Bonjour à tous,

Pepito, il n'y a pas longtemps, pensait détenir un record, eh bien non, je le bats à l'aise : aucun com post publi après 24h…

Bon, cette histoire :

Une contrainte de concours : imaginez une histoire avec une intrigue autour d'un tableau de votre choix en moins de 10 000 caractères.
L'idée m'est venue de travailler sur ce thème car j'ai entendu parler des descendants de Gauguin habitant à Puamau. La question n'a jamais été que ce que je développe soit vrai, évidemment.

Je ne m'étendrai guère plus vu le succès:) seulement le temps de répondre aux commentaires :

vb : tu as des références que je n'ai pas, aussi, je ne peux guère comparer. Trois mots que je désapprouve : guimauve, (mais sucré, oui, ça collerait avec ces îles), bon sauvage, ça me fait toujours un effet bizarre quand j'entends qu'on en est encore là, et enfin tire-larmes, je n'ai pas compris, je ne vois pas en quoi ce serait supposé faire chialer.
J'explique chevrette à cause de la petite chèvre qui gambade, pour le reste du vocabulaire que tu ne comprends pas, je ne vois rien de si compliqué dans le contexte.
Tu pensais que Teiki était une femme ? Pourtant « avant que Teiki ne revienne. IL avait promis »

Le personnage de Mark : oui, je ne l'ai sans doute pas assez expliqué : Il y a des copieurs patentés des œuvres de Gauguin, qui d'ailleurs vendent très cher leurs œuvres en toute légalité puisqu'ils signent de leur propre nom. Que Mark entende parler de cette histoire de faux n'a rien d'étonnant dans ce monde fermé autour de l'art de Gauguin. ( Il y a un musée Gauguin à Tahiti, sans œuvre originale car les conditions ne sont pas remplies pour accueillir des tableaux d'une telle valeur, mais avec beaucoup d'informations sur Gauguin et sa vie dans les îles, que ce soit Tahiti ou Hiva-oa.) Qu'il fasse le voyage non plus. Par contre, oui, j'aurais dû mieux expliquer sa décision de faire un voyage non officiel, de plus à Puamau et non pas Atuona, village où se passe tout ce qui est officiel concernant Gauguin (on y a reconstitué la Maison du Jouir à l'endroit originel )
On peut supposer que Mark est déjà forcément venu en Polynésie, en tant qu'expert et admirateur du travail de Gauguin. Mais ici, je le fais venir dans une vallée perdue où le contact avec la nature est encore plus prégnant, comme il l'était très certainement en 1900 à Atuona.

Tadiou : tu as un peu aimé, mais pas tant que ça ; pas assez évocateur. Je n'ai rien à répondre à ça ;
Pour Mark, vois le § le concernant dans ma réponse à vb

Asrya : Au moins c'est clair, tu n'as rien aimé, ni le sujet ni le développement ni l'écriture…

Plumette : viens là que je t'embrasse et je t'emmène la prochaine fois ! Pour Mark, même chose que pour les autres, vois le § le concernant plus haut « chez » vb. Ah, si, par contre, ce que je peux dire de plus est que, pour la contrainte du concours, il fallait que je m'appuie sur un personnage «  de l'autre côté de Gauguin », en quelque sorte, le côté art et son marché, mais aussi art et sa pérennité. C'est là où je me rends compte ce que la participation à un concours entraîne : on focalise sur les contraintes et tous les participants 'se comprennent » en quelque sorte puisqu'ils sont plongés dans le même chaudron. Mais qu'ils en sortent et là, les repères sont faussés. En cela, vos retours sont intéressants pour moi.

Un grand merci à tous, CE, lecteurs,commentateurs et aussi une personne en particulier qui m'a relue et donné son avis à l'écriture de cette nouvelle, même si ça date déjà un peu.

Ah, Alcirion...tu viens me démentir

Non, tu ne te trompes pas, c'était bien mon but, mais dans les deux sens : montrer qu'en étant dans ces lieux qui ont tant inspiré Gauguin pouvait apporter un plus à la contemplation des ses tableaux, mais aussi montrer implicitement à quel point il a su faire transparaître dans son oeuvre polynésienne l'atmosphère de ces îles;

Un grand merci pour ton passage.

@ Bidis,

Un grand bonjour en même temps que mon merci !

