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1 Utilisateur(s) anonymes
Merci d'avoir célébré "Les noces blanches" |
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Maître Onirien
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Bonjour cher(e)s Onirien(ne)s,
Je viens ce jour adresser mes plus chaleureux remerciements aux petites mains qui travaillent en toute discrétion derrière le rideau pour nous permettre de présenter nos textes. Un chaleureux merci également aux lecteurs et commentateurs pour le temps qu’ils ont consacré à lire et évaluer ce muzain. Merci à chacun de vous : Poldutor (E.L.) Bien + «termes galants ...évocation d’une défloraison consentie...vierge...homme d’âge mur... » et les cheveux vif-argent dont vous avez parfaitement débusqué le sens. Votre regard analyse précisément la situation imagée avec mes mots. Anje (E.L.) Passionnément... "la forme sied parfaitement au thème évoqué d’amours romantiques... » et de citer Abraham de Vermeil en référence est un grand honneur fait à mon modeste muzain. Pour le plaisir : Muzain Tu es le rien, fortune : et si es toute chose, Rien, parce que de rien toutes choses se font, Tout, parce que dans toi les choses se défont ; Bref, tu es tout et rien, et leur métamorphose : Mais ce n’est pas par toi que j’aime ces beaux yeux, Qui me vont tempêtant sur un ardent Neptune : Si j’aimais par hasard, le sort audacieux Éteindrait quelquefois mon feu pernicieux : Puisqu’il est immortel, ce n’est pas par fortune. Abraham de Vermeil (1555-1620) Hananke Bien+ « ...9 alexandrins et puis c’est tout » Ainsi vous me demandez si je vous mets « au régime poétique pour les vacances ?» Que nenni cher poète. La forme muzain ne m’est pas nouvelle puisque je l’ai déjà présentée à mes lecteurs avec « Le dais de l’aurore » il y a quelques petits mois. « ...l’auteur tombe dans la facilité... » Décrire la scène en seulement 9 alexandrins était ma propre exigence et dieu sait combien je suis exigeante avec moi-même. Je n’ai pas voulu « faire nouveau » mais seulement proposer ce muzain que j’ai travaillé sur un laps de temps assez long, désireuse de n’en montrer que le tableau à la fois flou et imagé d’une scène quelque peu « amorale » mais teintée d'une certaine poésie amoureuse. Alors concernant la facilité, je ne l'ai pas ressentie. « ..ce qui devrait être une fresque solaire devient un tableautin » et c’était le but : un tout petit tableau mais le plus parlant possible. « ...insatisfaisant d’un point de vue poétique. » Et c’est avec tristesse que je m’en retourne à mon écritoire, déçue que mon tableautin n‘ait pas illuminé votre regard. Myndie Beaucoup+ « Le travail de la prosodie est une chose ; faire que cela ne soit pas qu’un exercice d’écriture en est une autre. » « ...combiner la maîtrise des règles et l’émotion poétique. L’émotion délicate qui nous remplit à la lecture et qui, pour moi, provient de tout autre chose que d’un agencement de beaux vers fussent-ils les plus élaborés au monde. » « ...une aquarelle sur une feuille vierge » Waouh ! Toi, la reine des jolis vers, tu me soulages du doute que j’ai eu concernant le choix des couleurs pour réaliser ce tableau (ou tableautin) que je t’offre volontiers avec le plus grand plaisir. Robot Beaucoup « Un goût d’érotisme dans une forme agréablement surannée » « Muzain s’accorde avec muser et muse » Vous avez raison car le muzain doit décrire le premier plan de la scène dans ses quatre premiers vers, et les conséquences, le développement de la scène dans les cinq vers suivants. La forme et le fond, inspirés par quelques muses, où s’en iront muser les yeux des lecteurs. Vous faites référence aux toiles de François Boucher et je ne peux que m’en réjouir. Qui ne connaît pas « La naissance de Vénus »….mon préféré est « La musette ». Annick Passionnément « le développement...ce lent déploiement que j’aime, fait de doux ricochets » « longue