Bonjour à tous,

Je remercie bien sûr le comité éditorial qui a accepté que mon poème, "le brame" soit publié ainsi que les lecteurs en EL qui ont appuyé pour sa parution.
Je remercie aussi les lecteurs/commentateurs qui sont venus ensuite confirmer le bon accueil de mon texte ainsi que les lecteurs qui ont pris le temps de le lire même sans y déposer de commentaires.

Après avoir entendu le brame des cerfs dans les pyrénées, j’avais gardé en moi cette émotion semblant venir du fond des âges et il y avait bien là de quoi nourrir un poème.
S’agissant de lutte pour la procréation, j’ai voulu faire court et descriptif pour garder la dynamique de ce rut.

Corto (Beaucoup) en E.L.
« Pourquoi les biches ne montrent aucun intérêt pour savoir "qui tiendra le flambeau" »
C’est une bonne question. Je pense que n’ayant pas, comme nous humains, d’intérêt pour la beauté de leur partenaire elles se contentent de recevoir le vainqueur avec ses gènes les plus forts possibles pour sans cesse améliorer l’espèce. Inconsciemment bien sûr.
Merci d’avoir apprécié mon texte.

Lebarde (Passionnément -) en E.L.
Merci pour avoir lu et si bien noté mon poème. Merci aussi pour le « professionnel » mais n’exagérons pas…

Hananke (Beaucoup+) en E.L.
Merci beaucoup d’avoir trouvé une « belle façon » à mes douze vers et d’avoir pris la peine de me le dire.

Robot (Beaucoup+)
Merci d’avoir aimé et d’avoir trouvé cette « fluidité » que je recherche à mon écriture.

Anje (Passionnément)
Oui j’ai réussi à rester en classique ce coup-ci, après plusieurs échecs.
J’ai vu grâce à vous que harpaille au féminin pouvait se dire et que harpailler était aussi un verbe.
Merci pour votre généreuse notation.

Papipoete (Beaucoup)
J’ai hésité pour ajouter une quatrième strophe, mais pas pour parler du vaincu mais plutôt pour évoquer la place de l’homme depuis des millénaires dans ce cadre sauvage. Je n’ai rien trouvé qui me plaisait assez et j’ai laissé tomber.
Pour « pétris d’amour » relevé aussi par Cristale, je suis d’accord c’est un sentiment trop humain alors qu’il s’agit là de pulsions hormonales (mais n’est-ce pas aussi chez nous de la chimie que nous savons heureusement revêtir de sentiments ?).
Merci pour ton passage.

PIZZICATO (Beaucoup+)
Merci pour vos mots « relation délicate » qui me va droit au cœur et pour votre note élevée.

Sympa (Passionnément)
Je suis très heureux que mon poème vous ait plu et vous remercie pour cette généreuse notation.

apierre (Beaucoup)
Merci apierre pour ce « souffle poétique » que vous avez relevé. Vous me faites là un beau compliment.

Cristale (Bien+)
Merci Cristale pour ton passage sur mon poème que tu as lu malgré ta réticence à l’évocation de cette lutte. Je ne pense pas que l’on puisse parler de cruauté pour les animaux, seul l’instinct les motive mais je comprends ton aversion pour toutes ces formes de souffrance que l’on trouve dans la nature puisque je la partage. Heureusement pour ce qui est des cerfs, le perdant quitte la lutte quand il veut et il est quand-même assez rare à ce que j’ai pu comprendre qu’ils aillent jusqu’à se blesser très gravement.
Merci pour tes gentilles remarques sur la forme. Je suis d’accord aussi pour « pétri d’amour » qui fait trop humain.



Encore merci à tous pour votre passage.
Michel64

Merci Davide pour votre retour sur mon poème "Le brame".

Bien d'accord avec vous pour "Pétri d'amour" qui serait plutôt "travaillé par ses instincts de procréation". Comme Cristale, le sujet ne vous a pas plu, trop violent, j'en suis désolé. La nature n'est pas toujours tendre.

Mais vous avez bien aimé malgré tout et êtes passée me le dire.
Je vous en remercie vivement.

Michel

Je reviens ici aprés avoir lu les commentaires. Je suis surpris qu'on puisse s'offusquer de la violence quand celle-ci est une loi de la nature et de la sélection naturelle. Ou bien, il faut reprocher à Dieu la violence de sa création !

