Bonjour à tous,

J'adresse me remerciements à toute l'équipe du Comité d'Oniris qui s'est penchée sur mon poème avec une grande attention, un dévouement remarquable, et qui a permis la publication de ce poème.
Merci à tous les lecteurs silencieux, à tous les lecteurs/commentateurs qui ont eu la gentillesse de me laisser leurs impressions.

Donaldo75 (en EL)
Vous avez bien aimé ce poème « parce qu'il suggère plus qu'il ne décrit, qu'il murmure plus qu'il ne déclame, alors qu'il emprunte le vocable classique et habituel de ce type d'écrit. » et je vous en remercie d'autant plus que c'est le ressenti que j'espérais pour mes lecteurs. Je prends notes de vos remarques et appréciations.

Papipoète (en EL)
Vous dites «  je ne retiens pas facilement la construction du "madrigal ", mais découvre dans ces vers un billet-doux magistral, où tous les sens sont éveillés »
Et je vous comprends mais vous avez su beaucoup et même + apprécier « l'érotisme, la poésie » (sic) de celui-ci et cela me comble grandement.
La forme est celle-ci : abba abba ccde dcde en vers alexandrins.
Merci à vous !

PIZZICATO
Vous avez aimé beaucoup et plus «  Une sensualité élégante et discrète », vous soulignez ce vers avec... élégance : « Les gemmes de vos mots, ces bijoux sans coffret »
Je suis ravie de votre appréciation et je vous en remercie sincèrement.

Grange
En aimant beaucoup et plus encore vous me dites « Merci pour ce beau cadeau ; j'accepte vos jardins interdits, rassurez-vous nul ne le saura, ça restera entre nous. »
Pensez-vous vraiment que nul ne le saura ? Vous le murmurez si fort...

Suis-je bijoutière ? Non, mais vous toucher ma réalité du bout du doigt...Un grand merci !

Alexandre
Vous aimez beaucoup moins le style rétro (c'est moi qui le dis) de ce poème mais en appréciez la prosodie. C'est déjà beaucoup plus à mes yeux :)
«ce genre poétique était, je crois, surtout utilisé pour séduire une dame ce qui n'est pas ici le cas. »
Mais cher poète, si mes textes en tant qu'auteure sont souvent « style XVIème », par goût, par nature aussi, je n'en suis pas moins ultra-moderne en tant que femme hors-virtuel et j'accorde à la narratrice que je suis le droit égal de séduire un homme en lui offrant ce madrigal
Vous soulignez l'anaphore « Laissez-moi.... » présente à chaque quatrain, bien sûr que cela n'est pas obligatoire. Ronsard dans son madrigal répète au début de ses trois premiers quatrains « Si c'est aimer, Madame.... », je trouve cela élégant, mais c'est une histoire de goût.
Je mets le lien pour ceux que cela pourrait intéresser, aussi pour mieux comprendre la construction du madrigal : : http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/pierre_de_ronsard/madrigal.html
Un grand merci à vous avec l'assurance de mon amitié.

Pouet
Quel bonheur de lire vos mots !
« Avec d'autres plumes j'aurais sans doute à cœur de "reprocher" le côté suranné des vers, à railler cette fragrance "grand siècle" qui vient chatouiller mes narines capricieuses. 
Mais allez savoir pourquoi, avec vous je n'y vois que sensibilité, pudeur et virtuosité. 
Voyez-vous, quand je vous lis je me sens l'âme lyrique. »


Je n'en rajoute pas plus de peur que vous effaciez ce commentaire qui me fait un bien fou et auquel je mets la notation maximum parce que « faut pas déconner  quand même» :)
Concernant la redondance « cristalline-cristal-Cristale » oui, c'est une petite coquinerie volontaire de ma part car je n'oublie pas ceci : « Soyons sérieux, mais trop trop ».
Merci !

