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2 Utilisateur(s) anonymes
Ne pas s'en faire et autres approches, retour sur vos lectures |
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Maître Onirien
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Bonjour, bonjour,
Le texte est ici je passe donc par ici (ça faisait longtemps) pour remercier tous les lecteurs de ce texte... qu'ils aient ou non laissé une trace de leur lecture. socque, je vous remercie très, très grandement... Ce texte est une ré-écriture d'un envoi précédent. Si j'étais globalement satisfait de ce travail, j'y trouvais néanmoins un petit déséquilibre et je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Votre commentaire m'y a grandement aidé. En supprimant le passage que vous notez, ce déséquilibre disparaît. Je retiens donc cette suggestion dans mes archives. Je vous remercie également de souligner la gentillesse fondamentale des personnages... Les larmes d'une lectrice, c'est un beau cadeau pour un auteur. Merci du fond du cœur. black-box Je suis content d'avoir pu vous accrocher. Les phrases courtes, c'est un choix délibéré, et j'étais bien conscient qu'il pouvait rebuter certains lecteurs. Mais comme le/les thèmes étaient assez "lourds" j'ai voulu au contraire les traiter d'une façon volontairement simple, voire simpliste (bien qu'il ne soit jamais facile de simplifier à l'extrême). Merci donc aussi à vous. RB Je sens bien dans votre commentaire que vous avez été touché par cette lecture. Le style ? Simple, juste simple. Ça a l'air simple, comme ça, mais en fait j'ai eu pas mal de difficultés à trouver les mots les plus simples possibles pour dire les choses. J'espère y avoir réussi. Dupark Désolé, mais comme je l'explique plus haut, ce choix était délibéré et avait un but bien précis. Je savais bien que cela pouvait heurter certains lecteurs, mais je vous rassure : vous n'avez pas de problème avec les phrases courtes (du moins pour les écrire). Je vous remercie sincèrement d'avoir laissé une trace de votre lecture, trace que j'envisageais possible et que j’assume donc. Je ferai des phrases plus longues dans mon prochain texte, promis... chVlu J'ai fait un autre pari d'écriture pour ce texte : ne pas marquer les dialogues par des signes typographiques clairs pour donner plus de liant, ne pas hacher la lecture encore plus (effet induit par les retours à la ligne après chaque phrase) mais c'était au risque de perdre le lecteur. Je suis content que vous ayez pu vous y retrouver au final (ça n'a pas été facile de marquer d'une façon autre le qui dit quoi et je ne crois pas y avoir réussi. Mais au final, quelle importance ? Le texte reste très lisible et seule sa musique comptait pour moi) Votre larme équilibre celle de socque : une larme d'un lecteur est un aussi beau cadeau pour un auteur que les larmes d'une lectrice. Cat Presque un poème ? Je suis flatté. Léger, aérien, oui, c'est un choix que j'ai expliqué plus haut : les thèmes très "lourds" gagnent, je crois, à être traités avec légèreté. Il est important que les mots laissent la place aux émotions, que les émotions ne soient pas citées mais suscitées.C'est en tout cas ma façon de voir et de faire. En ce qui concerne votre question, la réponse est oui. Un grand merci en tout cas. Framato (... à suivre ?) Nan Vous pouvez être fière de vous : vous m'avez fait peur avec Lelouch... Le climat de douceur était important pour moi. Comme souligné par socque, les protagonistes sont gentils. Je les voulait essentiellement "humains" et la douceur devait les accompagner tout du long... Un grand merci à vous aussi donc
Contribution du : 18/06/2014 16:51
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Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires. Jean Ray - Les derniers contes... |
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Re : Ne pas s'en faire et autres approches, retour sur vos lectures |
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Visiteur
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... Et chaque fois que je repose les yeux sur votre texte, ils s'humidifient ! Il m'émeut vraiment beaucoup.
Contribution du : 18/06/2014 17:03
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Re : Ne pas s'en faire et autres approches, retour sur vos lectures |
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Maître Onirien
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socque, vous me faites rougir...
Pimpette Un grand merci à vous Pimpette. Hé non, pas le pays de Caux. Nous sommes ici (du moins en inspiration) au cap (Gris-Nez). Les lieux n'ont pas d'importance, on pourrait tout aussi bien être au pays de Caux. Et d’ailleurs, vous, vous vous y êtes vue. L'importance est que cette histoire ne soit pas localisée de façon précise, que ce soit une histoire possible pour tous, qu'elle puisse être vécue par tous, où qu'ils soient. Un grand merci à vous de m'avoir transmis votre ressenti.
Contribution du : 18/06/2014 17:42
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Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires. Jean Ray - Les derniers contes... |
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Re : Ne pas s'en faire et autres approches, retour sur vos lectures |
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Maître Onirien
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Fram'
N'aies aucun doute! Caux ou Gris Nez c'est sans importance! Ta nouvelle peut se situer n'importe où car elle plonge largement dans nos vies et nos coeurs...avec des écrits de ce tonneau là tu pourrais tenter un recueil de nouvelles,non? Pimpette
Contribution du : 18/06/2014 18:35
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"""Soyez réglé dans votre vie ordinaire comme un bourgeois, afi n d’être violent et original dans vos oeuvres. » Gustave Flaubert |
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Re : Ne pas s'en faire et autres approches, retour sur vos lectures |
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Maître Onirien
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Non, non, j'écris pour le simple plaisir, pas de recueil en vue ni même en projet...
