Remerciements pour " Drame "

Il faut avoir des regrets pour savourer une joie, et celle d’être publié à nouveau ( y’ va quand-même pas se plaindre avec la catalogue qu’il a ! ) me met toujours le cœur en joie, comme si c’était la première fois ! Alors je redis merci à tous les acteurs et la direction d’Oniris, grand merci pour votre travail ( sans salaire ) du bonheur que vous me faites d’afficher ici mon humble poème.

Genèse

C’est un peu pour moi un retour à la source, d’avoir écrit ce texte, moi que l’on priait gentiment de dédier un hommage à qui ce jour l’on enterrait !
Je le fis pour des gens que je connaissais de " loin ", et improvisais d’après quelques indices personnels, mais je le fis il y a encore peu pour mon amie Françoise ( le curé rétrograde, voulut me lire avant que je sois autorisé à présenter mon texte à son assentiment ! Quelle ne fut ma surprise, écoutant son prêche d’entendre quelque allusion prise à ma prose ! ) Comme je le fis pour d’autre, je l’ai prévu pour moi quand mon heure aura sonné, et je voudrais que ma petite-fille lut ce poème, à moi dédié… par moi. Je l’ai écrit voilà des années, et j’y demande qu’on regarde le ciel, pour y voir Pierrot… et que l’on sourie.
J’ai écrit lors de nombreux drames, ( le " Cinq Sept " à Saint Laurent du Pont, dernièrement ) et celui de Châlain m’est venu après avoir partagé dans mes condoléances, la douleur des familles endeuillées.
J’ai voulu mettre l’accent sur cet endroit idyllique, sa plage au doux ressac, son eau surveillée… tout instant qui s’y écoule, n’est que calme, plaisir et sérénité ; et le regard n’en finit pas de toucher le rêve.
Rien ne put faire dire " il fallait s’y attendre ! ", contrairement à un belvédère dangereux, un gouffre terrifiant, une zone de dolines, des crevasses camouflées de mousse en forêt, ou encore ces marmites de géants aux tourbillons effrayants ! Et l’accident lui-même où le dérapage aurait dû se terminer au fossé, ou contre un arbre sans gros dégât ; mais telle une mise-en-scène démoniaque, cette forêt de lisière semble s’être entre-ouverte, comme la gueule du Diable ! Si l’on voulut s’y aventurer sciemment, nul doute que l’auto passât mais au prix d’une manœuvre au millimètre !

