Je remercie les orga d’avoir proposé ce concours et je suis reconnaissante à tous ceux qui font vivre le côté Nouvelles du site. Je ne veux pas opposer les deux versants d’Oniris, mais au risque de me répéter, je me désole de ne pas voir les Nouvelles susciter plus d’intérêt chez les visiteurs, lecteurs, commentateurs. Le concours n’a pas échappé à cette impression de désaffection. 10 participants, certes ce n’est pas si mal mais 14 votants c’est un peu maigre ! Quant aux commentaires sur les nouvelles, ils ne sont pas plus nombreux qu’en temps ordinaire, comme s’il n’y avait pas d’effet concours. On a déjà beaucoup débattu sur les raisons de ce côté un peu mollasson, mon propos n’est pas de relancer le débat mais d’émettre un vœu pour 2022 : que de nombreux nouvellistes rejoignent Oniris, se mettent à commenter, et restent !

Revenons à " Jour Blanc"

On parle de " jour blanc" lorsque tout semble enveloppé d’une lueur blanche uniforme. Le plafond du ciel est bas, il n'y a pas de vent, plus aucun bruit n’est perçu, La pente, les distances et les profondeurs sont difficiles à évaluer. Certains endroits peuvent être sans aucune visibilité, Il arrive même qu'il y ait du brouillard et la vision devient complètement floue. Tout est gris et blanc, tous les repères disparaissent.

J’ai bien aimé écrire sur le thème de l’hiver avec cette suggestion de prénoms invitant à ancrer le récit dans une géographie particulière.

Je m’aperçois, que pour moi, il y a bien un « effet concours » car la contrainte m’entraîne dans des genres et des formes différentes. Je me suis essayée à une écriture qui pouvait coller à ce personnage d’ hiver ( autant extérieur qu’intérieur) J’ai voulu le contraste entre chaud et froid avec Bagdad mais je n’ai pas convaincu avec cet épisode, j’ai voulu aussi rendre Harald un peu inquiétant avec la hache et son mutisme, avec un retournement à la fin où se révèle son impuissance. Mais j’ai bien conscience que cette nouvelle aurait mérité plus de travail. Je l’ai écrite par petits bouts, et finalement cela se sent à la lecture, il y a les parties incarnées et celles racontées.
J’ai été étonnée d’être « primée » car je sentais que chacun des commentateurs, à sa manière, avait vu les failles de l’histoire pas totalement aboutie. Pas vraiment d’histoire d’ailleurs ! Mais plutôt la trajectoire d’un homme... sur sa moto neige.
Merci à vous , chers commentateurs , quelque soit votre avis : Luz, Don, Perle, Dream, Pepito, Papipoète, Aldenor, Lulu, GillesP

Coucou Plumette, je te rassure, je suis moi aussi étonné que tu sois primée. Quel affreux ce Pepito, y'a qu'à demander.

Sinon, pour redevenir (deux secondes) sérieux : c'est la partie Bagdad qui cloche l'ambiance. De nos jours, avec 3 clics sur Blackwater, tu pouvais obtenir des infos pour ancrer ton histoire dans le réel. Il suffit d'un ou deux mots de vocabulaire spécifique pour ça. Là, comme déjà dit, c'est un remake des "Bronzés en vacances". ^^

Sinon, comme déjà dit aussi, le fait que même certains participants au concours n'aient pas fait l'effort d'une petite visite sur les confrères, est bien triste. Limite poli.

Perso, je préfère que l'on vienne me dire que j'ai écrit une bouse, plutôt que l'on ne me dise rien... au moins on m'a lu... même en partie.

Mais le manque de commentatrices(eurs) n'est pas nouveau. Ce qui l'est, en revanche, c'est le petit nombre d'autrices(eurs). Lors de mon dernier passage ici, il était impossible d'avoir deux fois son pseudo dans la liste des nouvelles. C'est plutôt commun maintenant.

Je fais mon enquête sur les nouveaux qui n'ont fait que passer et si je trouve la raison, je te dis. ^^

Merci pour le retour, plumette.
Oui, le concours permet de sortir de sa zone de confort, en tout cas je l'ai vu comme ça, et de tenter autre chose autrement. Je crois que les auteurs ne l'ont pas encore pris de la sorte et c'est dommage car c'est un bon moyen d'écrire différemment.
Bye
Don

Merci de ce petit mot Donaldo.

Quand à sortir de sa zone de confort, je vois que tu poursuis même hors concours avec ta dernière nouvelle publiée ! Bravo!

Hello plumette,

Allez, un petit coup de neurones pour faire avancer le schmilblick. Je pense que pour le prochain concours, il serait cool de proposer un thème qui décoiffe plus et soit moins recentré analyse que celui de ce dernier concours.

Pourquoi ?
Je m'explique.



Le thème serait ainsi le support à l'argumentaire poussant les auteurs à participer, celui de sortir de sa zone de confort. Ainsi, les poétesses et poètes se mettraient à écrire des nouvelles - peu nombreux sont celles et ceux qui ont tenté le coup cette fois-ci - et les autres auteurs oseraient une écriture différente parce que le thème le permettrait ainsi que le cadre du concours.

Renverser la table pourrait être le moyen de revigorer le secteur des nouvelles.



Sur ce, je retourne à mes corn-flakes qui veulent se faire la malle.



Bye

Don

Don # 5

j'attends une illustration de ta bonne idée!

Isa D

Merci beaucoup d'être passée me lire et d'avoir remonté ce texte du concours.

pour le côté contradictoire dans l'histoire amoureuse: Harald ne supporte pas d'être impuissant et il n'a pas les moyens psychiques d'en parler, cette situation le fait trop souffrir, alors il fuit et ne cherche pas à résoudre. Cela me semblait crédible...

Oui Plumette, c'est aussi bien ce que j'avais compris. Harald est trop "silencieux" pour que les mots puissent sortir, semant ainsi la confusion dans les relations...

Ce qui m'a plutôt gênée, c'est que la phrase "elle a cru qu'il ne l'aimait pas alors que c'était tout le contraire" laisse supposer qu'Harald éprouvait vraiment quelque chose, et je me dis que, quelque soit la façon dont on peut ou non s'exprimer, lorsque l'amour est là, ça colle difficilement, pour moi, avec la notion de "il n'a pas pu la baiser" qui laisse ici supposer une relation de passage avec une fille quelconque (d'ailleurs vous le dites "cette fille", sans jamais la prénommer).

Merci de cette précision

Si je comprends bien IsaD. La trivialité du verbe baiser est pour vous, en contradiction avec le sentiment exprimé un peu plus haut.
je me demande ce que j'aurai pu écrire, tout en restant dans sa tête...Non seulement il est taiseux, mais il n'a pas les mots lorsqu'il s'agit de sentiment.
en tous cas, intéressant débat qui ramène à la question de savoir "qui" s'exprime dans le texte. Même si dans cette histoire je n'ai pas choisi le "je" , j'ai voulu faire entendre sa voix.

Plumette, pour moi oui...

Mais c'est votre histoire, et il n'y a que vous pour choisir les mots qui vous semblent le plus appropriés...

Belle fin de journée

Bonjour Cherbiacuespe

Un grand merci pour ton passage et ta lecture qui permet à ce texte de remonter un peu dans le catalogue.

texte écrit dans le cadre du concours " Elle, lui, eux et l'hiver" dont j'ai apprécié le thème.

J'ai vraiment aimé imaginer et donner vie à ce personnage très très loin de mon univers mais comme souvent, quand il a fallu construire l'histoire autour , j'étais un peu démunie!

" jour blanc " fait partie des nouvelles que j'ai le projet de retravailler.