Zorino
«  En vous lisant, j'ai eu cette belle et étrange impression de me retrouver en plein cœur de l'époque romantique, là même où George Sand et Frédéric Chopin se rencontraient furtivement et passionnément dans un appartement cossu de la région parisienne. »
Rien que cela suffit à mon bonheur. La comparaison me plaît beaucoup et même + tout comme vous a plu semble-t-il ce poème :)
Concernant la forme, peu importe, l'essentiel est que vous ayez entendu la musique des mots et senti le parfum onirique qui en émane.
Qu'un lecteur ait presque des frissons en lisant mes vers me ferait rougir. J'espère que la prochaine fois ce sera sans le « presque » :)
Quant à la photo de la statue de ...Cristale (rire!!!)
Un grand merci à vous pour ce charmant commentaire.

Robot
Vous avez aimé beaucoup «Une belle composition classique, de style Ronsardien, fluide et doux. «  
Et moins aimé 'la statue atone » pour moi ici le sens de atone est : immobile, et « le jardin secret » peu original. D'accord, c'est votre goût et je respecte votre avis.
Vous soulignez quelques vers qui vous ont séduit et je suis ravie de votre choix. Quant aux allitérations, un grand merci pour les avoir appréciées car elles sont une part importantes de mon travail sur ce madrigal.
Merci pour tout cela.

Michel64
Vous avez beaucoup aimé « ces alexandrins impeccables qui peuvent se réciter sans heurts. » et moi j'aime beaucoup votre appréciation.
Effectivement, la disposition des rimes des deux derniers quatrains est spécifique à cette forme poétique, peu commune j'en conviens mais qui correspond à ma recherche d'écriture.
« "... un chardonneret
Laissant passer l’hiver de son chant monotone."
Une maladresse dans ce vers ?
Le chardonneret patiente dans le froid de l'hiver en chantant de façon monotone : ce n'est pas encore la saison des amours (printemps) où son chant sera bien plus guilleret:)
Merci ! merci Michel pour cet agréable commentaire.

Arielle
« en clignant de la paupière, je prends le risque de briser le charme dans lequel vous concentrez tant d'élégance. »
Tttttinngggg... ouizzzz... cliccc... diinng et paf ! Et voilà, vous avez mis en miettes l'une de mes « gouttes » de cristal. Vous saviez pourtant qu'il ne fallait pas « cligner », ne serait-ce qu'un peu, de la paupière en franchissant le seuil de ma cristallerie
Votre commentaire, est malgré tout un ravissement pour l'auteure que je suis. Je regrette seulement de ne pas savoir mieux partager avec vous ce langage qui m'est naturel à l'écriture de formes anciennes.
Maintenant je vais chercher le plumeau pour ramasser les brisures et essuyer quelques larmes... de cristal :)
Merci et au plaisir de vous lire.

Plumette
Vous aimez beaucoup et en profitez pour poursuivre votre « apprentissage des règles de la versification».
Voilà qui me réconforte bien que je vous avouerais que je suis moi-même en perpétuel apprentissage. Le domaine est vaste et je n'ai pas fini d'en faire le tour, croyez-moi:)
Vous avez vu les images, entendu les sons, que demander de plus puisque c'est l'essence même du poème que votre perception à mise en évidence ? Je suis comblée.
Ah oui ?! Vous aussi avez aimé que la muse s'anime sous la caresse :)
Un grand merci pour votre présence et vos mots délicats sur ce madrigal.

François
Merci d'avoir laissé quelques impressions sur ce poème qui ne vous a pas convaincu.
« Poésie précieuse » et/ou « romantique », oui, je le reconnais car c'est un peu ma marque de fabrique, assez naturelle chez moi.
Je respecte votre goût et votre sincérité.
Merci de votre sympathique visite.
Au plaisir de vous lire.


Encore merci à vous tous !
Cristale

Bonjour Cristale,

Merci pour vos réponses à nos commentaires.

J'ai bien compris que le chardonneret chante pour laisser passer l'hiver.

Mais c'est vraiment cette manière de dire qui me gène : "il laisse passer l'hiver de son chant ?" pour dire ""il laisse passer l'hiver en chantant" .
Comme si je disais : " Je laisse passer l'été de mes siestes" au lieu de "Je laisse passer l'été en faisant des siestes"

Mais là, tout d'un coup, je ne suis plus sûr de rien. Désolé pour ce pinaillage, Cristale.

