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Une fenêtre sur l'hiver... Remerciements
Expert Onirien
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Bonjour à tous,

Je tenais avant tout à remercier l'équipe éditoriale sans qui ce poème serait resté dans un tiroir.

Je remercie également tous les commentateurs pour avoir pris le temps de décrire leur ressenti, ainsi que pour leurs remarques judicieuses, à savoir :

- socque : la question de l'utilisation d'une majuscule en début de vers reviens souvent dans mes poèmes : soit elle existe, soit elle fait défaut, et dans les deux cas je ne suis pas sûr de savoir exactement quoi faire. C'est une question qui tourne en boucle et à laquelle je ne peux pas répondre aujourd'hui. Pourtant, il va bien falloir me décider un jour et prendre enfin parti pour l'un (ou l'une) ou pour l'autre, afin d'harmoniser un peu plus la forme de mes poèmes. J'avoue que j'aimerais bien avoir la solution tout de suite mais je ne l'ai pas, et je vais y réfléchir sérieusement...
Disons que globalement, je mets une majuscule au feeling, c'est-à-dire lorsque la structure et le ressenti que j'éprouve au moment où j'écris me poussent dans cette direction... Dans d'autres circonstances, je m'abstiens d'en mettre car je n'en ressens pas le besoin... Vous comprenez maintenant mon tiraillement entre les deux...
Merci socque !

- Eclaircie : si vous lisez mes poèmes, vous ne verrez jamais d'exergue. Cette dispense toute personnelle vient du fait que je n'aime pas donner d'indication au lecteur en lui laissant le loisir de découvrir dans quelle perspective il ouvre la fenêtre (ou la porte) sur une expérience nouvelle qui lui est propre.
Merci d'avoir aimé !

- Donaldo75 : toujours aussi sympa de découvrir vos commentaires sous mes "oeuvres", et le fait d'avoir reconnu mon style est pour moi un compliment. Oui, la Tour dont vous faites allusion n'est évidemment pas celle que j'aurais voulu nommer, car elle fait trop cliché. D'ailleurs, savez-vous qu'après avoir fait une première fois faillite, M. T.... avait perdu sa Tour, et ce n'est qu'après avoir été convoqué par les plus gros banquiers dans son bureau personnel, que ceux-ci décidèrent de conserver le nom de la Tour sans que M. T.... n'en possède plus la moindre pierre... Les banquiers avaient pariés que M. T.... avait de grandes chances de se refaire grâce à son nom, et c'est ce qui s'est passé...
Merci Donaldo75, fidèle lecteur !

- Corto : pour répondre à votre question : l'absence de ponctuation, qui jalonne d'ailleurs la plupart de mes poèmes, est une volonté délibérée de ma part, afin de souligner ce que vous nommez à juste titre un "tourbillon émotionnel". Ma démarche est d'écrire de façon destructurée en conservant une certaine structure permettant de comprendre le fondement du poème, avec souvent des reprises de vers après un ou plusieurs sauts, le tout s'entremêlant pour constituer une trame assez lisible pour être comprise. On pourrait y voir une sorte de fourre-tout, mais personnellement j'y vois une construction sous la forme d'un puzzle qui peut se lire selon le rythme qu'on lui donne, et dont la trame est compréhensible. C'est finalement le tourbillon dont vous décrivez et dans lequel j'essaie d'entraîner le lecteur...
Merci Corto !

- Vincente : les enchaînements dont vous parlez sont voulus (voir le précédent commentaire). J'essaie justement de compliquer la compréhension, comme vous le soulignez très justement, dans le but de ne pas entraîner le lecteur dans une lecture trop facile, mais de lui faire vivre des circonvolutions pour l'y perdre un peu, mais pas trop...
Concernant les virgules, celles-ci ne sont pas de mon fait ; elles ont été rajoutées par les correcteurs et je ne m'en étais même pas aperçu. Donc, dans le texte original, il n'y en a pas. Mais ce n'est pas bien grave...
Merci Vincente !

Encore merci à tous !

