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1 Utilisateur(s) anonymes
Défi n°5 : Défi Onirique |
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Visiteur
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Bonjour, je vous propose ici de relever un défi basé sur vos rêves :
En moins de 10 000 caractères, espaces comprises, racontez un de vos rêves. Vous pouvez romancer et mettre en forme autant que vous le voulez, c'est d'ailleurs même conseillé... les rêves manquant souvent de logique... Attention : vous devez effectivement vous baser sur un rêve, même s'il ne s'agit que de bribes. À vos plumes !
Contribution du : 04/06/2021 22:12
Edité par Lulu le 4/6/2021 23:21:00
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Re : Défi Onirique |
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Chevalier d'Oniris
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19/02/2021 09:01 De La Terre
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1543
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Bonsoir Dugenou, excellente idée !
Juste une petite remarque : pourrait-on avoir un sujet pour les récits, et un autre pour les commentaires ? C'est le défi de nouvelles qui m'a donné cette idée. Cela éviterait à mon sens de se perdre complètement entre textes et commentaires, de ne plus savoir où est quoi, et d'éviter de remonter 10 pages pour trouver le texte que l'on cherche... Voilà, c'est juste une proposition, mais je pense qu'on y gagnerait en clarté.
Contribution du : 04/06/2021 22:18
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Sur le plus haut trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul. Montaigne |
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Re : Défi Onirique |
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Visiteur
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Idée judicieuse, Ligs. Je crée le fil.
Contribution du : 04/06/2021 22:33
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Re : Défi Onirique |
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Organiris
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01/07/2009 13:04 Groupe :
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21670
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Pour qu'il y ait défi, il faut ajouter une limite dans le temps... Une semaine, par exemple, ou deux, de façon à ce que les éventuels intéressés puissent jouer le jeu.
Bien évidemment, chaque contribution devra être conforme à la charte, sans quoi le post sera modéré. Je propose, puisque vous n'y avez pas songé, Dugenou, que ce 5ème défi, trouve sa limite dans 1 bonne semaine, soit le dimanche 13 juin à 23h59. ]
Contribution du : 04/06/2021 23:04
Edité par Lulu le 4/6/2021 23:23:29
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Inspiration ou poésie... |
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Re : Défi Onirique |
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Visiteur
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Un rêve qui m'a marqué :
Je suis chez mes parents. Dans le salon, il y a un portrait de moi enfant, quand j'avais trois ans, vêtu d'un sous pull rouge et d'une salopette en velours noire. Dans le coin supérieur droit de la photo, se trouve un crâne momifié, une tête de cadavre. Je sors du salon par une des portes fenêtre et je suis dans le jardin. Vers le fond du jardin, sur la gauche, il y avait avant un cerisier, aujourd'hui abattu. À sa place se dresse un autre arbre, de chair et de sang, un réseau de veines rouges courent sur son tronc, des poches circulaires de sang flottent sous ses branches, semblables à des fruits. Je ressens une sensation inhumaine, glaciale, en le regardant, plus glaciale que le simple froid, au plus profond de mon avant bras droit, puis dans mon ventre... Il me demande de faire une chose avant de mourir.
Contribution du : 04/06/2021 23:14
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Re : Défi Onirique |
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Visiteur
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Entendu, Lulu.
Contribution du : 04/06/2021 23:15
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Re : Défi n°5 : Défi Onirique |
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Organiris
Inscrit:
01/07/2009 13:04 Groupe :
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21670
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Je précise que c'est le défi n°5 dans le titre que vous lui avez donné, de façon à s'y retrouver.
Contribution du : 04/06/2021 23:19
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Inspiration ou poésie... |
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Re : Défi n°5 : Défi Onirique |
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Visiteur
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Jusqu'au 13 juin, ah ! Comment faire ? Calculer mes rythmes de sommeil et trouver la phase du paradoxal, me faire réveiller en sursaut juste à la fin de la phase ?
Bonne idée ce défi, faut que je trouve la matière !
