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1 Utilisateur(s) anonymes
Alice déjà de retour |
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Expert Onirien
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Je remercie chaleureusement tous les lecteurs, commentateurs et correcteurs (encore plus maintenant que j'ai une idée de la difficulté de la tâche) qui ont permis la publication de Cliffs of Moher. C'est un texte qui, comme l'indique le chapeau, est simplement né de mon voyage en Irlande et de la déception constante, dans un pays où le ciel, le vent et le paysage appellent à la solitude la plus totale, de ne précisément pas avoir droit à cette solitude bien égoïste. Un voyage qui m'a laissé une impression de tendresse et de mélancolie mêlées, que j'ai tenté de traduire dans mon texte.
Que la valse des commentaires commence: in-flight : En passant, j'ai lu votre récent texte et le commenterai prochainement quoi que bien en retard. Merci pour votre suggestion syntaxique, elle est très bien. Si je suis parvenue à évoquer quelque chose de votre propre vision des Cliffs, alors je suis très heureuse. Merci pour votre passage et pour vos félicitations, à bientôt! Neojamin: Merci pour vos impressions. En faire trop, oui, il semble bien que plusieurs de mes textes laissent cette idée. J'y travaille. Aussi bizarre et vantard que ça puisse paraître je ne cherche jamais une image longtemps, je la mets quand elle s'impose, sans doute est-ce la forme syntaxique, qui, elle, est plus mûrie, qui donne l'impression du trop recherché et c'est là-dessus que je travaillerai: le reste sera explicité plus bas. Et je dois, paradoxalement, travailler également à ne pas mettre d'images "banales"? ;) Je m'y perds un peu, mais bon. Merci beaucoup pour votre avis, je songe effectivement à étoffer la fin. À une prochaine fois (j'espère que vous publierez bientôt). Robot: Je suis ravie que mon texte vous ait plu. J'apprécie que vous ayez senti une pudeur, je voulais en mettre en filigrane, évoquer une femme-petite fille. Merci beaucoup pour votre passage. Shepard: Si j'ai réussi à vous faire entrer un peu plus dans un genre qui vous laisse froid d'ordinaire, j'en suis très honorée. "Agréablement moche". En plein ça. Le jeu de contraste dans les humeurs, les langues, comme dans la nature irlandaise, vous avez été très sensible au texte (tel que je le concevais) et j'en suis heureuse. Merci beaucoup et à une prochaine fois! Marguerite: Linéaire. C'est un point de vue très intéressant, et je crois qu'au contraire de ce que vous croyiez c'est un mot très exact. Le fond ne vous a pas accrochée, j'en suis désolée. Merci d'avoir pris le temps de relire et de commenter. À une prochaine fois! Francis: J'avais pensé à insérer une image des cliffs, mais le coup de la trame je n'y aurais pas pensé. Merci pour l'inspiration :P Vous avez aimé une phrase qui m'était très chère dans le développement du personnage, j'en suis contente. Merci de la constance avec laquelle vous commenter mes textes, j'apprécie beaucoup. À une prochaine fois (et j'ai beau ne pas commenter la poésie, j'ai adoré Il neige dans mon coeur, trois fois de suite :) Continuez!) aldenor: Vos compliments me touchent et vos suggestions sont très intéressantes. Dans le genre commentaire utile, on ne fait pas mieux. J'avais déjà des doutes quant au caractère "explicatif" des Cliffs touristiques, mais vous avez su trouver d'autres bibittes qui m'auraient échappé. C'est précieux pour la relecture, merci. :) placebo: Le thème de l'enfance est aussi une grande source d'influence et d'intérêt pour moi. Je pourrais lire et écrire dessus des années. Un "léger tourbillon": oui, je crois que c'était ce que je voulais. Merci beaucoup! coquillette: Vos compliments me vont droit au coeur. L'idée de l'effleurement était en partie intentionnelle, mais je comprends sans mal la gêne à la lecture. Le côté linéaire, comme disait Marguerite, n'aide certainement pas à avoir l'impression de plonger en profondeur d'une époque ou d'une autre. Navrée que ça ait assombri votre lecture, et merci d'avoir commenté. Merci de me déclarer talentueuse, ça m'ouvre toujours grand les yeux :) Jano: Le thème de la famille est effectivement une source d'inspiration inépuisable, bon, pas le seul, mais il est vrai que beaucoup de mes textes sur Oniris recoupent ce genre de textes (même en vous fondant sur deux, vous tapez juste). "Un délicat oiseau de cristal" m'a un peu, d'accord beaucoup fait éclater de rire, sans doute parce que je sais à quoi je ressemble dans la vie ou quand je suis en train de frapper plus que taper sur mon clavier. Sinon la notion "d'écrire bien" me paraît à développer, c'est un peu comme si on me disait que je n'écris pas bien en écrivant bien, ne vous gênez pas pour dire que, dans votre conception comme dans bien d'autres, j'écris mal. Fioritures, soit, ça fait certainement cet effet à bien des gens de l'extérieur, on ne sait jamais