Stéphane

Contribution du : 23/11/2020 20:20
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Re : Une fenêtre sur l'hiver... Remerciements
Maître Onirien
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Citation :
l'absence de ponctuation, qui jalonne d'ailleurs la plupart de mes poèmes, est une volonté délibérée de ma part, afin de souligner ce que vous nommez à juste titre un "tourbillon émotionnel". Ma démarche est d'écrire de façon destructurée en conservant une certaine structure permettant de comprendre le fondement du poème


OK Stephane, cet éclaircissement sur la ponctuation me convient parfaitement. Je m'étais d'ailleurs inscrit spontanément dans cette démarche en lisant votre beau poème, juste un peu surpris par les virgules incongrues ajoutées à votre insu.
Encore bravo pour cette immersion très sensible dans une ville aussi surprenante.

Corto


Contribution du : 23/11/2020 21:00
_________________
"Entre un poème et un arbre se trouve la même différence qu'entre une rivière et un regard". Federico Garcia Lorca.
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Re : Une fenêtre sur l'hiver... Remerciements
Visiteur 
Merci Stéphane de ce retour, vous n'êtes pas le seul à ne pas offrir d'exergue et en EL, je ne serai pas fichue de vous reconnaitre.
Sur un texte assez long, mon avis perso : un exergue peut être le moyen de ne pas décourager le passant au vu de la longueur, mais de "l'accrocher".
Votre explication me satisfait tout à fait.

Contribution du : 24/11/2020 03:49
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Re : Une fenêtre sur l'hiver... Remerciements
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Bonjour Stephane,

Citation :
Stephane a écrit :
"les enchaînements dont vous parlez sont voulus (voir le précédent commentaire). J'essaie justement de compliquer la compréhension, comme vous le soulignez très justement, dans le but de ne pas entraîner le lecteur dans une lecture trop facile, mais de lui faire vivre des circonvolutions pour l'y perdre un peu, mais pas trop..."


Vous m'avez interloqué par cet aveu.
Ça me parait plutôt déviant une démarche poétique qui déciderait de "compliquer la compréhension" sur le plan syntaxique, car c'est uniquement celui-ci que je considérais dans ma remarque (votre réponse à Corto a précédemment un sens plus large), pour rendre la lecture plus difficile !!!

Quelle étonnante posture que de choisir délibérément de "compliquer" le "message poétique", le compliquer dans sa forme en vue de complexifier sa lecture. Vous ne croyez pas que déjà celui-ci intrinsèquement est d'un accès difficile, réservé, terriblement subjectif, emprunt de subliminales composantes, etc…

À moins que l'intention soit de placer son lecteur dans un flux de mots (écriture automatique, intuitive), ou à moins qu'elle soit de produire une "sonorisation" particulière du verbe (par profusion d'allitérations par exemple, ou autres…), ou à moins de choisir une graphie particulière (forme calligrammatique, etc…), je ne vois aucune bonne raison de compliquer pour compliquer.
Sauf si vous parvenez à penser qu'un poème est un exercice, mais alors là je ne pourrai vous suivre.

Contribution du : 24/11/2020 10:11
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Re : Une fenêtre sur l'hiver... Remerciements
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@Vincente : "Compliquer" n'est peut-être pas le bon terme pour expliquer ma démarche. En fait, il ne s'agit pas exactement d'une démarche. Je pense que j'écris comme ça car cela me plait. J'en rajoute un peu pour "corser" le tout, rendre la lecture un peu plus difficile - disons moins fluide - car j'aime bien les chemins tortueux, à l'image de ce que je décris (ou que je tente de décrire) dans mes textes : une ville foisonnante, épuisante, destructurée... J'y vois toutefois un semblant d'ordre, une réflexion sous-jacente qui n'est peut-être pas entièrement perceptible mais que je j'essaie de construire avec mes propres moyens...

Merci encore,

Stéphane

Contribution du : 24/11/2020 21:23
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Re : Une fenêtre sur l'hiver... Remerciements
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En fait, c'est une écriture "figuraliste", comme j'aime à dire, c'est-à-dire que l'écriture "se perd" dans des chemins de traverse comme le narrateur "se perd" dans la ville foisonnante et destructurée. Cela donne l'étrange sensation que la ville et la conscience du narrateur ne sont/font qu'une seule et même réalité, ou qu'une seule et même fantasmagorie.