Si j'osais, je dirais même que de mon vivant je refuserais une publication (et même chez actes sud)... Pascal31 Et pourtant j'avais bien peur d'en faire un peu trop dans le pathos... L'idée de départ était une phrase, banale, "viens, ne t'en fais pas, je vais te faire passer de l'autre côté" et de voir comment on pouvait en changer le sens en changeant le contexte... Et l'histoire s'est construite comme si elle s'imposait... Le découpage n'avait pas été fait de cette façon dans la première mouture. Il était normal avec les dialogues marqués de façon habituelle, de court paragraphes, et je trouvais que ça ne collait pas, pas du tout. Alors j'ai exploité mon expérience de la poésie et j'ai vu que ça "collait" mieux, que ça fonctionnait avec le / les sujets. Je me suis demandé quel serait l’accueil, si les "novellistes" pourraient dépasser l'habitude pour se plonger dans les mots au-delà de la mise en page (qui donne effectivement un rythme différent)... Je suis surpris et enchanté par vos impressions de lectures (car je vous considère plus comme un novelliste, non ?)... Grand merci pour ce retour (très intéressant quant aux effets émotionnels crées par une mise en page). Je pensais que ça pourrait fonctionner : c'est le cas pour vous !
Contribution du : 18/06/2014 19:05
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Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires. Jean Ray - Les derniers contes... |
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Re : Ne pas s'en faire et autres approches, retour sur vos lectures |
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Maître Onirien
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Louis
Une lecture, un passage à travers les mots (j'ai failli appeler ce texte "Passages")... Je suis toujours aussi étonné par votre côté "éponge émotionnelle"... Il y a un côté magique que dégagent vos commentaires : vous voyez au-delà des mots. Par exemple, la mort de Luna, je ne l'avais pas imaginée comme étant le quatrième passage du texte (et heureusement : me connaissant, je me serais arraché les cheveux pour y inclure la phrase rituelle et je serais tombé encore plus dans le tire-larme), mais cette lecture est très "réaliste", je trouve. Personnellement, j'adore quand un lecteur dépasse "l'auteur" par son interprétation de lecteur... Il y a toujours une part d'inconscient (ou de non maîtrisé) dans un texte, et j'adore quand on me la révèle. Parce qu'elle y est, cette part, qu'elle soit ou non voulue. Quand un auteur peut apprendre quelque-chose sur son texte en lisant ce que son lecteur y a vu, alors c'est que le partage est un vrai partage (et un vrai partage, ça met du soleil dans la vie!) Alors, Louis, merci à vous d'avoir partagé votre ressenti de lecture avec moi. Framato (... à suivre ?)
Contribution du : 18/06/2014 19:56
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Re : Ne pas s'en faire et autres approches, retour sur vos lectures |
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Maître Onirien
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Pepithos
Raf, que ça fait du bien de rire... Pour la mise en page on est bien raccord : c'était pas le but mais ça rend les trajectoires oculaires (c'est pas une insultes, hein ?) plus fluides (si j'ose dire, ça met de l'huile). Pour le fond, je viens d'investir dans une sicav qui contient des actions d'une société proche de kleenex, alors, tanka (japoniaiserie) faire... autant se faire du blé en se faisant plaisir. Pour ce qui est des fruits de mers, je vais en cueillir (c'est comme ça qu'on dit chez nous) à chaque fois que je peux. Je prends surtout des coques, que je cuis tout simplement à l'eau avec du poivre (et c'est super bon, mais il faut les faire dégorger quelques heures pour les dessabler) Grand merci pour cet éclat de sourire Framathos Alexandre Un grand merci aussi pour ce retour de lecture. L'essentiel du pourquoi du style et de la mise en page est relaté plus avant, je vous y renvoie... La vie n'est pas facile, certes, on vit des choses difficiles mais ce qui importe, c'est de pouvoir la transcender et y trouver de la tendresse ou de la douceur, quelles que soient les circonstances. Framato
Contribution du : 18/06/2014 20:25
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Re : Ne pas s'en faire et autres approches, retour sur vos lectures |
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Expert Onirien
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29/04/2014 19:42 De terrien
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Pepito, je sais pas comment tu as pu relever des petits accros de temps, moi personnellement je l'ai même pas vu passé, le temps, en lisant.
Contribution du : 19/06/2014 00:23
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"Ce n'est pas le chemin qui est difficile, mais le difficile qui est le chemin" Kierkegaard |
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Re : Ne pas s'en faire et autres approches, retour sur vos lectures |
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Bonjour Framato,
Merci d'avoir adressé à chacun de nous un mot... S'il vous plaît : comment dois-je comprendre le "... à suivre ?" ? Il faut toujours me mettre les points sur les i, vous savez !^^ Si vous le permettez, ci-dessous un extrait que j'aime beaucoup de Gibran Khalil Gibran Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit, Parlez-nous des Enfants. Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même, Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, Car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier. Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés. L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin. Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie; Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable. (extrait du recueil Le Prophète) Merci pour le partage
Contribution du : 19/06/2014 12:41
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Re : Ne pas s'en faire et autres approches, retour sur vos lectures |
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Magnifiques échanges Framato avec Louis et vous Cat. Oui, écrire créer et ressentir cette appartenance au monde quand ce que vous avez fait vous échappe. Une façon (la seule ? oui je crois) de rester "jeune"... en vie quoi.
Contribution du : 19/06/2014 12:54
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