exactement ce qui fait partie du gâteau et ce qui a été ajouté au glaçage. Vous avez la délicatesse de ne pas relancer notre précédent débat, je ne vous bassinerai pas non plus sur le fait que je ne glace pratiquement pas mais laisse venir. Quant à savoir s'il faut censurer, peut-être, mais en même temps ce serait en contradiction avec cette idée de texte brut que vous avez la foi de me proposer, et j'en suis flattée. La notion de spontanéité m'intéresse, peut-être tenterai-je un jour d'envoyer un texte sans modifier autre chose du premier jet que mes fautes. L'emploi des autres notions nommées me parait discutable, mais le tout est livré avec honnêteté et je suis très heureuse de le recevoir, bien qu'à l'ordinaire, il me permette une digression de la longueur d'une Bible (c'est pas vous, c'est moi :P). Cette partie-ci s'adresse donc à un peu n'importe qui, bien qu'elle ait le même commentaire pour fondement, parce que ça dépasse très largement la générosité des propositions de Jano. Décrochez ici ou accrochez-vous: Alice "philosophise", comme on dit par chez nous. La poésie ne peut-elle pas être sauvage? Serait-ce tout un genre de la littérature qui serait "académique", moins sincère ou évoquant moins des tripes d'auteur par la présence d'adjectifs ou de non-dits? Récemment, j'ai écrit un meurtre. Et c'est sorti poétique, c'est sorti en tendresse, tendresse perverse, mais tendresse tout de même. Et ça aurait paru d'un ridicule consommé sur ce site: je n'ai pas peur de la critique, mais je ne nierai pas sélectionner (et non écrire) mes textes destinés à l'Espace lecture en pensant à un lectorat type. Aurais-je essayé de le mettre "moins beau", ce meurtre, donc de l'enlaidir volontairement, lors même que je ne cherche pas d'ordinaire à embellir volontairement, car je ne cherche rien, sauf une catharsis, en écrivant, j'aurais complètement déséquilibré mon écriture, en poussant d'un bord vers la laideur lors même qu'il n'y aurait jamais eu de poussée de l'autre vers la beauté. Je serais alors tombée dans des sentiers rebattus et clichés. Parce que je ne serais PAS dans mes eaux, et que quand on n'a pas été intéressé à inventer sa nage dans un type d'eau en se forçant à y plonger, on copie celle des autres. J'aime me donner des défis, j'aime en recevoir, j'aime me faire souffrir en m'empêchant d'utiliser des verbes qui me sont chers ou en essayant de nouveaux thèmes ou de nouveaux genres (genre le meurtre ou la science-fiction), mais je n'aime pas, et c'est assez logique, me tordre l'esprit pour changer radicalement ma façon d'écrire, et ma manière de voir le monde en même temps, car les deux sont intrinsèquement liés. Peut-être que je cherche instinctivement à le soigner, ce monde, à mettre des pansements, à le dépeindre comme je le voudrais en même temps que comme je le sens, et que les petits oiseaux chanteurs en ressortent plus facilement. Une écriture, c'est comme des yeux: ça déforme des réalités presque toujours selon le même mode, les humeurs les influencent mais il n'y a que les mouvements très progressifs et presque invisibles au sein même de la personnalité qui changent la vision. Quand on se met à demander à d'autres yeux de voir pour nous ça conduit généralement au préconçu. Tout ce que je veux dire, c'est que mode d'écriture et façon de voir le monde évoluent et changent en moi en parallèle depuis une dizaine d'années. Nul doute qu'ils doivent tous deux mûrir (j'ai 19 ans, quand même), se diversifier et grandir, mais je ne forcerai jamais les choses. L'envie constante de faire sortir un auteur des modes d'expression qui le libèrent réellement me dépasse quelque peu. L'idée que chose brute et libératrice est forcément dénudée et en apparence écorchée devrait être revisitée en littérature. Je dépeindrai mon monde sans mode poétique lorsque je cesserai de le percevoir poétiquement. Ça risque de prendre un moment, dans la famille nous sommes des rêveurs. D'ici là, je conçois parfaitement que je donne l'impression d'en faire trop (dans mes textes comme dans ce post, allez, avouez :P) Encore un gros merci à tous (vous avez droit à un biscuit si vous vous êtes rendus jusqu'à la fin) et à bientôt, j'espère, Alice
Contribution du : 14/02/2015 23:15
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Re : Alice déjà de retour |
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Bonjour Alice
Si je peux me permettre un conseil, et je le fais parce que vous avez 19 ans (mazette, c'est parfois difficile à croire) mais c'est un conseil que j'estime important, d'un autre côté, la fin de votre commentaire implique que vous êtes peu influençable, alors donc, suivez votre chemin, suivez votre plume, laissez-là vous guider, elle écrit ce qu'elle veut, ne la contrariez pas, vous y perdriez beaucoup. C'est votre monde, votre univers, c'est vous qui nous le faites visiter. Bonne chance pour la suite, je ne me fais pas beaucoup de souci pour l'avenir qui vous attend.