phrase qui tient sur quatre vers » Vos observations sur le déroulé de l’histoire sont parfaitement justifiées et je suis heureuse que vous en ayez remarqué la particularité qui fait l’essence même du muzain. « napperon brodé d’une fine poésie » ...votre commentaire est un poème à lui seul :) Leni Passionnément « De l’érotisme discret écrit du bout des lèvres » « des mots dissimulés derrière une feuille de vigne » et ainsi tu dévoiles tout de cette scène osée. Tu penses bien que la narratrice n’allait pas le crier sur tous les toits :)... « et c’est perdre sa fleur rien qu’en le suggérant » Leni si tu n’existais pas il faudrait t’inventer tant tu mets le doigt pile là où il (ne) faut (pas)...(^-^) Taha Beaucoup+ « le champ lexical de la première strophe, ces caresses, effleurements de soieries, ce virginal, ces fragrances fleuries...la poésie est inéluctable » « sauf que...la parure est la poésie ; l’écrin ? Le plus somptueux, le classique de la poésie » « à l’évidence, vous avez écarté l’idée d’en déniveler » C’est beau ce que vous dites de mon petit muzain et de mon classicisme, je confirme que, malgré les tentatives de quelques gentils tentateurs oniriens de m’en détourner, je n’ai aucunement l’intention de me disperser. « pour commenter vos vers, j’ai l’impression de devoir me répéter de façon puérile, à chaque fois ! Cela me pose problème ; faites quelque chose voulez-vous ? » Mais oui Taha, je veux bien abréger vos souffrances en présentant la prochaine fois un texte aux antipodes du romantisme tout en restant sensuel mais très mordant...et sur une forme très classique peu usitée...hum hum. Vous n’aimerez pas c’est certain :)) PIZZICATO Passionnément « ...cette force visuelle dans les images, tout en restant dans le suggestif » le chanteur ne pouvait que ressentir la force des images qui doivent, non se voir, mais s’entendre dans un murmure de couleurs pastelles. « Le seul premier quatrain suffirait, ici, à brosser le tableau et approfondir le titre » Voilà. C’est tout, tout ce que j’espérais entendre. Ce premier quatrain m’a demandé de longues heures (jours) sur l’écritoire...mine de rien :) Tes observations sont une belle récompense pour ma plume. Davide .../… « Ces noces blanches ont un parfum d’interdits » « Un muzain comme « Le dais de l’aurore...mais ici les amants se découvrent au soleil couchant » C’est exact, dans le textes que vous citez, l’histoire d’amour concernait un couple de personnes relativement âgées. Ici vous avez raison de penser à une relation « amorale » mettant en scène la défloraison d’une très jeune fille par un homme d’âge mûr qui l’aurait séduite. S’il n’y a pas viol au sens propre du mot, plane un grand doute quant aux intentions pernicieuses (il existe sans doute d’autres qualificatifs) du personnage masculin. »Un peu simple mais bien joli » Ouf, l’honneur est sauf ! Un muzain se doit de rester un tableau simple. 4 vers pour dessiner le paysage 5 vers pour détailler ce qu’il s’y passe et un agencement strict des rimes. C’est tout et c’est déjà beaucoup : essayez de faire entrer l’univers entier dans la bouche d’un volcan :)) Vincente Beaucoup « mais pourquoi en instantané ? » Parce que les personnages sont ou s’estiment fautifs : la narratrice préfère n’en dévoilé qu’un minimum, par pudeur et discrétion. Imaginez cette jeune fille vierge et ce monsieur qui a peut-être le triple de son âge…imaginez que l’appel de la chair a précipité les protagonistes vers l’acte décisif. Leur cachette étant bien incertaine quant à la discrétion. «ce ‘ombra’ qui vient délivrer et ternir à la fois » C’est exactement cela Vincente ! Vous soulignez l’essence même du poème. Un moment de passion qui délivre du désir et salit la pureté. Rosebud Pas « malheureusement je n'aime ni les ors du soleil élimés à force d'avoir été usés ni le vif-argent des cheveux qui seraient donc de mercure, et me les rend toxiques