Ce poème a été écrit en eaux troubles et profondes.
D’habitude je côtoie davantage la lumière des étoiles lorsque je pars pour ce voyage si particulier qui sert l’écriture

Je l’ai d’abord aimé, profondément aimé ce poème. Puis détesté, renié, puis aimé encore davantage. Surtout grâce à vos mots. Ceux qui me disent que l’émotion a été partagée ont apaisé mes craintes et mes doutes.

Après avoir demandé qu’il soit retiré d’une future possible publication, je dois remercier la patience d’ange de Marimay, et vous, toutes et tous qui avez provoqué ce nouvel échange. (Tant pis pour vous :))

Merci aux regards qui se sont posés, aux lecteurs qui ont commenté, me redonnant une confiance sans cesse en manque. Et pardon à ceux que j’ai déçu.


David. Je suis heureuse et surprise que les hasards de l’Espace Lecture vous aient amené sous mes mots. (rires)

J’aime beaucoup votre impression de géométrie des courbes. J’ai eu la même sensation à l’écriture. En boucles, tournant et virevoltant , arrondissant « … les angles des a et des o des s embrassés… ‘’, comme est le parcours d’une vie finalement.

Le passage où la voix de ma bouche parle mélancolie, est le pilier central, l’axe de toutes les courbes de ce poème. Pour les enrouler, les dérouler et s’en défaire.

Amoureuse des mots qui accrochent et racontent une histoire, je retiens votre ‘’Moucharabieh’’qui se trouve déjà dans mon lexique familier. Il deviendra le titre de l’un de mes quatre prochains poèmes.

Vous dire aussi, puisque lunaire revient deux fois dans votre commentaire, que si je suis fille de Séléné et d’Endymion, j’ai pour le Soleil, une attirance naturelle.

Merci pour avoir pris le temps de poser vos mots sous les miens.

Brume. Alors, comment te dire, ma douce ?

Ben voilà, tu me semble fidèle parmi les fidèles dans tes goûts, puisque tu as aimé ma plume d’ici avec autant d’intensité que mes autres poèmes.

Sois assurée que cela me touche bien plus que tu ne peux l’imaginer. Toujours. Tellement il fait bon retrouver ses vrais amis même sous couvert d’anonymat.


PIZZICATO, sois le bienvenu sous mes mots, Yves. Surtout avec ton lot de bienveillance et de générosité.

C’est la première fois que tu t’y penches pour me donner ton ressenti. Cela me touche, d’autant plus que cela me donne l’impression d’avoir ouvert de nouveaux horizons à ma prose. Elle qui plaît moins ici à certains, plaît à d’autres m’ouvrant ainsi les portes d’un étourdissant infini.


Myndie, mon âme amie. Ta fidélité jamais ne me fait défaut, ainsi que ta tolérance et ta sensibilité indéniable qui toujours va chercher dans les recoins le must qui me touche toujours droit dans le cœur.

Cette incandescence à fleur de vivre, tu fais partie de ceux qui entretiennent la flamme, et qui me donnent envie, d’aller me percher toujours plus haut, au plus près des étoiles.

Je t’ai dit, que je t’aime ?

Madawaza. J’ai eu le temps de lire votre commentaire avant la modération.

Merci de partager le même univers, le même Royaume.


Michel, tu relèves la première strophe, celle par qui tout commence. Celle qui m’entraîne à chaque fois.

Mais je ne tiens pas à faire de ces fossettes ravagées par le ciel, ma signature. Par contre je signe avec grand plaisir les rides patte d’oie des sourires du soleil.

Pour la langue pendue au soleil. Il faut lire la soif qui jamais ne me quitte, ou à peine et qu'il faut parfois faire sécher au vent et au soleil pour lui rendre sa résistance naturelle…

Je vais essayer de développer, car Plumette aussi aimerait comprendre… Tu nous rejoins un peu plus bas ?


Pouet, surtout de ne change jamais ton fusil d’épaule !

Ça y est, je suis devenue accro à tes ressentis sur ma poésie. Te décevoir me ferait beaucoup de peine.

C’est tellement valorisant, tellement chaud au cœur de partager un même monde.