Contribution du : 15/02/2015 08:15
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Re : Alice déjà de retour |
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Expert Onirien
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Merci pour ce conseil, coquillette, que je compte suivre à la lettre. Ma plume, c'est tout ce que j'ai l'impression de vraiment avoir, que ce soit peu ou beaucoup d'un regard objectif importe peu: pas de danger que je me risque à la contrarier. Du souci, je m'en fait beaucoup, mais si je ne m'en faisais pas ça enlèverait beaucoup de piment à l'affaire. À défaut d'être influençable, j'espère être suffisamment malléable pour suivre la vie, les gens, le décor, l'époque. Peut-être mon dernier post n'en donne pas l'impression, mais que serait la vie sans buts.
Deux nouveaux commentaires cette nuit (bon ça y est je vais encore m'endormir passé 4h00 du matin, qu'est-ce que je m'aime parfois). tanagra: Bienvenue parmi nous, j'avais vu votre forum passer, trop vite pour mon rythme effréné de cette semaine :P Merci infiniment d'avoir pris le temps de me faire part de votre appréciation. J'ai toujours trouvé le verbe "s'enfarger" magnifique, heureuse que vous y ayez été sensible. Votre commentaire est tout léger et me fait grand plaisir. RB: Je suis extrêmement flattée. Je passe effectivement la seule poésie que je connaisse dans mes textes, et même pas en poésie en prose: je suis incapable de publier les poèmes que j'écris, et ceux que j'écris je les déteste et les rédige pour le pur côté expérimental de la chose, aucune libération à l'horizon. De la poésie dans un poème, c'est rajouter du sel sur du sel d'ail pour moi. "Continuez donc à boire": Conseil appliqué dans le cadre de toutes les activités reliées de près ou de loin à mon existence... sauf l'écriture. Des plans pour se trouver l'égale de Sartre un soir et pour avoir à effacer cette bouillie intégralement le lendemain. :P Mais je transmettrai le message au personnage ;) Merci! Alice
Contribution du : 15/02/2015 09:58
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Re : Alice déjà de retour |
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Visiteur
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Entendons-nous bien Alice, je ne vous critique pas ni ne cherche à vous influencer, j'exprime une position de lecteur. Je pense réellement que vous excellez dans un registre poétique et imagé, sans conteste d'une grande qualité. Maintenant, par curiosité, j'aimerais savoir ce que ça pourrait donner en épurant votre écriture, en la débarassant de cet enrobage qui rend vos histoires « éthérées » comme l'a souligné si justement un autre commentateur. En magnifiant les choses et les sentiments, on finit par les couper de toute réalité. Ils n'existent pas, hormis dans notre esprit ! Je me demande – et là ça n'engage que moi – si cette façon de maquiller le monde ne correspond pas en fait à une tentative de le rendre moins terne, moins angoissant.
C'est donc ce retour vers un aspect brut qui m'intéresserait de lire chez vous. Peut-être que vous n'en êtes pas capable, peut-être que vous n'en avez pas envie, bien entendu c'est votre droit.