ni les fragrances qui font chochotte ni l'estive des adrets comme si celle de l'ubac sentait le fioul ni surtout l'auréole rose: décidément cette vierge a du sang de navet dans les veines! De la grande maîtrise évidemment. Mais maniérée, je trouve. » Et paf ! Attrape ce bouquet d’épine Cristale ! Venant d’un « bouton de rose », que j’ai l’honneur de recevoir pour la première fois, je ne saurais m’offusquer et ne laisserai rien paraître de l’auréole incarnat que laissent mes vers écorchés en évitant le trou noir où sombrent le soleil élimé, le mercure toxique, les chochottes, le fioul, le sang de navet. On a sa fierté quand même... Je garde votre carte de visite. N’oubliez pas de vous déchausser de vos gros sabots en revenant chez moi. Ici on est maniéré même pour dire qu’on déteste la ratatouille de vers. Sur ce je vais aller chez ma nouvelle voisine qui m’a ouvert sa porte hier pour m’offrir un café afin de lui cracher au visage que je n’aime pas ses meubles, son fiancé, ses amis, ses parents, sa cuisine, son café, son décor, la couleur de ses cheveux...Bon, j’y vais. Pouet Beaucoup « l’art de faire apprécier à un gros bourru comme moi, laborieux contemporain, féru de vers libres et benêt prosodique, un classique aux fragrances d’une certaine désuétude fleurie, à la tessiture d’un romantisme suranné...un érotisme espiègle et assumé. » Waouh ! Que voilà un gros bourru fondant comme une fraise tagada, un chamalow sucré, une barbe-à-papa d’un romantisme sous-jacent qui ne demande qu’à s’exprimer :) « ...une bien osée copulation champêtre » Voilà, c’est bien du pur Pouet qui dit les choses sans détour :)) « une jeune fille et un homme d’expérience » Vous avez parfaitement compris et vous comprendrez également qu’il me fallait user de tact et délicatesse pour décrire la scène « osée » avec discrétion, ce pourquoi rien ne fait référence à l’ouïe, puisque vous relevez chacun des sens utilisés au long du poème : « toucher-goût-odorat-vue ». D’ailleurs personne n’a rien entendu...n’est-ce pas ? « ne changez rien...d’ailleurs pourquoi le feriez-vous ? » Ah ben non ! Je n’ai pas l’intention de changer, oui d’abord, pourquoi le ferais-je ? That is the good question :) Senglar Passionnément « ...nous fait voyager dans les formes différentes qu’a empruntées la poésie comme on voyage dans différents pays, d’autres exotismes » C’est le privilège de la poésie, nous emmener partout rien qu'avec l’imagination. J’aime bien la transformation que vous faites : « Comment faire pour rendre beau un neuvain qui a tout pour être laid : trop court pour développer, bancal avec le 9 impair...comment faire de ce pipi de chat des noces réussies, blanches de surcroît ?... » « Eh bien, il faut des ‘cheveux vif-argent’, des ‘soieries’, des ‘doigts effrontés’, ‘un vallon virginal’, une ‘bouche audacieuse’ alors que l’a paille sentait bon l’estive des adrets’... » Je vous accorde la petite touche personnelle qui lie tous ces ingrédients mais je vous avoue en ignorer le secret. Oui oui, c’est pourtant vrai :) Hersen Bien + « Je ne suis pas aujourd’hui aussi emballée par ton poème que d’habitude » Oh mais il n’y a pas de problème ! Crois-tu que je sois moi-même emballée par tous les textes que je lis ? Même les miens ne m’emballent pas toujours après publication :) c’est pour dire. Par contre, que tu trouves une note un peu négative est tout à fait justifié étant donné le thème de l’histoire : ni vraiment viol ni vraiment amour ; entre l’homme aux cheveux gris et la jeune fille, une relation quelque peu ambiguë qui conduit à l’irrémédiable de façon cachée et expéditive, d’où le choix de cette forme courte. La fin justifie-t-elle les moyens ? Sympa Beaucoup - « Votre muzain, Cristale, ne manque pas de charme. Au risque de me répéter, vous écrivez avec finesse, élégance et perfection. Cependant, un sonnet aurait peut-être été plus adapté. C'est trop peu à mon