Oui, sans doute le personnage de Mark est trop obscur dans mon intention à être trop évanescent

J'ai aimé avoir ton point de vue car je sais que tu participes à beaucoup de concours.

Et tu ne t'es trompée en rien sur l'ambiance .et le rapport à la peinture

Une bonne journée à toi,

hersen

@Cat,

Contente de t'accueillir dans mon faré !

tu as absolument bien compris la relation entre la nature et le peintre;

Allez, on va faire une fête !

merci de ton passage;

Hersen, tu t'es désolée trop vite !
Nous sommes le week-end, ma grande.

Et le week-end, quoi qu'ils font les gens ?
Ben, ils partent en week-end, en balade, ils vont visiter les amis, la famille, ils vont à la cueillette des champignons, j'en connais même qui sont partis à la montagne, des fois qu'y aurait de la neige qui serait tombée le vendredi où il faisait du presque 30 ° C...

Et du coup, ben ils lisent pas les Nouvelles parues le week-end, les gens qui partent en week-end...

Normal, comme qui dirait. Non ?

Sinon, j'ai tout bien compris dans ta nouvelle. Même que c'était pas si difficile que ça de tout bien comprendre, parce qu'elle est bien écrite ta Nouvelle...

Oups ! Je crois bien que j'ai ramené des drôles de champignons, de mon week-end.
Pourquoi l'autre il me dit qu'il faut que j'arrête de fumer ?
Tu le sais, toi ?

Oui, je sais : c'est parce que tes champignons ne sont pas encore assez secs et donc ça fait plein de fumée comme un vieux diesel.

Pour le week-end : mais enfin, comment j'ai pu zappé ça ???

T'as combien de kg de champignons ?

Edit : j'espère que t'en a pas donné à ton chat...

Bonjour Hersen,

Eh, oui, j'ai encore une fois été un peu vache avec ton texte. Dur, dur!
Bon mes références c'est de la littérature enfantine. Tu n'as rien perdu si tu ne les connais pas (bien que Fifi Brindacier soit un chef-d’œuvre incommensurable du genre. Si si je t'assure!)

À propos de mon qualificatif de "tire-larme": tu avoueras que l'histoire de la mort d'une grand-mère bien gentille dans un paysage paradisiaque qui ne veut pas mourir avant d'avoir vu un tableau de Gauguin est un sujet un peu larmoyant. Comme je n'ai ni senti d'ironie ni la moindre critique sociale, j'ai donc qualifié ce récit de guimauve et de tire-larme.

Quand je parle de bon sauvage, j'ai voulu simplement dire que ce récit idéalisait la vie en Polynésie à la manière d'une brochure touristique (à la manière du Bon sauvage de Rousseau). J'ai d'ailleurs cité les phrases qui ont fait naître en moi ce sentiment. En comparant ma critique à celle de Tadiou, tu a certainement remarqué que les passages qu'il citait étaient un sous-ensemble des miens.

Enfin quand je parlais de mots que je ne comprenais pas, je ne le disais pas en mal. Il n'y en a pas trop et on comprend plus ou moins ce qu'ils veulent dire sans explications (par exemple pareo, coprah). Ce que je voulais juste dire c'est que chevrette non plus ne nécessitait pas d'explication (à mon avis).

J'ai relu le passage où le sexe de Teiki est fixé. C'est vrai que ça aurait pu être clair. Mais pour moi en première lecture ce ne l'était pas, voilà bon c'est comme ça. Peut-être parce que pour moi Teiki sonne très féminin, je ne sais pas.

@vb,

T'es dur, t'es dur...je ne sais pas, tu dis ce que tu penses et personnellement, en tant qu'auteur, c'est ce que je veux. Je peux être d'accord ou pas avec ce que les lecteurs disent, mais c'est bien qu'ils le disent !

un petit point : Mama Romea ne veut pas voir un tableau de Gauguin, cela n'aurait pas de sens, en fait, elle veut revoir l' image d'une aïeule. Et c'est la seule image qui en existe.

