Bonjour à toutes et à tous,
Je tiens à remercier l’équipe des bénévoles d’Oniris pour son travail et ses conseils ainsi que les Oniriens qui ont lu cette première nouvelle avec une mention particulière à ceux qui ont posté des commentaires.

Je regrette, carbona, de n’avoir réussi à vous entrainer dans l’univers des drupes qui, je le concède, peut s’avérer quelque peu hermétique. Le commentaire d’hersen lève, cependant, le voile sur des ressorts essentiels de la nouvelle. Je l’en remercie ici.

Je vous confie quelques clés qui pourront éclairer votre lecture :

L’action se déroule à l’aube de l’Édiacarien , l’ère qui a précédé le Cambrien, et qui a vu, après une glaciation planétaire, une première diversification importante du vivant.

Le Pilote-Vaisseau, notre narrateur, est un être végétal qui a fusionné avec une structure artificielle afin de former le Jardin-Stellaire. Il est inspiré des « Mandelbulbs » que vous pouvez découvrir (ou redécouvrir) en parcourant ce choix - subjectif - d'un article illustré ou d'une vidéo


Je vous invite à évoquer, sur ce forum ce qui vous a fait aimer ou pas les drupes et à échanger de façon plus interactive, voire moins formelle que par le biais des commentaires. Je serais heureux d’y lire vos avis et d’apporter des éléments de réponse à vos interrogations.

À très bientôt sur ce forum

Melvin A.

Bonjour Melvin,

Merci d'apporter des clés de lecture. Je me repencherai sur votre nouvelle en suivant ces pistes ainsi que l'aide apportée par le commentaire d'Hersen afin de mettre un pied dans un monde qui m'est si inconnu.

A vous lire.

Bonjour Melvin,

En fait, c'est pour moi une grande première car c'est la première fois que j'aime à ce point un texte de SF.

Mais je pense que c'est parce que ce n'est que partiellement de la SF.
Car aujourd'hui, nous en voyons le résultat autour de nous. Et c'est ça qui m'a fait craquer.

les pistes ne manquaient pas, Ediacara, j'ai tout de suite pensé à l'Australie. Un peu de recherches et voilà la période de l'Ediacarien qui apparait sur mon écran. Donc, l'ancrage de cette histoire est bel et bien réel mais un vaisseau-arbre (il fallait trouver ce concept !)va, au péril de sa vie, des espèces, transporter dans l'espace ce qu'il reste de germable. Mais il faut faire vite, il en reste très peu.L'idée m'a scotchée, pour tout dire;

J'ai aimé par-dessus tout l'effort réalisé pour que le végétal soit sauvé, pour qu'il redevienne d'émeraude et de jade, comme vous l'écrivez.
Et tout au long du texte, le champ lexical ne laisse aucun doute : aubier, dendrochronologie, drupes, graines, dormance, et jusqu'à OAK, le travailleur de l'ombre qui répare les blessures de l'écorce. Vous avez même trouvé le moyen, en parlant de jardin stellaire, d'ajouter le mot suspendu.

Oserais-je vous demander, Melvin...Vous ne nous feriez pas un petit truc sur le Devonien, maintenant que vous êtes bien parti ?

Un bien grand merci pour cette nouvelle et pour ce remerciement bien sympathique.

hersen

J'ai oublié, Melvin : pourquoi 761 ans ?

je veux dire révolutions

Merci hersen vos posts me touchent beaucoup.

Pour la durée du dernier voyage du Jardin-Stellaire je souhaitais quelque chose d'assez long, en phase avec sa "végétalité". Je suis parti de la période de comète de Halley qui nous croise tous les 76 ans. Le vaisseau étant en orbite et sa propulsion très endommagée, il ne peut gagner de la vitesse que par "rebond" gravitationnel sur les planètes qu'il va croiser. Une multiplication de cycle de 76 ans - pardon, révolutions - par 10 m'a semblé raisonnable, ci ce n'est crédible. Les spécialistes de la navigation spatiale feront vraisemblablement des bonds
Mais, me direz-vous, pourquoi 761 et non 760 ?
761 - comme les autres nombres cités dans la nouvelle - est un nombre premier. Sa primalité fait, par une association d'idées des plus cryptique, écho à la naissance d'un nouveau cycle de vie.

À très bientôt

Melvin

Merci pour la réponse;

Sans la comprendre tout à fait, je l'admets et ça me suffit.

( je ne suis pas et ne serai jamais une scientifique...)

hersen

Bonjour hersen,
Je vous suis sur cette approche. Les références """scientifiques""" n'impactent pas, en fond, le véritable propos du texte.
Même si les récits de SF se situent "ailleurs et demain", c'est un des fondements du genre, je suis avant tout touché lorsqu'ils évoquent des thèmes qui nous parlent d'ici et maintenant avec, pourquoi pas, une forme qui s'approche du poétique.
C'est, à un très mode niveau, le modèle que j'ai tenté de suivre.


Bien à vous

oups ... encore un copier coller malheureux

Il faut bien sur lire "à un très modeste niveau" et non à un "très mode niveau"


Merci Vincendix pour votre commentaire.
Le Redwood, bien que plus imposant et fort rare dans nos régions, relève de la même logique que OAK ;=)

Bonsoir Pepito,
Je vous remercie pour votre lecture attentive, et vos commentaires.

Effectivement, « attendre en vain un événement improbable » est plus que tautologique. :=(

Un objet aux « dimensions fractionnaires » est une fractale. Une des idées qui sous-tend le récit est le voyage hors des dimensions standards – supposées fractales dans le récit - en s’affranchissant « du plissé de l’espace chiffonné ». La formulation m’a semblé moins scientifique, mais plus poétique que d’évoquer les espaces de Calabi-Yau ou les espaces-temps multidimensionnels et topologiquement multiconnexes ;=)

Le terme « Plénipotentiaire », a un côté désuet, mais assumé. Ce personnage est plus que le mandataire local d’un quelconque transporteur galactique il EST le Consortium dans le district d’où est partie l’expédition. Vous pouvez, si vous être fan d’Herber, remplacer Consortium par « Guilde » ;=)

« Viduité » effectivement, point trop n’en faut, c’est un vrai contresens :=(

« Spectre vibratoire » me paraissait plus cohérent que de faire référence à l’ouïe … d’un végétal ;=)

« Polytope » me semble plus digeste que « faces d’un polyèdre de dimensions n » ;=)

Oui « Implexe » est bien trop précieux « complexe » est plus approprié :=(

« Sans immodestie » est bien lourd, en effet :=(

« Détaché de la gnose » : en perdition, le narrateur a côtoyé la Grande Unicité, l’objet de son culte. Cette confrontation a provoqué une révélation : cette « divinité » n’a aucune considération pour la vie. Il s’est ainsi détaché de ses croyances, ne conservant que son amour pour la vie. Ben oui elle est là l’histoire d’amour ;=)

« OAK s’affairait … » sur le fond je suis d’accord. Il faut revoir le passage pour qu’il apparaisse comme le maître d’œuvre des opérations de colmatage. :=(

Concernant vos remarques sur le fond : pour la terraformation je préfère, et de loin, La trilogie de mars ;=)

Bien amicalement,