goût. » Un sonnet...oui sans doute mais j’avais envie d’utiliser les exigences du muzain que j’explique dans plusieurs de mes réponses ici, pour «encadrer» cette scène relativement brève entre les deux protagonistes. Des sonnets j’en ai écrit beaucoup, c’est la forme classique la plus usitée, alors un peu de variété ne nuit pas. Lebarde Beaucoup + « d'un érotisme subtil que j'aime particulièrement et que je voudrai tant pouvoir un jour produire! « Il faut essayer, il n’y a aucune raison pour ne pas réussir ce genre d’exercice. Il suffit de travailler avec ténacité, faire beaucoup de ratures et ne jamais se sentir satisfait de soi-même. « La barre haute », il faut se la mettre tout seul, échelon après échelon, et quand on aime, on ne compte ni le temps ni les échecs :) Vos textes prouvent que vous en avez les capacités, alors tenez bon :) Stephanie90 Bien + « vos noces blanches nous promet dans la première strophe des jeux effrontés, et puis dans votre deuxième strophe, pfff ! "à l'abri des regards indiscrets ... une auréole "rose" ? ombra nos noces blanches." Et non, ce ne sont pas des jeux effrontés au vrais sens du terme mais l’abus de la naïveté d’une très jeune fille par un homme d’âge bien mûr. « les rimes en ‘ries’ qui râpent en bouche » ont réussi leur rôle en laissant une impression âpre sur cette situation ambiguë. « je ne comprend pas le changement de pronom entre : impersonnel dans la première strophe et personnel dans la deuxième « Le quatrain brosse le tableau du premier plan, le quintil laisse la parole à la narratrice qui développe la scène. C’est l’exigence du muzain, de plus sur un jeu de rimes imposé, qui ne se contente pas d’être un quatrain et un quintil mais une trame bien précise. Voilà le pourquoi de votre déception. Une perception différente de l’intention donnée au poème. Mais de votre humeur « un peu ombreuse » je retiens la délicatesse ambrée, la fragrance de vos mots et surtout le plaisir de votre présence sur mes pages. Luz Beaucoup + «J'ai juste un problème avec la 1ère strophe d'une seule phrase, c'est sans doute la perfection comme le dit Annick, mais j'ai buté avec les trois "ses". Je suis fatigué en ce moment ; heureusement que les cheveux sont vif-argent, car pendant une bonne minute, j'ai eu du mal à comprendre qui était qui (hum..., grosse fatigue sans doute). » Comme je l’ai expliqué précédemment, le quatrain présente le premier plan de la scène , le quintil déroule l’histoire grâce à la parole de la narratrice qui subit volontairement cet « outrage ». « Les "s" sonnent bien dans le 1er vers, on dirait "Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes". Merci pour cette célèbre référence ! Jfmoods Analyse « Si l'on s'attarde un peu sur la construction du muzain, on constate que le quatrain, conçu en un jeu d'enjambements, a pour fonction de magnifier l'homme en le plaçant sous une puissante figure tutélaire (personnification : "Le soleil [...] caressait de ses ors [...] effleurant les soieries"). Le quintil, quant à lui, met le couple au centre de la perspective (jeu équilibré des possessifs singuliers : "Sa bouche", "ses hanches" / "ma peau", "mon corps", possessif pluriel : "nos"). « Et je n’ai plus rien à dire tant votre regard précise le tableau de façon bien plus littéraire que mes propres explications. J’emprisonne des vers et vous, tel un magicien, vous les extirpez de leur carcan. Bravo et merci ! Papipoète Beaucoup + « avec Vous chère poétesse, je suis tout auréolé de timidité, car je ne vois pas de vers boiteux, de rimes fausses, d'écho avant l'hémistiche, de hiatus, rien qui cloche ! Vous dire que ces paroles, susurrées du bout de votre plume, me donnent envie de m'appeler benjamin Button... au moins pour quelques années. Aujourd'hui, non loin des balles de paille, reposent les regains odorants et sont un clin d'oeil à " la paille sentait bon l'estive des adrets " ; N'en