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C'est le métier qui rentre, merci ! |
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Des problème techniques de connexion me tiennent pour l'instant éloignée d'oniris.
Mais je tiens à remercier tous mes lecteurs et commentateurs de ma nouvelle "C'est le métier qui rentre". J'y reviendrai quand ça ira mieux côté réception...
Contribution du : 04/12/2020 15:41
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Re : C'est le métier qui rentre, merci ! |
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On va attendre que ton ordinateur sèche.
Contribution du : 05/12/2020 07:08
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Nous sommes les acteurs Témoins d'un nouvel idéalisme Dans le théâtre extrémiste (Dirk Polak) |
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Re : C'est le métier qui rentre, merci ! |
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Organiris
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Me revoici donc, et une fois n’est pas coutume, je vais inclure ma voisine dans mes remerciements. Non pas qu’elle ait lu ma nouvelle, elle ne lit pas le français), mais elle me prête sa connexion :)
Don, l’ordi va bien. Par contre, les land lines sont en train de disparaître... SaulBerenson, dream, Hananke, maria, Lulu, Plumette, Papipoète, Luz, Charivari, jfmoods, Babefaon, Donald, Quieto, Il ressort principalement (ou en tout cas, c’est la leçon que j’en retiens) que le texte est plat, selon plusieurs lecteurs. Je n’ai rien vraiment à opposer, puisque la vie dans l’épicerie de père en fils est, justement, plate. Et c’est cette platitude, entre autre, qui va faire que le fils va disparaître. Dans sa vie, où chaque centime compte tant pour son père, on peut imaginer que découvrir un, puis deux magots cachés sous le comptoir puisse lui détourner le regard vers le large. Je veux dire aussi que je ne porte pas de jugement sur le travail du père, que je ne stigmatise pas le métier d’épicier, mais plutôt tous les gens qui ne vivent que le nez dans le guidon, avec pour but d’amasser sans grande considération pour ceux qui les entourent, dans leurs rêves ou leurs aspirations. Concernant l’époque, il me semble la marquer « vaguement » en précisant « avant le mini-mercado », concept où le client prend lui-même sur les étagères la marchandise. La date réelle sans doute n’importe pas, le self-service s’est développé différemment en Europe, après avoir été adopté partout. L’âge de Joaquim : peut-il partir seul sur un coup de tête en bateau ? Je ne sais pas. J’ai délibérément arrêté ici la nouvelle. Ce qui comptait pour moi, c’était le déclenchement du processus, que Joaquim ait, dans sa vie, l’occasion de vivre autre chose (quitte à revenir à l’épicerie ensuite). La réaction du père est aussi laissée dans l’ombre : elle n’a pas, ou ne devrait pas, avoir d’importance pour Joaquim qui part vers autre chose. Il n’est pas question ici d’amour ou de désamour filial : un enfant doit faire son chemin, et ce chemin ne côtoie pas forcément celui de ses parents. Mais Pedro peut-il l’entendre ? A-t-il laissé à son fils le choix de faire autrement ? Joaquim aurait-il eu les mots, dans cette vie coincée, de lui expliquer ce qui est inconcevable pour le père, et pas si clair pour le fils, qui agit sur un coup de tête ? Partir au loin par bateau a toujours été une réalité au Portugal, ce qui d’ailleurs a favorisé la lusophonie de par le monde. Entre le Brésil, l’Afrique ou l’Asie, le monde était grand sans problème de langues dans le monde « d’avant », où l’anglais n’était pas nécessaire pour un lusophone. Cette omniprésence de la mer a forcément alimenté beaucoup de rêves, concrétisés par des départs. Charivari, ah ah ah, tu connais les mêmes, hein ? Je suis heureuse que tu aies bien reconnu l’« ambiance ». Donc, un grand merci à tous ! Un fil ouvert, comme d’hab !
Contribution du : 07/12/2020 15:43
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Re : C'est le métier qui rentre, merci ! |
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Bonjour Hersen,
Je n'ai pas encore relu ta nouvelle, mais elle était suffisamment visuelle pour m'avoir marquée. Belle puissance d'évocation et d'évasion, d'une certaine façon. Je ne crois pas l'avoir dit, mais je l'ai trouvée très bien construite. Le titre m'a semblé bien approprié, bien vu et pertinent. Il y a à la fois l'apprentissage d'un métier, et celui de la vie qui file et des choix que l'on fait ou qui s'imposent. Merci encore de ton partage de cet écrit, et au plaisir de te retrouver moins gênée par tes problèmes de connexion.
Contribution du : 08/12/2020 11:01
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Re : C'est le métier qui rentre, merci ! |
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Bonjour Lulu,
Merci pour ton petit mot ! Mes problèmes de connexion vont sans doute se résoudre d'ici peu, des solutions sont en vue, même pour un coin aussi reculé que le mien !