Encore bravo pour ce beau poème et très bonne journée.
Michel

Citation :

Oups, moi qui étais justement en train de me raviser et de remplacer mes mots soyeux par du papier de verre...

Meuh non rassurez-vous Cristale, je pense avoir toujours été sincère dans mes commentaires et même de vous avoir parfois (gentiment) un peu égratigné... Mais c'est (aussi) ce que j'apprécie chez vous, cette humilité et cette distanciation par rapport aux critiques. Vous n'êtes pas de ces pouètes grincheux et imbus de leur petite personne qui crient au scandale ou qui menacent de quitter le site à chaque remise en question de leurs supposés chefs-d'oeuvre.

Sinon vous dites que vous êtes "ultra-moderne" dans la vie. Ah ben zut, je suis un brin déçu, moi qui pensais que vous alliez acheter votre pain habillée en courtisane du 18 ème (siècle, pas arrondissement...)

Bien cordialement.

Bonjour Cristale ! Pour moi, une parution de votre part est toujours attendue avec impatience, car je dois bien l'avouer, vous êtes "La" poétesse classique que je préfère...
Ce matin cristallin m'a, c'est vrai, un peu laissé sur ma faim pour les raisons évoquées dans mon commentaire...

Concernant l'anaphore, j'aurais sans doute reproché la même chose à Ronsard car je trouve que ça alourdit l'ensemble mais ce n'est que mon appréciation !

J'ai écrit : «ce genre poétique était, je crois, surtout utilisé pour séduire une dame ce qui n'est pas ici le cas. »

et vous m'avez répondu à juste titre...

Mais cher poète, si mes textes en tant qu'auteure sont souvent « style XVIème », par goût, par nature aussi, je n'en suis pas moins ultra-moderne en tant que femme hors-virtuel et j'accorde à la narratrice que je suis le droit égal de séduire un homme en lui offrant ce madrigal...

Sachez que je n'ai jamais douté de votre modernité, que je suis pour la parité dans tous les domaines, y compris la poésie, et que j'aurais pu éviter cette remarque tout compte fait pas vraiment justifiée, je vous le confesse !

Je pense, voyez-vous, que ce qui pêche aussi dans votre madrigal c'est qu'il n'est pas situé dans le temps...
Vous auriez, en exergue, parlé Renaissance, ça changeait le regard que j'ai porté sur cet exquis madrigal non daté.

Au plaisir de vous lire dans une prochaine production...

Aïe ! aïe ! Cristale, mon but n'était certes pas de vous faire verser la moindre larme en entrant dans votre cristallerie !
La curiosité des éléphants est infinie comme vous le savez sans doute et devant cet alléchant panneau "Madrigal" j'ai quitté les broussailles de ma savane pour les allées guillerettes de votre beau jardin, tentant de poser le plus délicatement possible mes grosses papattes entre vos flacons et vos statuettes ...
"Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, j'ai dessus la place
Las ! las vos beautés laissé choir !"
Il a suffit d'un souffle chatonnant ma narine pour qu'un éternuement irrépressible vienne compromettre la discrétion de ma visite.
Ne m'en veuillez pas trop Cristale, la Nature est bien ingrate avec les pachydermes qui rêvent de tutus et de petits chaussons ! Donnez-moi plutôt ce petit plumeau que j'efface moi-même les méfaits provoqués par mon coryza ! Non ? Vous n'avez pas confiance en mes dons de ménagère ? Vous avez sans doute bien raison !

@
Pinaillez mon cher Michel, pinaillez cela me plaît car la poésie c'est cela aussi ; utiliser autre que le langage de tous les jours et certaines tournures s'affranchissent du quotidien parlé ; ici "de" est égal à "avec".

Je suis incorrigible, il n'y a plus rien à faire pour me sauver de mon enfer linguistique

Merci de votre sympathique retour.
Recevez mes amicales salutations.

@
Non Pouet ! pas le papier de verre ! De grâce épargnez mes pauvres vers et si vous m'égratignâtes quelques fois antan vos critiques depuis longtemps parfumèrent de sincérité mes modestes écritures.