Remerciements personnels

Mintaka ( beaucoup + ) une scansion semblable à des vers, à lire comme un poème ( oui, je suis " octosyllabiste " invétéré ) mais ose tremper ma plume dans d’autres formes ( libre, prose ) qui me réussissent bien en général ! Magnifique prose pour un sujet de douleur, dont la phrase de transition " l’hiver referme son écrin sur la Merveille qui s’endort " vous touche particulièrement . ( merci beaucoup )
poldutor ( beaucoup ) oui, le titre dit tout dans ce malheur de perdre la vie, dans la fleur de l’âge, dans des circonstances aussi horribles ! Vous avez aimé la simplicité de l’écriture, sans pathos… difficile d’en rajouter. ( merci beaucoup )
Cyrill ( pas ) ce poème " joue " sur un fait divers, certes dramatique. Sur cette vision des choses, je m’exprime longuement en introduction, et considérant que l’on peut versifier sur tout sujet ( j’ai vu cette semaine dans ces colonnes, un amateur de scatologie se régaler de pouvoir ici en parler… )
C’est un peu pour moi, comme venir soutenir un malade qui va bientôt mourir, alors qu’on put le faire bien avant ! Côté plus-value poétique, je ne suis pas offusqué d’avoir écrit comme dans un article de presse ( il y a des brelles en français, mais encore des Rédacteurs dont je loue le talent ! ) Quant à y aller franco dans l’horreur imaginaire, ça je ne sais pas faire ! Laisse cela à Tarantino ou Kubrick ! J’espère vous séduire lors de ma prochaine parution ? ( depuis 2013, je ne suis jamais resté sans envoyer un nouveau texte, après un OUI ou un NON )
Queribus ( bien ) un texte en prose à forte tonalité poétique à réciter ; facile à entendre et comprendre, et découvrir au fil des lignes l’horrible sujet traité. Il put déplaire à certains, qui crieraient au mélodrame facile… La fin n’est certes pas du Ronsart, mais l’ensemble vous plut ( merci )
Miguel ( bien + ) tout n’est pas égal dans ce texte, ou la relation de fait-divers transparaît beaucoup ; mais d’autres passages sont éminemment poétiques. La fin ne brille pas autant que les gyrophares et les flashs… et pourtant, moi qui les vis dans ma cour la nuit, me souviens d’un sacré spectacle ! ( merci )
Provençao ( néant ) un véritable cri pour ce drame que la phrase " l’hiver referme son écrin sur la Merveille qui s’endort "… rien ne devrait, hormis chevreuils et jolis écureuils, en troubler la tranquillité ; mais survient l’invraisemblable ( l’annonce au poste nous fit monter le son, stupéfaits d’horreurs que nous fumes ! ) à 20 km de chez moi. ( merci )
Pouet ( néant ) bien sûr que j’accepte votre critique, sans langue de bois ( le contraire m’eut tant surpris ! ) mais je suis content de vous voir sous ma prose ! Le " paradis terrestre " et tout ce qui va avec sable fin, le cœur léger puis le drame avec " vies fauchées ", font tellement clichés de presse ! Vous n’avez pas tout détesté, et quelques passages vous plurent, ainsi que la réalisation simple, à l’image de la dernière phrase ( j’apprécie de vous avoir lu sous mes lignes )
Larrivière ( bien + ) comme Pouet, je suis heureux de vous lire sous mes lignes ( mon style est à mille lieues du votre ! ) Vous n’avez pas lu mon sujet comme racoleur, mais plutôt comme une sorte d’hommage rendu à ces jeunes-gens ; ben oui, tout simplement et j’imagine le courage dont firent preuve pompiers et gendarmes, ces moments-là… et aller ensuite frapper à la porte des parents ! Ma vision angélique du lac ( il faut le voir notre lac ! ) et les lignes suivantes semblaient même accompagnées d’une musique en sourdine. Selon Vous, une prose bien menée ( merci )
Annick ( beaucoup ) un paysage idyllique sur trois saisons, qui mène au " paradis terrestre " par cette route… mais derrière cette beauté que rien ne peut tourmenter, se trame un épouvantable drame. Comme si la nature était indifférente aux obus, au feu des armes, elle supporte l’horreur et vient se poser après, comme un vernis sur l’insupportable dureté de la vie ( merci beaucoup )
Myo ( beaucoup ) une entrée en matière qui ne laisse rien soupçonner, de ce qui va se produire dans cet endroit enchanteur. Pourtant, sur ce lieu comme béni des dieux, le Diable a tendu son piège et prendra la vie à quatre jeunes-gens ! Des passages comme " l’automne éponge le tableau des vacances " ou bien " sur la chaussée assoupie de froid ", vous plaisent beaucoup alors que la fin vous laisse sur votre faim...( c’est l’endroit où ma plume eut le plus de mal de ne plus couler ) merci beaucoup )
Cristale ( néant ) ce dramatique accident de voiture est trop récent, à votre avis pour s’en emparer par un poème ; il risque de faire mal à ces pauvres parents et au seul survivant ? Je ne suis pas sûr que ces malheureux voient dans mes lignes, du sel versé sur leur plaies ? Comme je le dis plus haut, l’on me remercia si sincèrement, quand de mes mots j’évoquai un cher disparu. Venues lire un mot pour leurs Sarah, Natacha, Nathan, Noé copines et amis de classe, du foot, émurent tant la foule éplorée. Vous voyez pourtant de ma part, connaissant mon grand cœur, une intention louable ( merci )
Marité ( beaucoup + ) les première lignes si bellement écrites, ne nous préparent pas du tout au drame du titre, surtout après ce passage aimé " quand l’automne éponge le tableau des vacances, subsistent le pêcheur tranquille ; le rêveur déambulant ; l’artiste au chevalet s’appliquant ; le poète taquinant la rime ". la suite hélas nous ramène au même lieu, mais à l’endroit du drame sans nous horrifier pour autant ( j’ai pris soin de ne pas jouer le voyeur, avec des détails que l’on peut deviner, mais ne point étaler ) ( merci beaucoup )
Un merci particulier à Mokhtar, qui m’a fait part en MP de son plaisir d’avoir lu cette prose ; il en aima la délicatesse du survol des choses, mais en sublimant l’émotion pour qu’elle devienne un peu soutenable. Il ne considère pas que j’aie recherché le mélo à tout prix, et apprécia le décor bucolique de l’endroit, qui devient Enfer… puis retrouve sa sérénité ; ainsi va la vie

Je remercie pour la délicatesse, de celles et ceux qui n’ayant point noté, ne m’assénèrent point de " pas ", mais n’en veux pas à Cyrill qui à mon avis, fit fausse route tout simplement.
  
 

Bonjour Papipoete,

je n'ai rien "détesté" dans votre poème.
Si vous avez compris cela c'est que je me serais mal exprimé. Détesté non, donc.

D'ailleurs la poésie n'est pas propice à la détestation me semble-t-il.

J'ai simplement émis quelques réserves qui me sont propres et qui n'engagent que moi.

Je précise car les mots ont un sens (oui même chez moi... 😉) et le verbe "détester" ne correspond pas à mon ressenti, à l'intérêt que j'ai pu avoir à vous lire.

Au plaisir.

