Un grand merci à tout le monde, vous qui faites vivre le site.

Animal : je n’ai aucune idée de la raison de la démolition de cette maison ! Peut-être y a t-il un projet de grande surface de bricolage dans les cartons, ou alors un aéroport, on ne me dit rien, à moi ! :)
Oui, une vie d’ermite, ça fait toujours un peu rêver…

Tiramisu : Un coup de coeur qui m’en donne un, du coup ! Je me suis attachée à installer une ambiance, je suis très heureuse qu’elle ait fonctionné !

maria : tu as espéré avec lui ? Je pense qu’on ne peut guère entendre meilleur compliment, un gros merci.
Et tu frappes où le bât blesse : oui, tu as complètement raison, il n’y avait rien à justifier. Le pire, c’est que j’ai rajouté ce que tu cites après coup, me disant qu’on me demanderait des explications. Bref, le piège s’est refermé sur moi !

Dugenou : tu dis : « l’isolement est une peine, mais participe aussi d’une certaine richesse » Je suis tout à fait d’accord, même si ici j’essaie d’en montrer les limites.

Plumette : « la rudesse de son environnement ». Il me semble que l’on associe souvent la solitude à une vie spartiate. Les besoins de s’entourer d’objets disparaissent, je pense, au fil du temps.
Mais un sursaut est toujours possible, une lumière, quelque part…

Corto : Oui, c’est tout à fait ce que tu dis, le cheminement i ntérieur d’un homme qui pense avoir apprivoisé la solitude. Et pourtant… comme tu le dis.

Shepard : Oui, naturellement que tu ne peux passer sans donner un peu de négatif :)) que j’entends naturellement, mais peut-être Edgar, malgré ce sursaut, a-t-il déjà perdu la fois. La chaleur n’est plus que dans le ventre du poêle.. ;
A se couper des autres, c’est sans doute difficile ensuite de revenir parmi eux, car il faut faire des concessions, toujours. C’est d’ailleurs pour ça qu’il pense au jeu de go : jouer n’engage à rien, l’action du jeu s’autoporte sans avoir besoin de confidences ou d’implication. Peut-être ne le veut -il pas assez, finalement ? Ce qui explique que la fin soit atone .

Sympa : Je ne connais pas ce film, je vais essayer de la trouver.
Même si le personnage provoque une certaine empathie (ce qui me réjouit d’avoir provoqué ça), il n’est pas sûr qu’il ait envie que des gens l’éprouvent ; je pense que la solitude volontaire est très complexe, et que, surtout, ce solitaire ne peut jamais être sûr de la pertinence de ce qu’il a décidé pour lui-même, sans doute.

Pouet : Si Edgar ne va pas acheter d’autres livres, c’est qu’il pense qu’aucun autre ne pourra lui apporter quoique ce soit.
Hikikomori ? Non, ce n’est pas le profil. Le hikikomori est plus jeune, il a une difficulté à entrer dans la vie sociale, alors qu’Edgar en est sorti. Par contre, hikikomoru, oui, puisqu’il s’isole, mais du coup, le verbe japonais est sans connotation de trouble psychique.
Conscient effacement ? Je dirais plutôt éloignement.
Oui, ta cafetière liturgique… j’ai lu ton poème, ne te tracasse pas ! Mais j’ai été moins disponible pour commenter ces derniers temps, j’espère redevenir plus active sur ce plan.

Papipoète : merci d’avoir compris l’image de l’incendie dans le poêle. Elle explique à elle seule Edgar.

Harvester : selon moi, en métaphore, l’automne porte beaucoup plus la nostalgie et la crainte. Car il sera suivi de l’hiver, cela donne donc une impression d’infini. Tandis qu’en hiver, il y a une promesse de plus lumineux, peut-être à cause de l’idée de la neige. Et, surtout, l’hiver est suivi du printemps.
S’il y a voyage dans cette nouvelle, c’est surtout celui d’Edgar dans sa vie.
Finalement, nos décisions laissent toujours des traces.