J'ai déjà vu ce procédé stylistique dans certains thrillers et films d'épouvante, souvent ceux abordant la notion d'identité et des troubles mentaux (je pense à Identity ou à Fenêtre secrète, mais il y en a beaucoup d'autres !), où l'on ne sait plus si l'on est dans la réalité ou dans la tête du personnage principal. C'est un processus assez déstabilisant, et même en poésie, difficile de ne pas se sentir égaré lorsque l'on est lecteur.

Contribution du : 25/11/2020 19:38
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Re : Une fenêtre sur l'hiver... Remerciements
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Merci @Davide ! Je dois dire que votre description des choses est la plus proche du sentiment que j'ai en écrivant mes poèmes, et je n'aurais su décrire plus précisément cet état "figulariste" que vous ne le fîtes. Oui, c'est exactement ça, "la ville et la conscience du narrateur ne sont qu'une seule réalité, qu'une seule fantasmagorie", pour reprendre vos propres termes.

Merci encore de vous être arrêté un peu sur ce fil, cela a été très utile.

Stéphane

Contribution du : 25/11/2020 20:03
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Re : Une fenêtre sur l'hiver... Remerciements
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Je vous remercie également, Babefaon. Je salue l'effort que vous avez dû faire pour venir commenter mon poème, sachant que - comme vous le soulignez - vous préférez les nouvelles.

Merci donc pour votre enthousiasme !

Stéphane

Contribution du : 25/11/2020 20:07
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Re : Une fenêtre sur l'hiver... Remerciements
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Davide a écrit :
En fait, c'est une écriture "figuraliste", comme j'aime à dire, c'est-à-dire que l'écriture "se perd" dans des chemins de traverse comme le narrateur "se perd" dans la ville foisonnante et destructurée.


Oui je suis d'accord avec cela Davide, mais ce que j'ai signalé c'est bien d'opérer ce geste rhétorique en agissant sur des égarements volontaires d'un point de vue syntaxique.
À l'opposé du geste intuitif de l'écriture automatique, par définition authentique, je trouve regrettable d'employer cette méthode peu amène de façon volontairement maladroite ; il y a là à mon sens une déviance dans la démarche poétique, un choix d'artifices, qui font que le lecteur peut buter non sur la compréhension elle-même qui est originellement déroutante, mais sur la mécanique peu sincère qui l'engendre.
Pour étendre mon sentiment à cet égard, cela me fait penser en écriture de poésie classique au cas où les contraintes, artifices par définition, gomment le sens profond qu'elles devaient porter. En poésie libre, pour moi, si le fond bute sur sa "prosodie" particulière, ici langage premier aux confins de la langue, c'est qu'il y a inappropriation dans l'écriture.

Ceci dit, je reconnais que l'espace entre le correct syntaxique et l'intuitif littéral est un lieu égarant et fluctuant...

Contribution du : 26/11/2020 10:20
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Re : Une fenêtre sur l'hiver... Remerciements
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@Vincente : en fait ma démarche n'est pas d'égarer volontairement le lecteur par une écriture volontairement maladroite, voire déviante (je trouve ce terme un peu excessif).

Ce qu'il faut comprendre est qu'avant tout, j'aime écrire comme ça, mais que cela pourrait aussi se résumer à : j'écris comme je sais le faire. Est-ce à dire que je ne sais pas écrire autrement (sous-entendu sans pouvoir aligner une seule phrase digne de ce nom, d'un point de vue syntaxique)... Je pense savoir écrire à peu près normalement (du moins je l'espère), voir par exemple "Une nuit sans fin", dans la catégorie récit poétique.

Il n'y a donc pas de volonté délibérée d'égarer le lecteur : le plaisir de m'égarer moi-même peut-être, dans une certaine mesure. Quoi qu'il en soit, il me semble que mes textes ne sont pas non plus totalement hermétiques, et de loin. Je n'écris pas en ligne droite, j'emprunte quelques chemins de traverse pour revenir vers une vraie compréhension des sujets traités.

Stéphane

Contribution du : 26/11/2020 12:12
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