L'homme peut changer pour éviter sa propre violence, mais il n'a pas - et bien heureusement - la possibilité de modifier l'ordre naturel de la sociabilité animale sauvage. A moins que pour éradiquer cette violence il en vienne à détruire cette faune.

Bonjour Robot,

C'est vrai que mon poème traite du rut chez les cervidés, donc d'une certaine souffrance animale due aux combats des mâles. Je suis moi-même très sensible à la souffrance des animaux et sauve régulièrement des lézards ou campagnols des griffes de mon chat, ne supporte pas la chasse, exècre la corrida, etc...
Pour autant je suis d'accord avec vous et pense que la poésie peut traiter de cela aussi comme de tout ce qui émane de la nature.
Mais chacun a sa sensibilité et le traitement que j'ai choisi, plutôt dans le réalisme peut gêner certains (Cristale et Davide ce coup-ci).
Je ne m'en offusque pas et note qu'ils m'ont plus signalé qu'eux-même n'auraient pas traité cela (ou pas sous cet angle) qu'ils ne m'on reproché de l'avoir fait.
Je vous remercie pour votre point de vue sur la question.

Bonjour à tous,

Petite réponse suite à l'intervention de Robot, si Michel accepte de me prêter un coin de sa page...

J'ai dit que le sujet évoqué ne me plaisait pas, je n'ai pas critiqué la façon d'en traiter le fond, très bien développé je le souligne.

Sans comparaison, "Une charogne" de Baudelaire est un sujet qui ne me plait pas, cela ne m'empêche pas de le relire parfois et d'en admirer la composition.

Perso j'ai écrit sur la mort, le viol, la pédophilie, le meurtre, les tsunamis, les séismes, la guerre, et autres, qui sont des sujets que je n'aime pas pourtant ils sont traités sous ma plume et, mais oui, on peut écrire et poétiser sur tout, le lecteur reste libre d'aimer ou non le thème et de le dire à l'auteur.

À vous lire,
Cristale

Merci pour ces précisions Cristale et... oui tu peux écrire sur ma page, aux quatre coins et au milieu.

Michel64

S'il vous plaît, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ! Je ne me suis pas "offusqué", je n'ai pas non plus été choqué par la violence du poème. Simplement, le thème ne m'a pas plu, c'est tout ! Poème trop "descriptif" peut-être, trop "attendu" sans doute… Cependant, j'ai trouvé l'écriture superbe et m'en suis régalé.

Bonjour à tous.
Moi j'aime entendre les cerfs rauquer, se répondre l'un l'autre, leurs voix qui résonnent gravement dans l'obscurité. Cette bataille-là, ces forêts-crochets sont tout aussi émouvants que le déploiement des plumes du paon, le chant du rouge-gorge pour sa femelle et tant d'autres.
Et leurs combats, pas obligatoires vu la diminution de la concurrence, pour la survie me blessent moins que ceux des coqs ou des chiens pour le portefeuille de leurs propriétaires.
Anje et son petit grain de sel.

Ange à dit:

"Moi j'aime entendre les cerfs rauquer, se répondre l'un l'autre, leurs voix qui résonnent gravement dans l'obscurité. Cette bataille-là, ces forêts-crochets sont tout aussi émouvants que le déploiement des plumes du paon, le chant du rouge-gorge pour sa femelle et tant d'autres.
Et leurs combats, pas obligatoires vu la diminution de la concurrence, pour la survie me blessent moins que ceux des coqs ou des chiens pour le portefeuille de leurs propriétaires."


Sympa se manifeste pour dire qu'elle approuve totalement vos propos Ange.

mon grain de sel sur ce sujet ; deux mâles se battant pour une femelle, ou tout un harem ; rien de bien atroce dans ce duel, qui verra le perdant s'en aller tout bonnement ( il en a bien profité pourtant de toutes ces biches avant... et là tout s'arrête. ) Ces combats qui sont naturels, deviennent cependant horribles, lorsque non content de s'être approprié la mère de petits, le vainqueur tue ses bébés et prend celle-ci pour assurer sa propre descendance...
c'est la nature pour le monde des animaux, mais pour celui des hommes, quand l'âme se situe en dessous de sa ceinture, que peut-on songer...