Contribution du : 15/02/2015 10:09
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Re : Alice déjà de retour |
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Chevalier d'Oniris
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Bonjour Alice, je viens de lire votre texte et poster un commentaire et quand je lis que vous avez 19 ans, que vous n'avez que 19 ans, moije dis : ne changez rien ! ou plutôt si, continuez comme cela, je pense que votre plume se bonifiera avec le temps. 19 ans !!! et dire que j'en suis à plus du double et que je n'arrive pas encore à me trouver... votre nouvelle, long poème en prose en réalité, est d'une grande force. Alors lâcher les chevaux (moije saisis pratiquant parfois une poésie de la violence instantanée sur d'autres sites)... peut-être écrire un texte qui plaise à Jano
Belle journée à vous. Pussicat
Contribution du : 15/02/2015 10:52
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Re : Alice déjà de retour |
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Visiteur
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Citation :
t-être écrire un texte qui plaise à Jano D'une part les deux textes que j'ai lu de l'auteure me plaisent beaucoup, d'autre part je ne suis pas grand chose pour que l'on m'écrive un texte ! Si je prends le temps d'émettre des remarques c'est d'abord par admiration. Viennent ensuite des suggestions dont l'auteure dispose à sa guise. (En toute amitié Pussicat )
Contribution du : 15/02/2015 16:46
Edité par Jano le 15/2/2015 20:20:30
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Re : Alice déjà de retour |
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Expert Onirien
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Difficile de demander à Alice d écrire un texte plus brut et moins "chiadé".
Vous en aurez peut être envie plus tard, votre style n est pas figé á 19 ans, loin de là. Vous excellez dans ce registre pour l instant; forcer un changement de style, ce serait perdre en authenticité, en sincérité. Cela dit l exercice peut être intéressant pour sortir des frontières que l on s'impose sans toujours s en apercevoir. L essentiel, c est de se lâcher, de prendre du plaisir. Et de se relire bien entendu.
Contribution du : 15/02/2015 17:56
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La peur rend lâche, la lâcheté rend soumis. |
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Re : Alice déjà de retour |
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Expert Onirien
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Pussicat: Merci de votre commentaire tout chaud, et de votre intervention ici. À lire Les météores, on ne croirait pas vraiment que vous avez du mal à vous trouver, je vous rassure ;) Je doute que le but de Jano soit que je lui écrive un texte qui lui plaise, mais il est certain que bien des parties de l'exercice qu'il propose sont plus qu'intéressantes.
Jano: Merci de vous expliquer de nouveau, je pense mieux comprendre, bien que je ne crois pas être (encore) en mesure de faire quelque chose en ce sens. Le mot "influencer" que j'ai repris à coquillette après qu'elle l'ait utilisé dans un contexte plus large est certes trop fort pour la situation. Je vous rassure, je donne l'impression de monter sur mes grands chevaux mais je n'ai jamais eu l'impression que vous cherchiez autre chose que de me fournir une critique constructive. Du reste, je me répète, le fait que vous me poussiez à aller plus loin, je le sens comme une marque de respect et de sincérité, et j'en suis reconnaissante. Vos propos sont très intéressants. J'ai certainement tendance à tout "maquiller" un brin, je suis comme ça même au quotidien, je dois l'admettre, je n'aime pas tout expliquer noir sur blanc, encore moins voir noir sur blanc. J'ai une telle peur du préconçu (et parfois du monde tel qu'il dans ses moments cruels, c'est bien vrai) que je me force toujours à mettre une couleur personnelle dans le lot. La question que je peux me poser serait plus "Est-ce que le fait de magnifier la réalité la cache au regard, ou l'expose selon un regard plus optimiste, ou plus fragile (parce qu'il y a beaucoup de vrai dans votre hypothèse) et surtout plus personnel? C'est un peu comme si, au lieu de dessiner un nu, je faisais un portrait tout aussi fidèle, mais de la personne habillée, avec bien des breloques selon votre perception. N'en serait-elle pas moins la personne au quotidien, ce quotidien tel que je le crois plus naturel à définir, une personne telle qu'on la voit et qu'on peut la deviner avec plus de liberté et de personnalité au premier regard, et non pas déshabillée au point que non seulement elle soit nue, mais traduisible sous moins d'aspects: certes un corps, certes l'essentiel, le brut, mais juste la chose, juste l'humain, loin de certaines nuances qui sont dix fois plus familières