Je sais que tu connais la valeur de l’eau des thés, de l’eau qui tonne, de l’eau frémissante qui fait lire le marc du café…


Plumette. Je ne ferai pas la bégueule, minaudant devant un tel compliment. Je le prends avec un plaisir infini.

Comment en recevoir un seul de cette sorte sans que le cœur ne s’emballe aussitôt ? C’est merveilleux , et plus encore, de m’entendre dire que je suis capable d’instiller assez d’émotions dans mes images pour t’apprendre à découvrir les tiennes.

Moi qui suis prête à remballer ma plume, à chaque nouveau poème envoyé, ton enthousiasme rallume à coup sûr la flamme qui vacille.

La langue pendue au soleil est à prendre sous toutes ses formes. La langue physique, celle que l’on ne tourne pas toujours sept fois dans la bouche avant de parler, celle qui peut parfois se paralyser par pudeur ou par peine, mais aussi la langue commune, celle qui s’agite sur le blanc du papier, celle qui permet de transmettre les émotions avec des mots qui ne sont pas toujours compris de la même façon par tous. La mienne se pend naturellement au soleil, quels que soient les orages traversés.

J’espère que ces dernières explications éclaireront vos lanternes, à toi, à Michel, à d’autres qui aimeraient savoir aussi.

Marie-Ange. Je suis autant intéressée par les avis positifs que par ceux qui disent ne pas aimer mes mots. Assez, pour chercher où se pose leur poésie afin de mieux m’aider à comprendre pourquoi nos émotions ont loupé le rendez-vous.

Et là, je suis étonnée. Si vous êtes un/une commentateur/trice très critique et prolixe sur les poèmes d’autrui, vous-même n’en avez proposé aucun à nos yeux curieux. Etrange, non ???

Ce serait bien, pourtant, que l’on puisse se faire une idée sur votre façon de distiller les émotions. Cela me permettrait d’apprendre quelques astuces qui tuent. Et puis surtout, cela stopperait aussi ma parano, lorsque je vous imagine intervenir juste pour le plaisir de déplumer les auteurs. :))

Je reste curieuse de savoir quel vécu vous avez pu déceler dans mes mots ?

Papipoète. Oui, l’ingliche vient souvent à mon secours. C’est un ami qui peaufine souvent mes ressentis, lorsque j’ai l’image au bout de la langue.
.
J’adore votre ‘’fout le camp !’’ J’aurai dû vous demander conseil avant, même si dans le ‘’go home’’ il faut lire ce retour dans sa maison, à cette mélancolie qui jamais ne cède du terrain.

Vous me comprenez ?

Et merci d’avoir relevé l’écho retentissant. Parce qu’il y a, comme ça, parfois, des silences bien plus assourdissants, plus bavards…


Cat

Cat,

merci de tes paroles gentilles
et je voudrais te dire, au sujet de ce manque de confiance que tu évoques :
le manque de confiance en soi, le doute, il me semble qu'il est inhérent à l'acte de création; écrire, peindre, composer, réaliser, c'est ce qui nous porte, nous exalte, mais l'autre versant, c'est le questionnement qui nous saisit en phase de "descente".
A moins d'être complétement infatué, c'est par là que nous passons tous, enfin c'est ce que je pense...
Le doute est une morsure mais il est aussi délectable car il nourrit la passion et pousse à se remettre toujours en cause et s'il ne devient pathologique, c'est ce qui fait avancer.
Bon, mais ça me va bien de théoriser, moi

Je voudrais juste te poser une question sur ce "dilapider" (langue pendue au soleil); ce n'est pas la langue pendue au soleil qui m'interpelle moi, c'est ce "dilapider" qui est bien grave, qui sonne comme un glas, qui évoque le gâchis, pourquoi?

Bonjour Myndie,

Voilà, s'il le fallait, la preuve de ce que j'avance plus haut.
Ta formidable perspicacité pointe toujours là où cherche à se dissimuler le mot tonitruant.

Pourquoi, dilapider ?

Ton impression de gâchis, ma langue bien ou mal pendue tourne autour de cette image. Où, si tu grattes un peu, tu verras apparaître quelque chose qui s'apparente aussi à la lapidation. Un truc dans le genre, que je serais bien en peine de t'expliquer pourquoi et comment, mais qui forme un mariage suffisamment saisissant pour me chambouler toute entière en dedans.

