes ? Acratopege ? Je ne le vis pas comme cela car pour moi c’est une marche, on prend la route, on se pose dans le restaurant de son enfance, on reprend la route, un cheminement, quoi …

Pépito, vous, vous n’avez ni paille, ni poutre dans l’œil, car vous avez relevé les deux seules phrases que j’ai rajoutées après coup et pas aussi relues que les autres. Pour la peine, j’achète votre « oppresser » !

Merci à tous car vos angles de vue me confortent et /ou me donnent de nouvelles perspectives.

0.63 euros HT, payable en trois fois. ;=)

pfft ! Rien n'est jamais gratuit dans ce bas monde !

Dis, Pepito, tu pourrais faire un prix à Bella!

Pff , sont vénaux ces Oniriens!

C'est bien payé, sachant qu'une nouvelle d'environ dix pages en one shot numérique se vend entre 0,49 et 1,49, le plus souvent à 0,99 cts.

C'est bon Pepito, c'est un prix honnête ^^^^

Merci Fergas pour votre commentaire, je suis complètement dévoilée, mise à nue, oserais-je dire !

En effet, lorsque j’ai parlé de la genèse de ce texte, j’ai parlé de l’influence de la chanson mais la même semaine je suis allée voir « Lulu femme nue », le film dont vous parlez. Ce sont les deux qui m’ont donné envie d’écrire cette nouvelle. Je l’ai d’ailleurs évoqué en aparté avec un des commentateurs qui se reconnaitra. Je suis d’accord avec vous sur la force de ce film et la puissance de Karine Viard dans son rôle. Un film à voir, dramatique et drôle à la fois, la vie quoi …
D’accord aussi sur la musique qui entraine davantage que le texte, j’ai écrit en l’écoutant. Cette musique m’a portée comme son refrain principalement. Ce qui me touche dans cette chanson c’est cette idée que l’on peut être porté par plus fort que nous, par une pulsion, par une envie, par un désir qui peut nous faire abandonner tout ce que l’on a construit et aimé. « Et tout disparaitra », cela aussi me touche, tout ce qui nous parait essentiel dans l’instant, tout ce qui peut paraître indispensable dans le présent et qui ne deviendra que poussière. Je m’intéresse à l’archéologie, et lorsque je vois ces documentaires où les archéologues s’extasient devant un petit tas de cailloux signe d’un ancien palais gigantesque, je trouve cela poignant. "Tout disparaîtra". Tout cela pour dire que c’est plus le sens global du texte avec cette idée de prendre la route, le refrain et la musique qui m’ont inspirée.
Merci Fergas !

Oups, désolé Bellaeva, Jaimme, Salamandre, je reviens à la bourre...

Mais non les Oniriens ne sont pas vénaux. Au contraire, ils offrent leur fric !*

* oups, pour celle là j'offre à boire ;=)

@ Pepito = allons à l'essentiel, vous offrez à boire ? Ou et quand ?

@ Bellaeva : ici et maintenant !

... déjà servi, reste plus que les citrons ;=)

Flûte (de champagne) ! J'ai raté quelque chose, moi !