En ce qui concerne le bon sauvage gentil, je n'apprécie pas tout simplement parce que c'est conoté ethnique; si par exemple je parle dans une histoire de villageois de la Creuse et que pour cette histoire je les peins sous leur meilleur jour, il ne te viendra pas à l'idée d'évoquer le bon sauvage; Rousseau a écrit ce qu'il a écrit mais il me semble que de l'eau à coulé sous les ponts, ou plutôt que la pirogue a franchi bien des vagues.
Mais je suis consciente qu'en écrivant sur les Marquises, c'est une réaction qui me pend au nez, comme disait mon grand-père;
Du trash et du dégueu, il y en a autant qu'ailleurs; mais disons que ce n'est pas ce qui m'a semblé le plus important à développer puisque je l'ai déjà en Europe ! j'essaie juste de retranscrire ce qui émane de ces îles et j'ai la ferme conviction, pour y avoir habité longtemps, que la notion d'isolement, de plus en plus relative de nos jours c'est vrai, mais toujours avec la même proportion de décalage, a joué un rôle prépondérant dans ce que nous appelons nous la nonchalance, en plus d'un climat ne favorisant pas le stress. Il y a une très grande notion de fatalité mais quand, en cas de problème, tu ne peux guère compter sur l'extérieur, alors le fatalisme se forge, devient atavique;

Mais ne t'y trompe pas, j'ai apprécié les commentaires, d'autant plus que je sais ce qu'est l'EL : tu n'es conditionné par rien alentour et c'est du brut.

Bon, allez, pleure pas, je t'emmène aussi avec Plumette !

hersen

PS : ma vengeance : ta petite chanson, elle serait bien dans la vocathèque, non , allez, au boulot !

@Solal,

Merci de ton passage et je suis vraiment contente que tu aies été sensible à l'ambiance. j'avoue que je trouve toujours extraordinaire le voyage des mots.

sans vouloir mettre en avant quoi que ce soit, je te mets ici les liens des deux autres textes sur les Marquises publiés sur Oniris, si le coeur te dit de les lire.

http://www.oniris.be/nouvelle/hersen-l-arbre-a-pain-4121.html

http://www.oniris.be/poesie/hersen-te-fenua-enata-7245.html



@Arielle,

Merci de ton sympathique passage, d'autant plus que tu n'es pas une "régulière" de la section nouvelles !

Le personnage de Mark : comme tu peux le lire plus haut sur ce fil, j'ai élaboré cette nouvelle "sous contrainte" et donc ce personnage m'a semblé important dans le sens où il raccrochait le tout au musée; mais je comprends ce que tu en dis, tu n'es pas la seule.

Aaaahhhh, le parfum lourd en souffle léger...léger....léger...
Oui, bien sûr, tu as raison, c'est antinomique. Il faudrait que je creuse pour trouver à le dire mieux, mais c'est pourtant bien ce que je veux exprimer : des parfums puissants, lourds, sucrés mais qui arrivent en légères bouffées, notamment la nuit pendant laquelle la fraîcheur (relative) les rend plus volatils.
Mais je parle ici uniquement des parfums des plantes en pleine nature, et non pas cueillies et rassemblées en collier ou en couronne; là, c'est différent car le mélange savant des senteurs de plantes, d'épices et de fruits rend alors effectivement le tout presque entêtant.

je suis très heureuse de t'avoir fait voyager là-bas !

hersen

@Tahar,

En plus de dire "tu" à tout le monde, je raccourcis les pseudos trop longs; mais c'est juste parce qu'on est entre nous, en fait. Dès que ce sera plus administratif, je remettrai tout en place, promis juré.

Bon, qu'est-ce qu'on a là ? Un commentaire bien sympathique ma foi[d/] avec un [d]doux reproche que quelqu'un me fait régulièrement, dans une autre vie; J'ai des tics c'est pas trop cool de le dire devant tout le monde, d'un autre côté, pour que ça me rentre dans la tête, il faut sans doute bien ça !

Se désister. Ah bon, on ne peut pas se désister tout court ? je vais vérifier ça, dans mon idée à moi, ça veut dire qu'on laisse tomber. mais il se peut que je prenneici le sens portugais.

Du papier journal sortit un rouleau de toile. Tahar, et la magie des îles, hein, t'en fais quoi de la magie des îles ?

Bon sinon, je suis ravie, avec un peu d'avance, d'avoir éclairé ton sapin de Noël. Et c'est un cadeau que je te fais de bon coeur car je te dis un grand merci pour ton passage sur ma nouvelle et ton com bien sympa et constructif.

hersen qui tient compte de tes leçons (voir plus haut)