Merci aux équipes qui ont permis la publication de mon texte. Et merci aux commentateurs pour leurs différents points de vue.

Mon intention était de parler des petites choses de la vie qui cachent de grandes choses qui touchent notre humanité commune, et par ces petites choses parvenir à toucher mes lecteurs, et je suis contente de l’avoir réussi pour la majorité.
En tout cas, il ne s’agit nullement de mes souvenirs d’enfance comme l’a suggérés Malitorne, ceci dit, je peux le prendre comme un compliment, cela signifie que cette pure fiction sonne vraie.


Merci Socque, touchée de vous avoir touchée malgré l’absence de zombie dans le poulailler , vous avez perçu ce que je voulais transmettre, cela me fait chaud au cœur.
Merci Dugenou, d’avoir aussi bien accompagné Lise qui n’est pas enlisée , mais qui après avoir mené sa vie tambour battant revient sur les pas de son enfance, son état la pousse à ce retour. Si il y a tristesse c’est davantage par rapport à son grand père qu’elle sait en fin de vie, et par le poids de sa mission imposée par sa mère. Et c’est cette impression étrange de devenir la « forte » par rapport à son papé qui a été le « fort » de son enfance. Les rôles s’inversent.
Merci Vb d’avoir apprécié l’écriture et désolée pour le manque d’épice.
Merci Jeanphi d’avoir apprécié le fond, cela me fait plaisir.
Merci Vlandusud d’avoir apprécié la sobriété de mon texte et de l’avoir trouvé émouvant.
Merci Malitorne pour « la qualité rédactionnelle incontestable » et d’avoir apprécié la réplique culte du texte, « …je ne veux pas mourir avant d’être mort… » et aussi d’avoir été touché par le papé malgré le peu d’intérêt que vous portez à mon texte.
Merci Corto d’avoir bien compris mes intentions, et au-delà de la vie quotidienne perçu les grands sujets qui nous traversent tous, le lien entre les générations souvent mis à mal dans notre société, la vie qui ne s’arrête pas à la vieillesse qui ne devrait s’arrêter qu’à la mort, et l’éternel recommencement…et le jardin, la nature en toile de fond comme dans la chanson de Moustaki.
Merci Myo pour avoir apprécié « une rencontre qui sonne vraie et qui pose quelques questions essentielles ». Désolée pour le manque de piment.

Merci Plumette d’avoir si bien su lire mon texte et de l’avoir qualifié de sensible. Et grand merci d’avoir été touchée ! Rien ne me fait plus plaisir.
Comme tu dis, c'est davantage une tranche de vie qu'une nouvelle. C’est vrai que c’est assez différent de ce que j’écris d'habitude ici. C’est intéressant de m’essayer à d’autres styles, d’autres approches.

Sympa ce retour Tiramisu.

A part ce beau texte il faut que je te dise que ton pseudo est un peu cruel.
A chaque fois que je le lis ma salive afflue, mon estomac dit "chouette" et il faut que je calme tout ce petit monde pour leur dire "non ce n'est pas pour aujourd'hui" !!!

Sans rancune et encore bravo.

Corto.

Merci pour ton savoureux message Corto : tu me donnes l’occasion de te confier le secret de mon pseudo, secret pour les personnes qui ne connaissent pas l’italien !
Tiramisu (de l'italien « tiramisù » [ˌtiramiˈsu], du vénitien « tiramesù », littéralement « tire-moi vers le haut », « remonte-moi le moral », « redonne-moi des forces »)
J’ai choisi ce pseudo pour m’inciter à toujours aller plus loin dans l’écriture, et parfois me remonter le moral face à des échecs.
Et bien sûr, c’est aussi une succulente pâtisserie traditionnelle de la cuisine italienne ce qui vient réconforter mes frustrations si besoin lorsque les mots m’échappent, ou pire l’inspiration !


Il n'y a pas d'émoticone avec un tiramisu, tu accepteras bien quelques chocolats en remplacement ? (je reconnais que cela est aussi frustrant car cela ne se mange pas davantage !).

Bonjour,
C'est une très jolie étymologie, merci d'avoir partagé ce secret :)
Je ne regarderai plus le tiramisu du même œil :)

J'ai envie de dire que je commenterai le texte plus tard mais je me connais, c'est possible que j'oublie.
J'ai bien aimé le "papé" et je confirme la joie qui habite les grands-parents à l'idée de voir la génération suivante arriver.
Merci pour le texte,
placebo

Bonjour Placebo,

Merci pour ton passage et ton appréciation sur le papé (et sur le tiramisu ) !

Avec plaisir de te revoir passer pour un commentaire !

Bonjour Bandini,

Merci pour votre passage.

Je ne pense pas que parler de la vie qui passe, de la fin de vie soit mignon, cela dit, cela dépend des points de vue bien sûr !



Pour info, si vous souhaitez vous mettre au jardinage, concernant les framboisiers, ils atteignent vite leur taille adulte c'est assez facile de les prendre en mètre étalon donc... Et en plus les framboises, c'est délicieux.

Bonjour Tiramisu,

J’ai compris le fond de votre texte. L’adjectif « mignon » se rapporte à la forme. Je préfère la cordialité à des termes trop brutaux pouvant être mal reçus.
Ce que je voulais dire, c’est que votre nouvelle est à peu près entièrement contenue le basculement suivant : « Non. Je voulais que tu sois le premier à apprendre une nouvelle, enfin, le second après Jules, bien sûr. » Les quelques phrases qui suivent et constituent la chute montrent l’étincelle de vie qui revient chez le papé. Mais surtout, les très nombreuses phrases qui précèdent montrent la résistance du papé à finir sa vie en étant déjà mort (assassiné), ainsi que les souvenirs de la jeune-femme. Et j’ai trouvé la visite au jardin un peu longue, et peu emballante. Sauf, comme je l’ai écrit dans mon commentaire, lorsqu’une formule touchante (« « papé, on voit le monde entier d’ici ») apporte une plus-value littéraire.

Au potager et depuis de nombreuses années maintenant, un framboisier reste sourd aux injections de ma mère, qui pourtant peut se montrer très directive. Seul le sécateur a raison de sa désobéissance et de son obstination à croître. Ce pauvre végétal n’a pas compris comme j’ai fini par le faire il y a longtemps qu’il vaut mieux donner raison à ma mère en toutes circonstances.
Mais il est vrai que sa croissance ne se fait que latéralement. J’ignore s’il serait capable de croître verticalement si on lui offrait un tuteur. Je proposerais bien à ma mère de tenter l’expérience, mais je ne veux pas me retrouver dans une situation que je préfère éviter.
Aussi, je suppose que vous avez raison et que le framboisier cesse rapidement de croître verticalement. Il s’offre des bras à défaut d’une tête.

Merci pour votre passage ici, Bandini, Oui, je peux comprendre, si vous êtes déjà peu sensible à la croissance latérale d'un framboisier que la traversée d'un jardin puisse vous ennuyer...


Pour moi, il y a l'idée d'une métaphore, traversée du jardin, traversée de la vie, re-traversée pour Lise, pour cette jeune femme qui n'a pas eu l'occasion de revenir sur son enfance. La rencontre du début d'une vie avec la fin d'une autre. Donc, non, le basculement que vous citez c'est juste l'éternel recommencement.

Edit : Bandini, ce pseudo est en lien avec le coureur automobile ?

Si vous voulez absolument croire que je n'ai pas compris votre texte, je n'aurai pas plus l'impertinence de vous en dissuader.

Bonne soirée.


EDIT : Bandini, en lien avec la course automobile ? Non, en lien avec la littérature :)