Contribution du : 08/12/2020 11:29
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Re : C'est le métier qui rentre, merci ! |
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Bonjour Hersen,
Il est vrai que lorsque j’ai découvert le Portugal, on y humait le bacalhau au fond des Pingo Doce et on empruntait même déjà la circunvalaçao pour se rendre au Continente. Les mini-mercado que vous évoquez sont sans aucun doute antérieurs. J’entends bien que cela n’a pas d’importance majeure pour votre nouvelle, mais juste pour ma propre curiosité, à quelle époque la situez-vous approximativement ?
Contribution du : 08/12/2020 14:22
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Re : C'est le métier qui rentre, merci ! |
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Organiris
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Salut tão Quieto,
je pense que la date précise n'importe pas, ce sont plus les marqueurs sociaux qui comptent. Ici, on pourrait dire que c'est autour de 1970, ou peut-être un peu après, quand les conserveries de poisson ont fermé (je peux me tromper sur la date !). c'est en fait, en partie, après avoir visité le musée de la sardine, à Portimão, qu'a commencé à s'élaborer cette nouvelle. Mais aussi, bien sûr, aux épiceries telles que celle que je décris. Elles tendent à disparaître, naturellement. celles qui ne se sont pas agrandies ont tout simplement disparu. Je crois que Pingo doce est l'exemple même de la réussite d'un épicier, qui a dû beaucoup sucer la mine de son crayon il y a quelques générations, et a maintenant des super (voire hyper) marché dans tous le pays. Cette histoire ne pourrait pas avoir lieu pourtant en Algarve, les bateaux en partance pour très loin étaient plutôt à Lisbonne... pas triste côté riquiquites épiceries; Comme souvent, Quieto le bien-nommé qui se tient si coi :), je mélange "à la couleur de mon esprit", selon une expression de ma mère, mais tout reste vrai, authentique, en tout cas de mon point de vue. Dans cette nouvelle, le point important est la relation du père avec son travail, qui l'obnubile au point de ne pas laisser de place aux siens.
Contribution du : 08/12/2020 14:43
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Re : C'est le métier qui rentre, merci ! |
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Merci, Hersen, pour ces précisions qui, en effet, sous tout à fait dispensables pour la bonne compréhension de votre nouvelle.
La lecture d'un texte peut aussi être l'occasion, dans un échange comme ici, d'enrichir sa culture. Et puis, si j'ai trouvé la narration peu nerveuse (ce qui, j'en conviens, peut convenir au contexte), elle n'aura pas su m'éloigner d'une implication peut-être plus importante que ce que j'ai bien voulu en avouer dans mon commentaire ;) Je connais très peu Lisbonne. Je n'y suis allé que trois fois. L'Algarve, pas du tout. Je n'ai navigué que sur le Douro et, comme vous pouvez dès lors le constater, je ne suis qu'un marin d'eau douce. Je n'étais même pas à la barre, en plus. Quant aux conserveries de poissons, j'imagine que leurs fermetures ont dû modifier dramatiquement la vie de bien des familles, mais, très égoïstement, je ne suis jamais parvenu à m'en trouver attristé :) Dommage que Joachim ait largué les amarres. Il aurait pu se trouver actuellement à la tête de Pingo Doce. Mais peut-être avait-il des frères ou des sœurs ? Que sont-ils devenus ? Il semble que vous n'aimiez pas écrire de longs textes. Une suite alors ? :) J'ai appris récemment que Joachim, devenu vieux après son échec par-delà l'océan, est finalement revenu au pays et vend actuellement des billets de loterie dans des rues sordides. Son frère Jorge refuse obstinément de lui venir en aide, se contentant de lui répondre avec mépris qu'il n'a rien compris au principe de la loterie et qu'il n'a pas misé sur le bon numéro. La part significative du magot se trouvait à quelques lattes de plancher seulement de celle que Joachim tripotait. Quant à Pedro, on l'a retrouvé un matin, échoué sur la plage au pied d'une falaise du côté de Portimão. L'accident bête :)
Contribution du : 08/12/2020 16:30
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Re : C'est le métier qui rentre, merci ! |
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Quieto,
Va savoir, pour Pingo Doce ! En fait, s'il devait y avoir une suite, elle ne m'intéresserait pas tant que ça côté Joaquim. On a déjà tellement écrit sur les émigrants portugais. par contre, quand dans la chute de la nouvelle on laisse en plan le père, face à sa cliente, ce serait intéressant de mon point de vue de savoir ce qui va se passer pour lui; quel chemin(s) dans sa tête ...
Contribution du : 09/12/2020 19:29
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Re : C'est le métier qui rentre, merci ! |
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Pouet,
Ah, ton passage sur ce texte me fait bien plaisir ! Tu y décèles la poésie que j'ai suggérée, qui est le fossé entre le fils et le père, entre autre. Ou bien tout part-il de là ? Un grand merci pour ton passage, et aussi pour ton évaluation. Un "passionnément" de temps en temps, ça redonne du gonflant à la machine. C'est peut-être un peu con, mais en quelque sorte, ça indique qu'on peut continuer, surtout en ayant la chance d'être sur un site où l'ensemble des coms font avancer.
Contribution du : 11/12/2020 13:28
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