déplaise à... je ne vous attribuerai pas encore un " pas " ! Après avoir sué à mon futur déménagement, qu'il est bon de venir ce soir prendre un bain de bonheur à vos côtés ! « Le jour où je recevrai un « pas » de vous, je jetterai ma plume dans les flots du premier ru qui passe et me contenterai de faire de mots fléchés :) Je viendrais bien vous aider pour votre déménagement mais sur le métier m’attend un tortionnaire de poème pas facile de caractère…mais le coeur y est avec tous mes vœux de bon courage cher Benjamin Button. (je remarque que vous ne souhaitez pas vous appeler Brad Pitt, c’est tout à votre honneur :)) Zorino Beaucoup+ « Comme toujours, vous nous avez proposés de la dentelle poétique qui se lit avec une certaine émotion. Votre romanticisme et votre sensibilité à fleur de peau transparaissent entre les lignes. Si Victor Hugo vous avait lue (le vrai, pas notre Pouet à nous ), je pense qu'il aurait été sous le charme de votre plume de cristal. Ce que j'aime aussi dans vos écrits, c'est que j'y découvre à chaque fois des mots qui m'étaient jusqu'alors inconnus. « Votre fidélité à mes écrits m’est des plus agréables et je suis heureuse que vous soyez également sensible au romantisme qui se fait de plus en plus rare autour de nous. Victor Hugo ! Un romantique comme il n’en existe plus...sa vie amoureuse était bien colorée et je pense que j’aurais été jalouse de ses conquêtes :) Notre « Pouet » moderne est un romantique aussi, mais qui s’ignore, quoi que... :) De votre jardin romantique j’aime le lilas et les cygnes sur l’étang. Coeurdeloup Passionnément "Que cette défloraison est joliment évoquée ! C'est toujours un régal de vous lire." Quel plaisir de vous recevoir sur ma page ! "Je ne savais ce qu'était un Muzain, je viens de l'apprendre grâce à vous. Et je trouve que cette forme sied fort bien à ces "Noces blanches" et à ce délicieux moment où la jeune fille perd sa virginité dans les bras de cet homme d'âge mûr." Je suis ravie de vous avoir fait découvrir cette forme poétique,... et cette histoire dont on ne saura jamais si les conséquences en seront tristes ou heureuses...Merci pour la jolie note. Encore merci à tous et toutes ! Cristale (p.s. ; veuillez me pardonner si j’ai laissé quelques fôôôtes d’inattention, j’écris avec mon smartphone)
Contribution du : 13/07/2019 11:35
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Re : Merci d'avoir célébré "Les noces blanches" |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Alors merci pour ce poème que tu m'offres!
En parcourant l'ensemble de tes réponses, je suis mise face à ma.. - allez, je ne vais pas dire crasse ignorance es poétisation classique, ce n'est quand même pas ça - plutôt à mon inattention car j'ai vite oublié que tu avais déjà publié un muzain, oui je suis une élève dissipée^^ En tout cas, ce que je voudrais ajouter ici et que j'aurais pu inclure dans mon commentaire, c'est qu'il y a érotisme et érotisme. Ici ce sont dentelles légères et flou artistique. J'aime beaucoup aussi quand tu vêts tes vers d'un érotisme en satin rouge le prochain? ^^ amitiés myndie, dite Chastity
Contribution du : 13/07/2019 13:07
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Merci d'avoir célébré "Les noces blanches" |
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Expert Onirien
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Désolé Mme la Comtesse, mais vous ne me "recevez" pas pour la première fois. J'étais déjà passé par chez vous pour saluer "les pétales froissés" que j'avais beaucoup aimé et salué. Mais je ne fais pas partie de vos courtisans et je ne sais pas faire de ronds de jambe. Quand j'aime je le dis quand je n'aime pas je le dis aussi et je le dis comme bon me semble. L'irrévérence est ma vertu.
Quant à enlever mes gros sabots, je ne saurions le faire: n'ayant rien d'autre à chausser, je n'oserions point aller pieds nus à votre cour.
