Bonsoir,

Pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir plus, voici quelques explications complémentaires…

Parmi les témoignages de catastrophes aériennes, il y en a une qui m’a particulièrement marqué : celui d’une hôtesse de l’air ayant survécu à un crash. L’hôtesse en question se trouvait face à une mère de famille et de sa petite fille quelques secondes avant le drame. La mère désirait garder l’enfant dans ses bras contre l’avis de l’hôtesse, qui lui enjoignait de mettre sa fille en position de sécurité (selon une directive imposée par l’équipage en prévision d’un atterrissage forcé), c’est-à-dire une position aussi fermée que possible pour protéger la tête et les éléments les plus sensibles (voire vitaux) au maximum. La mère de famille a finalement obéit et installé la fillette dans la position recommandée par l’hôtesse. Après le crash, l’hôtesse s’est retrouvée face à la mère (qui avait elle aussi survécu), tenant son enfant dans ses bras, sans vie. Toutes deux étaient choquées, recouvertes de suie et d’un peu de sang émanant de quelques blessures superficielles. La mère a alors invectivé l’hôtesse en lui reprochant d’avoir insisté pour que l’enfant adopte la fameuse position de sécurité. Elle lui avait fait confiance et voilà que sa fille était morte, par sa faute. L’hôtesse gardera ça à jamais sur la conscience. Des années plus tard, elle pleura en évoquant cette scène. Elle n’arrêtait pas de se dire que, si la mère lui avait désobéi, peut-être que la fillette serait encore en vie. Peut-être qu’elle aurait survécu…

Pour ma part je me suis toujours posé la question de savoir ce que je ferai dans une telle situation. Ce poème est une pure fiction, et il m’est impossible d’avoir la réponse, mais j’espère de tout cœur agir de la même manière que ce héros qui se sacrifie pour sauver cette fillette. Parce que le pire serait de survivre en constatant que la petite fille est morte…

J’ai écris les deux premières strophes il y a quelques années, sans pouvoir venir à bout du poème. Ce concours m’auras donc permis de clore cette histoire sur une bonne note, puisque – grâce à vous – il termine en 3ème position du concours.

Merci à toutes celles et ceux qui se sont attardé(e)s sur ce poème, que je n’imaginais même pas franchir le cap de la sélection. J’ai longuement douté, au point de demander sa suppression à marimay après l’avoir soumis au Comité Editorial, et, bien que je ne le trouve pas vraiment à la hauteur du résultat que je voulais obtenir, je ne vais pas bouder cette petite victoire.

Merci à toute l’équipe d’Oniris et en particulier à Nico qui, apparemment, a dû bosser dur pour conserver aux auteur(e)s le parfait anonymat.

Bien à vous,

Wall-E

Réponse au commentaire de Lucilius sur mon poème :

Je vous ai mis un "Vraiment pas - " hier pour votre poème "Viol intime" et... je ne suis pas surpris que vous m'attribuiiez pratiquement la même note aujourd'hui. Cependant, laissez-moi vous dire une chose : c'est de bonne guerre !

Par contre, je suis déçu que vous ne connaissiez pas ces fameux avions à hélice (avec des pales monsieur, oui, des pales, et des rotors) tels que le fameux Hercule C130 ou encore le Lockheed P3 Orion, sans parler de l'Antonov AN 70.

Allons bon...

Bien sûr que je connais ces avions. Ils sont équipés de turbo-propulseurs. Et votre texte mélange bien aéronef à pale et turboréacteur. Les avions à rotor sont destinés à des décollages et atterrissages verticaux. Est-ce le cas dans votre récit ? Moi, une mixité des 2, je ne connais pas. Ensuite citez-moi un seul avion propulsé par un rotor à pales qui puisse transporter 200 passagers (hors équipage). C'est ce que vous écrivez.
Votre remarque est d'autant plus infondée que les avions que vous citez sont tous des avions militaires à la mission initiale et principale de patrouille maritime (il y a eu des variantes par la suite) et sûrement pas des avions de ligne avec hôtesses et 200 passagers.
Bien à vous

Nous sommes d'accord sur ce point. Mais il s'agit ici d'une fiction, avec un avion hybride qui existe peut-être - ou pas - et qui n'est là que pour alimenter le poème, monsieur.

En ce qui vous concerne, de quel crash s'agit-il, exactement ?

Si vous avez accès aux archives militaires du fort de Vincennes et que celles-ci ont été déclassifiées, vous aurez les informations correspondantes. Attention : il y a de vilaines photos jointes aux PV d'enquête.

Oui mais pouvez-vous au moins me donner une date, car à part un crash en hélicoptère en décembre 1999, je ne vois pas, et ça ne peut pas être ça.

Ce n'est pas en 1999 mais en 1979. J'ai peut-être fait une faute de frappe.

Soit vous avez fait une faute de frappe, soit vous n'avez pas été victime d'accident aérien, je ne vois pas d'autre solution. J'aurai pu chercher longtemps dans les archives de Vincennes... Du reste, j'attends toujours la date...

Tant qu'à faire, je peux aussi vous donner les références de mes certificats d'origine, de mes dossiers médicaux, de mes enregistrements de séjours au centre de rééducation de Kerpape et pourquoi pas directement mon nom et mon adresse ? Croyez-vous que je ne vois pas clair dans votre curiosité malsaine ? Pour qui vous prenez-vous ?
Je n'apprécie ni vos insinuations, ni vos commentaires directifs sur le site dédié d'Oniris que vous semblez confondre avec certains sites de messagerie électronique poubelles.
Au surplus et pour en revenir à notre sujet d'origine, lorsque vous écrivez en commentaire que mon titre vous dégoûte, puis une ligne plus bas que mon texte vous dégoûte, je mesure bien là, à la richesse de cet argumentation, vos limites.

Citation :

Holala. Franchement ça ne se dit pas, vous ne le connaissez pas. Toujours dans le jugement. Du pur Wall-E. Abusé.