Ne soyez pas déçu, les courtisanes du 18ème (siècle) ne se déplaçaient pas pour acheter leur pain, leurs servantes et cuisinières le façonnaient et leur livraient "at home" alors que moi oui, je me déplace vêtue d'un slim troué, du dernier tee-shirt à l'effigie de M.Pokora sur mon scooter rose-fille et que la boulangère me regarde de travers parce que je ne suis pas "standard" :)
Vous me croyez n'est-ce pas Pouet ?

Donc on a dit pas le papier de verre, de toutes façons j'ai verrouillé votre espace commentaire sur ma page

Bien cordialement à vous et merci pour ce sympathique retour.

@
Bonsoir Alexandre

Je suis touchée de ce que vous me dites.

Rassurez-vous j'ai bien compris votre point de vue concernant ce madrigal.

Bigre ! Si Ronsard vous entend... :)

Je n'ai plus l'habitude de donner des indications en exergue, celles-ci ayant auparavant nuit aux poèmes présentés. Mais je suis peut-être maladroite pour se faire.

J'aurais dû "situer mon madrigal dans le temps". C'est malgré tout une bonne idée à laquelle je penserai lors d'une prochaine publication dans le genre. (qui a dit : "oh non !pitié !" ? )

Merci encore pour ces sympathiques échanges où je vous rends vos mots : au plaisir d'une prochaine production de votre part.


@
Oups ! Non ! Arielle ! de grâce ne touchez plus à rien !

Madame,
Votre désir de bien faire est honorable
Mais souffrez que vos doigts restent oisifs
Car votre statut est si respectable
Que sur ces morceaux de cristal agressifs
Vous pencher risquerait maintes blessures !
Non que je craigne quelques mouvements
Maladroits mais voyez-vous, des brisures
Auraient l'heur de rentrer à tous moments
Sous vos pieds jolis de Fleur de Savane
Stop ! non ! n'avancez-plus ô malheureuse !
Schriiingggg !!!! floc ! ma plume la plus précieuse...

Qu'est-ce qui vous a encore chatonné la narine ?

Laissez-moi donc ce plumeau, ce n'est pas que je doute de vos talents de ménagère (qui a dit "menteuse!" ?) mais j'aime bien m'affairer aux tâches subalternes, cela remet mes pendules à l'heure et comme elles retardent souvent de quelques siècles ...

Merci encore pour votre sympathique visite retour.

Au plaisir de vous lire, mais oui, pour de vrai

Citation :

Et comment que je vous crois! En revanche un T-shirt M.Pokora est une impardonnable faute de goût!

@
Alexandre, il faut lire "nui" et non "nuit" : "celles-ci ayant auparavant nui aux poèmes"...on ne garde pas la main longtemps sur les fils alors la moindre erreur peut rester longtemps


@
Pouet la faute de goût ok mais il était gratuit le T-shirt... non mais allô quoi !

@
Arielle
...suite à votre coup de plumeau

C'est dans sa cristallerie
Finalement, gente Dame,
Que vous lui fîtes l'honneur
De revenir, oh! bonheur
Doigts dotés d'une belle âme
Pour qu'au jour Cristale rie.

@
Somnium
Merci d'avoir "apprécié ce madrigal à cause de l'atmosphère particulier qu'il dégage."
En effet, comme vous le soulignez, les répétitions de certaines lettres, comme dans les vers que vous citez, forment ce que nous appelons des allitérations et sont donc voulues mais je peux vous dire également que souvent elles s'imposent d'elles-même sans que l'auteur les recherche particulièrement. La langage est ainsi fait que certains sons correspondent à la définition et l'intention des mots dans une même phrase.
Encore merci pour votre sympathique commentaire et pour l’intérêt que vous portez à l'ambiance ainsi qu'à la construction de ce poème.
Cristale


@
Jfmoods
Je ne vous remercie jamais assez pour toutes les observations que vous formulez sur mes textes.
Comme toujours j'en reste muette et admirative. Vous m'apprenez mon écriture et cela est une qualité qui n'est pas donnée à tout le monde.
Mille mercis !