aux gens de tous les jours que le cru? Pour la montrer aux gens dans son quotidien, dans sa normalité et non dans les éléments intenses de sa physionomie ou de son regard en partant directement de sa nudité, il faudrait un talent que je n'ai sans doute pas. Chose sûre, je préfère qu'on sente un squelette dans mon texte que de ramener ça à "chair" et de croire que le mot de la chose suffit, sans ses effets plus personnels en moi, son aura. Mais je ne suggère pas que vous étiez en train de dire d'annuler toute figure de style et toute personnalité du texte. Effectivement, un portrait de nu montrerait que j'ai moins froid aux yeux que dans les faits et ça vaudrait certainement le coup d'en essayer un. Du reste des nuances seraient certainement à y faire, même sans vêtements, je suis probablement simplement trop effrayée encore pour le faire la tête froide et à la juste valeur de la personne. Je dessine mieux les choses en impressions, j'aime parler de la nudité quand elle est cachée, sans rien par-dessus elle ne me fascine pas autant, c'est sans doute agaçant mais c'est comme ça. Le retour à l'aspect brut, je suis tentée de dire que (pour l'instant, du moins et dans le sens où vous l'entendez) j'en serais incapable, et je vous avoue que pour l'instant l'essayer ne m'intéresse pas, puisqu'il me pousserait à distordre aussi ma vue. Il est dur pour moi de me remettre en question dans des choses aussi essentielles que l'écriture, parce que ça touche directement ma mentalité de tous les jours. C'est pour ça que j'écris toujours un roman à chaque fois que vous me faites un commentaire constructif. ;) Mais continuez, continuez, ça pousse toujours mes réflexions plus loin et on ne sait jamais quand ça va servir ! Merci de votre gentillesse. in-flight: Merci de votre passage. Cette notion de plaisir, et de catharsis, est certainement primordiale. Je crois que l'écriture est suffisamment ancrée dans ma vie pour ne plus être capable de la pousser plus que ma propre personnalité, ma plume c'est un peu comme mon vieillissement, je pourrai jouer avec à être plus jeune, plus vieux, mais je ne pourrai jamais délibérément y changer quelque chose. Pas d'inquiétude donc. J'espère que je suis aussi bonne dans mon style du moment que certains le disent, j'espère vraiment. Mais je sais également que je continuerais d'écrire même si on me déclarait nulle, alors... Bref, je placote, je placote... À une prochaine fois!
Contribution du : 15/02/2015 21:11
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Re : Alice déjà de retour |
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Expert Onirien
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26/03/2014 04:34 Groupe :
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Coline-Dé: Je ne sais vraiment pas quoi dire de plus que merci, merci infiniment. Cette idée magnifique du "pas de côté", c'est très compatible avec ma vision de la littérature, bien que je sois capable de saisir l'importance d'en recueillir d'autres en commentaires, et si c'est bien cette conception-là que je peux vous faire vivre ne serait-ce qu'un tantinet, c'est pour moi une victoire. J'espère être toujours digne de commentaires comme le vôtre.
Contribution du : 16/02/2015 22:45
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Re : Alice déjà de retour |
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Bonjour Alice,
Tu enchaînes les publications à un rythme qui plaît à la lectrice que je suis, fan de toi de la première heure. Lorsque l’on aime, il n’y en a jamais assez, n’est-ce-pas ? Encore une fois tu excelles. Encore une fois, peu importe l’histoire qui se trame derrière tes mots. Tu es l’écrivain qui prend la poésie pour la sculpter de ton burin magique. Et moi j’adore humer, dans ses plis façonnés à ta manière, un état pur fait de douceur et de grâce qui m’emporte dans ses bagages à chaque lecture. Ici tu habilles l’ambiance d’un vent au souffle profond et mélancolique, qui balaie des falaises que nous portons tous blotties dans un creux de notre mémoire sensorielle. L’Irlande choisie, le titre même « Cliffs of Moher » qui délecte ma langue, tout contribue à accentuer le charme qui opère, fait de brumes et d’échos lointains et qui bouleverse si fort en dedans. Pour éviter de plagier Coline, je n’ai pas déposé là-bas mon commentaire. Je reprends à mon compte tout, entièrement tout ce qu’elle a si bien écrit. Après, j’ai envie de te dire de ne pas te laisser griser par tous ces conseils que l’on te donne à la pelle. Je te sais forte, tes pieds solides bien plantés dans tes dix-neuf ans, mais quand même, il ne faudrait pas qu’un jour, à trop les écouter tu en oublies ton essentiel, ce qui fait ton sel. Je te dis, à la prochaine ! Au fait, c’est pour bientôt ? ^^ Cat
Contribution du : 17/02/2015 07:10
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