De quel gaspillage s'agit-il ici, quelle lapidation ?

Chuut... Mystère et boule de gomme, dans l'antre de mes ombres. (rires)

Mais si tu veux, je peux te donner en gage ma langue de chat.

Ne dit-on pas qu'elles retombent toujours sur leurs pattes, ces adorables bestioles ?


Pas faux, ta théorie sur la création.
Dans sa phase ascendante et descendante, tout se tient.

Cela devrait me soulager grandement de me savoir moins seule dans la tourmente. N'est-ce-pas ?

Bah, c'est même pas vrai !

Seule, affreusement, merveilleusement seule, je suis durant l'épreuve du feu.

A chaque fois je jure que l'on ne m'y reprendra plus, et à chaque fois je me parjure comme j'en jouis, avec sensualité et allégresse, culminant au sommet d'une douleur extrêmement délicieuse, à la limite du supportable.

Tu vois ce que je veux dire ou bien je te fais un dessin ? :))

Et même pas besoin de me la couler douce sous le robinet à gingembre frais du Casino dont on parle dans le forum des « Questionnaires... » pour me mettre dans cet état.

D'ailleurs, je tiens à disposition de qui la demandera, ma recette de ce shoot imparable (bio, je précise)

Citation :

Aucun risque, j'ai toujours un perroquet sur l'autre épaule, voudrais pas l'assommer, la pôv bête...

Merci, peut-être à une prochaine lecture :)

Citation :

Je suis fière de toi, Pouet. Très fière !


Signé : Cat
Représentante de la SPA sur Oniris
disciple de BB et Pamela Anderson, blondeur pseudonyme oblige. Miaou...



Citation :

Tout le plaisir sera pour moi, David.

Je suis très émue, car mon poème vient de prendre une dimension inestimable pour moi.
Je suis fière de vous offrir à mon tour, la superbe composition que je viens de recevoir.

Elle est le cadeau de Yves Alba, notre PIZZICATO, musicien et poète si généreux.
Sa musique et sa voix ont sublimé avec beaucoup de bienveillance et de talent, ma voix, et mis en exergue toute la douceur qui m'a enveloppée durant l'écriture de ce poème.
Yves

Voici notre duo, la musique de Yves, et sa diction ont serti les paroles de ''Mélancolie go home'' pour en faire un bijou précieux à porter directement à même mon cœur.


Duo Yves & Cat - Mélancolie go home


Mes mercis tardifs (rooh, je viens de m'apercevoir de vos passages)

à toi Cristale. Pour tes mots sur mes mots.

A vous, Robot. Pour avoir lu et apprécié, pour avoir voulu le conserver quelques temps.

Comment ne pas être touchée par ces partages si particuliers, toujours très émouvants pour moi.

j'ai l'intention de transformer mon espace tranquille en studio d'enregistrement, pour essayer de rivaliser avec les voix de la vocathèque ; je viens de vous écouter tous les deux et je pense que pour moi, ce n'est pas gagné ! Dame Cat et sieur PIZZICATO marient à merveille leur ton, c'est un moment de grand bonheur !
Ne pourriez-vous pas venir jusqu'à " mon home " ?
bravo à vous !

Très sympathique duo, et la musique aussi, du coup j'ai lu le poème autrement et l'ai trouvé très beau.

Question dire : il y a un vers qui est passé à la trappe...volontairement ou non, dommage c'est 'plié en quatre dans le hurlé de mes cris'...et puis j’ai une question de diction...doit-on faire la liaison quand on dit 'des s' ? Ce qui donne à peu près 'deszeces'...ou c'est le Sud qui veut ça ? EDIT - En fait c'est peut-être même pas une liaison 's' comportant le son 'è'... pas évident à dire finalement...- fin d'EDIT

Je chipote, car un jour assez lointain Pizzicato m'avait fait la même remarque d'une fausse liaison...la vengeance étant un plat qui se mange froid... hé ! hé ! Mais j'ai peut-être tort...pour la liaison.

à vous deux...un très bon moment, et je le répète le poème est superbement écrit.

Duo parfait musique envoûtante, l'essence du poème me semble avoir été respectée à vous 2