Contribution du : 05/06/2021 07:28
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Re : Défi n°5 : Défi Onirique |
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Maître Onirien
Inscrit:
06/04/2019 15:46 Groupe :
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10364
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Bonjour
Le rêve 1968 la « Grande Grève » tous les moyens de transports arrêtés, les commerçants ont fermé boutique, les commerçants oui, surtout les tabacs...Fumeur depuis dix ans, un paquet de gauloises par jour, je fumais en même temps la pipe et les cigarillos...Horreur plus rien à inhaler, des insomnies pour cause de manque, une humeur massacrante... Je décidais de me prendre en main, et je me lançais le défi d'arrêter de fumer. J'avais lu quelque part que l'on commence à fumer pour montrer qu'on est un « homme » et qu'on arrête pour...la même raison A l'époque les patchs anti tabac, les tabacologues, l’acupuncture et que sais-je encore n'existaient pas. Je jetais cigarettes, tabac de pipe (j'ai toujours mes pipes), boite de cigarillos, et commençais ma grève du pétun... Après des semaines de souffrance, de rechute, d' "auto-insultes " pour ma faiblesse, me traitant de nom d'oiseaux, j'ai réussi l'arrêt complet et définitif du tabac, et ce depuis 1969... Mais bien que des décennies soient passées, très souvent, je rêve encore que je fume, dans mon rêve je suis réellement désolé d'avoir repris et j'ai des remords, mais ces dernières année si mon rêve revient encore, je ne m' inquiète plus de la reprise... Jusqu’à ce jour, je n'ai plus jamais allumé une cigarette ! Cordialement, poldutor 1322 caractères.
Contribution du : 05/06/2021 11:00
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Re : Défi n°5 : Défi Onirique |
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Maître Onirien
Inscrit:
24/01/2014 08:35 De A côté de la forêt de Saint Germain
Groupe :
Auteurs Évaluateurs Responsables Edition Membres Oniris Primé concours Comité Editorial Groupe de Lecture Post(s):
62960
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Cauchemar
Une salle cubique s’affiche à l’horizon, avec des carreaux sur le sol et des murs blanc sans fenêtres. Ma vision zoome vers l’avant puis vers l’arrière puis de nouveau vers l’avant. J’entends une musique atonale pleine de violons mélancoliques semblant vouloir s’échapper de la partition. La géométrie change de perspective sans ouvrir l’espace, le cube se pare de rectangulaire, les angles se brisent et se reforment au son de la mélodie devenue un cri douloureux dans le volume sensoriel. Je suis le spectateur immobile, sans corps juste des yeux, d’un spectacle en noir et blanc où les lignes de crête tangentent le haut et le bas, où les dimensions physiques paraissent multipliées. Le son envahit les formes et ressemble de plus en plus à une pluie de notes dans un vent furieux tapant dans des oreilles que je parviens à sentir. Le temps défile je ne sais comment tellement tout ceci me parait impossible. Les murs commencent à se charger d’ombres grises puis noires. Elles portent des yeux effrayants et ressemblent à des raies glissant sur le plan de la salle bicolore. Ces monstres avalent la musique, les notes, les violons, les angles et les crêtes puis recrachent de l’encre telles des pieuvres géantes déguisées en diables de mer. Leur regard ne transpire pas le mal, juste l’envie de dévorer, d’absorber la matière, la lumière et les ondes pour les remodeler à leur guise sous une forme liquide et sombre. Ma peur se transforme elle aussi en eau, froide, opaque, insonore. La salle n’est plus un cube et je ne sais dire à quoi elle ressemble désormais. L’encre se mélange à l’eau. Les yeux monstrueux flottent dans tout l’espace. Les raies n’ont plus de corps et forment un ensemble indicible, une marée nocturne sans lune ni reflet. J’entends une cantatrice. Elle chante en allemand mais je n’arrive pas à comprendre ce que signifient tous ces mots déclamés lentement dans un registre erratique. Les violons l’accompagnent, un piano imprime le rythme d’une mélodie presque marine, composée de vagues et de flux et reflux. Les aigus déchirent de temps en temps mes tympans sous le regard toujours terrifiant de dizaines d’yeux globuleux. La salle se met à dégueuler d’encre noire et d’eau incolore comme si elle ne pouvait plus supporter sa digestion. Je vois dans ce vomi des angles et des lignes de crête, des bémols et des dièses, des clés d’ut et de sol, des blanches et des rondes, des croches et des points d’orgue, des claviers de piano, des cordes de violoncelles, des yeux et des raies mantas. Je hoquète à mon tour et sens de nouveau mon corps, mon estomac, mon cœur et mes poumons désireux de recracher cette bouillie indigeste. Mes tympans claquent tels des tambours d’opéra. La cantatrice me crie quelque chose que je ne comprends pas mais dont j’ai l’impression qu’elle contient un sens évident. Je sens mes sourcils se froncer, mon front se plisser en vain car rien ne me permet de capturer une réponse qui semble pourtant si proche. J’ai envie de crier à mon tour, de lui répondre, de lui demander de l’aide, de poser des questions mais aucun son ne sort d’une bouche que je n’ai pas. La salle hurle à son tour puis tout s’effondre dans une singularité liquide, je ne sais pas la nommer autrement. Je me suis réveillé.
Contribution du : 05/06/2021 12:27
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Nous sommes les acteurs Témoins d'un nouvel idéalisme Dans le théâtre extrémiste (Dirk Polak) |
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