Contribution du : 13/07/2019 17:22
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Les honneurs déshonorent ; Le titre dégrade ; La fonction abrutit - Gustave Flaubert |
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Re : Merci d'avoir célébré "Les noces blanches" |
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Maître Onirien
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@Coeurdeloup
J'ai eu le regret de constater après que vous m'en ayez informée, que votre commentaire a été modéré parce que pas assez argumenté. Les bras m'en tombent car je sais votre volonté d'apprendre autant sur la poésie que sur la façon de commenter et que votre commentaire me semblait correct. Celui-ci reste présent dans mes remerciements et c'est une petite consolation.
Contribution du : 13/07/2019 19:13
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Re : Merci d'avoir célébré "Les noces blanches" |
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Maître Onirien
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02/10/2012 20:34 De Là-bas
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C'est exact Monsieur le Duc Rosebud, mais ce jour là vous aviez eu la délicatesse, dont je sais qu'elle vous est peu habituelle, d'essuyer vos pieds avant d'entrer et de féliciter le service avec courtoisie.
Lors de votre dernière visite, votre droit le plus strict était d'exprimer votre manque d'intérêt pour mon nouveau décor, ce que j'aurais accepté si vous aviez respecté les règles de la bienséance mais votre "irrévérence", dont vous avouez qu'elle est votre vertu, n'est pas acceptable dans mes salons poétiques. Que vous vinssiez pieds-nus, chaussé de croquenots ou de souliers vernis, de grâce, une prochaine fois, laissez votre baluchon de grossièretés dans la poussière de la grange. La Comtesse vous salue.
Contribution du : 13/07/2019 19:48
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Re : Merci d'avoir célébré "Les noces blanches" |
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Maître Onirien
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@Myndie
Le satin rouge...oui oui j'ai encore quelques agrafes à coudre :)
Contribution du : 13/07/2019 19:54
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Re : Merci d'avoir célébré "Les noces blanches" |
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Maître Onirien
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@Myndie. (suite)
...assez nombreuses pour le plaisir de les dégrafer. La mesure est prise, reste quelques dentelles de chez Madame Prosodie à ajouter au corset préparé grâce au patron Monsieur Sorgel. Je ne pense pas que la tenue soit prête avant la rentrée, il me manque encore quelques accessoires commandés chez le père Alexandrin. Voilà, tu sais tout, ou presque
Contribution du : 13/07/2019 20:15
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Re : Merci d'avoir célébré "Les noces blanches" |
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Expert Onirien
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27/12/2018 19:11 De au pied du col du coin
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Ah chère Cristale ! donc je ne passe pas pour "timorée" de ne pas avoir aimé le "fond" de ce poème.
En plus, vous aviez tout calculé de A à Z ; je reconnais là votre talent. Et un grand merci pour votre retour et vos explications, je comprend mieux vos choix... Cela ne fut pas vraiment limpide pour moi à la lecture. StéphaNIe libérée mais un brin moraliste...
Contribution du : 13/07/2019 21:01
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Re : Merci d'avoir célébré "Les noces blanches" |
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Organiris
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Salut la comtesse !
merci de ton retour, Cristale et de lever le voile de l'ambiguïté que j'avais décelée. Un petit truc me taraude : ça fait un peu cachotterie, ça fait un peu tendancieux sous des dehors d'or. Je suis contente de l'avoir décelé, mais mon caractère entier s'agace de trop de subtilité. Même si ça lui fait du bien de temps en temps de mesurer ses aptitudes au subtil. Tu nous donnes du beau, sous tes vers, et je n'ai pas marché. Alors c'est bien, on est sur la même longueur d'onde.
Contribution du : 13/07/2019 21:48
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Re : Merci d'avoir célébré "Les noces blanches" |
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Expert Onirien
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21/07/2012 17:47 Groupe :
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Admettons que je suis indélicat. Admettez que vous pouvez être précieuse. Je ne reprends pour l'exemple que "l'estives des adrets" pour parler de foin, qui me semble aussi précieux que "la commodité de la conversation" pour parler d'un fauteuil. Molière était-il bienséant en se moquant ainsi de ces Précieuses Ridicules? Ou n'acceptez-vous pas la dérision?
Je garde mon irrévérence et je l'emporte ou je veux. Je trouve qu'elle me va mieux au teint que la flagornerie.
Contribution du : 14/07/2019 07:31
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