Alfin : ta réflexion est intéressante, Alfin, en ce qui concerne l’introduction d’une femme. Mais cela me semblait intéressant de laisser Edgar aller au bout de sa décision. Qu’une malheureuse lumière au loin fait vaciller, d’ailleurs… Mais sans doute a-t-il encore besoin de plus d’heures devant son poêle…
merci pour l’ambiance que tu soulignes, qui était ici mon premier but recherché.

Thierry : pour qui écrit-on, demandes-tu. Je ne sais pas. La vraie question est sans doute « pourquoi écrit-on ». l’écho n’est jamais systématique. Et contre du vide, oui, il n’a aucune chance.
« ma déception est à la hauteur des mes attentes » En fait, je n’ai aucune idée où tu places tes curseurs. Pourtant, tu nous a déjà écrits des textes de matheux, non ?

Stéphane : ah oui, moi aussi je l’aime bien le tractopelle : un mastodonte sans état d’âme qui vient balayer des rêves ou des espoirs en trois coups de godet !
Je parle plus haut de hiver-automne.

Un très grand merci à vous tous qui êtes passés bousculer pour un instant la vie d’Edgar.
S’en remettra-t-il ? Est-il en train de préparer ses pions ?

Des fleurs pour tout le monde !

Citation :

C'est une vision intéressante. Je pense plutôt qu'il donne un contexte, une excuse pour créer une relation. Ta version est le verre à demi-vide

Citation :

Est-ce vraiment le cas ? Pour rester seul (vraiment seul) il faut sûrement faire des concessions et renoncer à diverses choses. Pour moi, cela sonne comme des excuses venant de quelqu'un qui n'a pas confiance en lui-même. On évite le monde lorsqu'on ne supporte pas le regard du monde sur-soi, et pas vraiment lorsque l'on ne supporte pas de le regarder (généralement, on devient cynique et on aime rappeler qu'on ne l'aime pas).

Citation :

La fin est tout à fait plausible.

Comme tu me l'avais demandé par mp hersen, voici la suite de mon commentaire :

Citation :

Merci pour le retour.
Sinon d'après le documentaire que j'ai pu voir, il y a des hikikomori d'âge respectable au Japon en tout cas... Mais sûrement que je me goure de terme.
(et la cafetière, je disais pas ça pour que tu commentes mon poème, c'était juste un clin d'œil, une correspondance .. Sérieux tu penses ça ?.. )

L'homme n'est pas fait pour vivre seul.

Pas de déconne ni de flood sur ce fil ?!

Si y'en a pas avant minuit, je change de crèmerie.

En relisant cette jolie nouvelle, je me fais aujourd'hui cette réflexion : pourquoi Edgar n'a pas de chien? C'est l'idéal compagnon de solitude dans un endroit pareil. Et qu'on ne me dise pas qu'un chien ne parle pas, il suffit de savoir l'écouter. Certains sont plus communicatifs que bien des gens "taiseux".

Alors je m'imagine que le tractopelle, en démolissant la maison, pourrait en chasser un chien errant réfugié là qui deviendrait le compagnon de notre solitaire. Un beau conte de fées ?

Il se dit qu'il ne parlera pas au chat non ? Ou j'ai mal lu...

D'un autre côté, c'est plutot indépendant un chat... et ce genre d'animal colle parfaitement à l'Edgar, qui se singularise. La psychologie du personnage colle bien pour moi. Vous avez un chien, vous, Animal. Je crois savoir qu'hersen a un chat. Pas la même mentalité de "propriétaire" : le chien vous prend pour Dieu, le chat SE prend pour Dieu.

Ça rajoute un côté dépassement de soi à la nouvelle. "Posséder" un animal qui n'est pas dépendant de votre présence... idéal pour un misanthrope !

Bon, pour le flood ou la déconne, je repasserai... je ne change pas de crèmerie pour le moment.

C'est calme... c'est la canicule au portugal ou quoi ?!

Ça te ressemble pas hersen !

Citation :

Très juste ! Dugenou, tu es un connaisseur de nos petits amis félins !