Non cher poète, c'est moi qui me suis mal exprimé ! Il aurait fallu que je trouve un qualificatif moins rude que " détesté " ! je sais bien en outre que Vous m'avez " à la bonne ", comme je prétends le croire de beaucoup dans cette belle famille d'Oniris.
Je me relis pourtant, à voix haute et parmi ces lignes d'aujourd'hui, je relevai maintes fautes ; oui, " détesté " n'était pas du tout approprié !
au plaisir de vous lire
papipoète

Atom ( pas )
Bonjour à Vous ; désolé de lire ces lignes sous mon texte, qui selon votre lecture, parait " fait divers " poétisé, de façon trop appuyée et l'écriture vraiment maladroite ; ( ce que je peux comprendre ; nous ne sommes pas en présence d'un grand auteur )
Par contre, j'ai l'impression que vous croyez que l'histoire est fictive, et le scénario mal ficelé, avec ce cadre enchanteur où viendrait se produire mon " drame "
J'ai le grand défaut de raconter soit ma vie, ou celle des autres, et rarement inventer ( surtout un drame ) n'y-en-a-t-il pas suffisamment à chaque instant de vie sur Terre ?
Je n'ai rien inventé, et ces 4 morts non loin de chez moi, marquèrent les esprits, surtout dans ce cadre idyllique ( 40 ans plus tôt déjà sur ce lac, un avion s'y crashant ôta 4 vies... )
Je n'ai pas forcé le trait ( ce put être faisable tant l'horreur régna ce moment-là ! )
Mais je ne conteste pas votre analyse ( comme pour Cyrill, qui fit fausse route ) mais je vous invite à lire ma lettre de remerciements, qui pourrait éventuellement vous éclairer ?
espérant lors d'une prochaine publication, lire de plus agréables mots de vous...
papipoète

Bonjour Papipoète.
Je ne pense pas avoir été désagréable dans mon commentaire. Si ?
Ça me gênerais un peu de l'apprendre d'autant plus que je n'ai rien contre vous.
Désolé en tout cas si c'est le cas.
Autrement j'avais bien compris que ce fait divers était réel et c'est ça en fait qui m'a dérangé. Pour ce qui est du mot - maladroit - il ne remet pas en cause la qualité d'écriture mais la manière d'amener le drame.
À bientôt.

Vero ( beaucoup )
Vous vous répétez... pour me dire le plaisir que vous éprouvez, de me lire en " vers libres, en prose poétique " comme sous ce texte.
L'ensemble des lignes vous plaît alors " répétez-vous, répétez-vous ! "
merci beaucoup
papipoète

pieralun ( un peu )
ouf, j'ai échappé de justesse à un " pas " !
Vous aimez bien me lire d'habitude, mais là sur ce thème difficile à traiter, j'écris comme sur une carte postale, le récit à peine poétisé relatant un tragique fait-divers.
J'aime évoquer des bonheurs, mais il me prend aussi l'envie de parler du malheur : en plus celui-ci se déroula à quelques lieues d'ici, et ma volonté d'avoir une pensée pour ces jeunes, me vint tout-à-fait naturellement.
Il vous tarde de me lire dans un registre de moi, que vous appréciez ; c'est gentil, j'ai en ce domaine plein de réserve ( qui se verra publié ? pas sûr ! )
Pourtant, mon " drame " avait semblé me dire " tu n'as aucune chance avec moi ! " ben si malgré tout ! moult commentaires !
Revenant sur mon accident, comment peut-on versifier autrement que prosaïquement sur une " tuerie " au Paradis ?
Voyez dans mes explications ( un peu longues j'en conviens ) ce que je ressens. merci

AnnaPanizzi ( passionnément+ )
Secoué par le sujet que je traitai ici, j'ai voulu vérifier si la Merveille me ferait oublier... alors, avec ma mie ma petite chienne Maddy et ma cane, nous sommes allé flâner cet après-midi au bord du Lac de Châlain. Si son eau n'arbore pas encore sa teinte émeraude, l'endroit n'est que sérénité.
Vous avez aimé ce thème " fait divers " écrit en prose, que ma plume sut composer tel un " triptyque flamand " : l'idylle ici caché ; le drame cru ; la rédemption lorsque gyrophares et flashs photographiques furent partis.
Vous m'honorez de la note maximale, pour avoir osé prendre ce risque, et traité avec humilité ; je suis flatté !
Roulant au pas devant les fleurs ici déposées, je crus entendre les cris de ces enfants...
merci beaucoup

Votre sensibilité est toute à votre honneur (même si pour certains à la planche de bois dans la cage thoracique, vous faites du pathos) et je guette votre prochaine parution !



Anna

Mais oui papipoete, je suis bien persuadé que vous saurez encore me séduire.
Je ne vous dénie absolument pas le droit de versifier sur tout sujet, je serais mal placé pour dire ça. La façon ici ne m'a pas convaincu, la raison de mon "pas".
Mais au plaisir de vous lire à nouveau, bien entendu