Merci aux membres du CE d’avoir autorisé la parution de ma « Danseuse nue ».
Merci aux personnes qui ont commenté mon texte et à toutes celles qui l’ont lu ou qui vous le commenter et le lire.
Je réponds à deux sortes de remarques.

La première concerne la conjugaison dans le deuxième quatrain, je défends l’emploi de deux temps différents. Je m’explique, J’écris « elle avait débuté » pour situer tout d’abord une situation antérieure, ensuite le cheminement nous amène à ce qu’elle « devenait », une action précise à un moment précis, ce n’est pas ce qu’elle « était ou est devenue » et pas ce qu’elle « devint »… Je reviens en arrière avec « elle avait fréquenté » pour généraliser à nouveau. Je termine par le présent bien entendu.

Au sujet de l’absence de poésie dans ce texte que quelques-uns me reprochent, je pense que si elle n’est pas flagrante, elle transpire à travers ce récit, la vie de cette dame a été extraordinaire. C’est vrai aussi qu’il est plus difficile de poétiser sur un sujet réel que dans une fiction.
Je regrette le mot « infos », je n’ai pas trouvé de remplaçant qui colle parfaitement.
Naturellement, je ne vais pas dévoiler le nom de cette dame, disparue maintenant, l’une de ses nièces n’est pas d’accord.
Bonne soirée
Vincent

Joséphine Baker ?

Bonsoir Personne
Ce n'est pas Joséphine Baker, cette dame n'avait pas sa renommée mais elle a eu à peu près le même parcours professionnel et patriotique.
Bonne soirée
Vincent

Bonsoir Vincent,

Autant pour moi. Mais avouez que tous les ingrédients étaient là, et que les nièces puis neveux, pouvaient faire penser aux enfant qu'elle n'a jamais eu, en créant l'arc en ciel.
Résistante, danseuse dans les cabarets, légion d'honneur; pour celles et ceux qui ne le saurait pas.
Bonne soirée.

PS; Donc la personne dont vous parlez doit être exceptionnel, est, pardonnez-moi, et je la salue bien bas, modestement et sincèrement.

Après des remerciements globaux, je remercie personnellement chaque commentatrice et commentateur.
Papipoete, toujours parmi les premiers à commenter souvent en espace-lecture, je m’explique plus haut concernant le temps de mes verbes, je ne sais pas si ma version est bonne mais elle me convient.
MissNeko, ce poème a un fond de réalité, sans entrer dans les détails, j’ai rencontré une dame qui a vécu à peu près la même histoire.
Mandoline, la danseuse était encore en activité durant l’occupation, c’est justement sa situation qui lui a permis de fréquenter des officiers ennemis et de recueillir de précieux renseignements, les quatrains sont bien placés dans la chronologie.
Hananke, la discrétion de cette ancienne danseuse sur certains sujets se comprend, c’est une règle dans ce milieu bien spécial…Naturellement, à notre époque, elle écrirait peut-être un livre.
Annick, oui, vous avez raison, le mot « infos » n’a pas vraiment sa place mais j’ai cherché en vain à le remplacer, il arrive qu’on butte sur un grain de sable.
Plumette, j’ai évoqué la conjugaison des verbes et ma difficulté à remplacer « infps »
Alexandre, comme je l’écris plus haut, en effet, j’ai rencontré une dame ayant eu un tel parcours, y compris la légion d’honneur, elle n’est plus de ce monde et je respecte sa discrétion.. Comme je l’ai déjà dit dans une autre occasion, le fait d’écrire en vers une histoire réelle nuit un peu à la qualité, la fiction est plus facile à reproduire il me semble ?
Chimen, vous avez raison, de nombreux résistants ont été plus ou moins oubliés alors que d’autres personnes qui n’ont joué qu’un rôle très secondaire, voire aucun, ont été glorifiés.
Pizzicato, je vais me répéter mais cette narration étant proche de la réalité ne pouvait être romantique, la poésie est au cœur du sujet et ne se décèle pas en surface, c’est du moins ce que j’ai voulu exprimer.
Sodapop, non, ce n’est pas ma première parution, en un an, j’ai eu la chance de voir 16 de mes textes paraitre, avec plus ou moins de succès mais dans l’ensemble, je suis satisfait. Vous avez découvert la véritable substance de ce texte.
Personne, je vous ai donné des explications sur ce fil concernant l’identité de la dame, votre comparaison avec Joséphine Baker est juste. Concernant l’absence de poésie, je me suis expliqué au début de ce fil.
Marie-Ange, j’ai essayé de faire partager mon émotion et mon admiration pour « ma » danseuse, vous avez compris et adhéré pleinement. Je voulais mettre en lumière le courage, la volonté et l’humilité de cette dame malgré son emploi. J’indique que la Légion d’Honneur lui a été décernée des décennies après la guerre.
Proseuse, Comme Marie-Ange, vous avez compris mon message.

Bonjour Vincendix

Ha oui si la danseuse est une dame que vous aviez connu, il est clair que dans votre poème qui lui aie dédié, vous n'oseriez pas insérer des pensées et émotions à sa place. Là c'est autre chose. Donc je ne sais pas quoi en faire de mon commentaire.

Merci aux derniers commentateurs non cités, même à ceux qui n’ont pas aimé, regrettant que ce texte ne soit ni sulfureux ni voyeur. Je pense qu’ils n’ont pas compris le contraste entre le « métier » exercé par cette dame et sa pudeur, cela peut paraitre paradoxal mais c’est habituel dans ce milieu. J’ai évoqué sa vie d’après, avec ses souvenirs, ses quelques parents proches et son chien, je n’avais rien d’autre à ajouter.
Sans dire que les commentaires négatifs me font plaisir, étant donné les motifs invoqués ils me rassurent, prouvant que j’ai respecté le souvenir de cette grande dame que j’ai eu l'honneur et le plaisir de connaitre.

Vincent

Bonjour Brume,
J'ai posté mon précédent message sans lire le vôtre qui confirme ce que je pensais.
Vous êtes libre de votre décision, soit laisser ainsi, soit modifier l"appréciation, je ne sais pas s'il est possible de laisser la case blanche?
Vincent

Je ne cherchais pas quelque chose de "voyeur" (je sais pas d'où vous sortez ça ). Mais j'aurai aime spéculer, entrevoir, de cette vie, sublimée par vos mots.

Votre intention est louable, mais entre ce que vous voulez montrer et ce que je lis et perçois concrètement sur votre texte, y a un monde. On doit croire sur parole sur l'extraordinaire de cette existence où a aucun moment vous ne nous donnez de quoi imaginer, ressentir.

Mais comme vous dites il est possible que je n'ai rien compris

W

Bonsoir Widjet
Je n'ai pas envie de polémiquer sur ce sujet, j'ai accepté votre verdict, n'en parlons plus.
Bonne soirée
Vincent