Un grand merci à vous tous, à ceux qui font qui font en sorte que l’on puisse présenter nos œuvres dans les meilleures conditions, correcteurs et éditeurs et bien entendu avant tout aux lecteurs et/ou commentateurs (j’ai l’impression d’être à la cérémonie des césars lol). Je suis d’autant plus touchée par vos retours presque tous enthousiastes que ce poème me tenait à cœur car il est autobiographique et j’ai essayé de retranscrire au mieux de mes moyens cette semaine magique dans la capitale hongroise.


Revue de détail :

@Vilmon : Tu as eu la chance d’avoir visité Budapest et tu l’as trouvé d’une « beauté fragile ». Je n’aurais pas pu dire mieux, mais je l’ai trouvé à la fois puissante aussi. Et je suis très heureuse de te l’avoir remémoré un peu avec ce bref voyage. Si on se plante dans nos éventuelles carrières d’écrivains, on pourra toujours se reconvertir en guides touristiques^^. Merci à toi.

@socque : Berceur et angoissant, certainement parce que j’évoque la Maison de la Terreur et les traces des chars soviétiques. C’est un musée incontournable à Budapest et sa visite effectivement provoque un léger malaise. Le Golem est une légende Tchèque, oui. Au XVIe siècle, pour sauver sa communauté accusée d’avoir enlevé un enfant, un rabbin aurait créé une monstrueuse créature d’argile douée de vie. Mon refrain en octosyllabe vous a moins plus contrairement à d’autres commentateurs. Vos commentaires toujours riches, pointus et sans maniérisme et votre fidélité à mes écrits me sont précieux. Un grand merci.

@Cyrill : Je vous l’avoue et vous l’avez saisi d’emblée, oui c’est très nostalgique et ma seule hâte, c’est d’y retourner au plus vite (je planifie même ça pour l’été prochain). Il me ravit de vous avoir promené comme dans un semi rêve et si j’ai un seul conseil à vous donner, allez voir Budapest (il y a des vols pas très chers si on s’y prend de bonne heure) et vous m’en direz des nouvelles. Un grand merci à mon compères (entre autres) de quatrains et autres phrase en mots^^.

@Donaldo : Tu as beaucoup aimé, ce qui de la part d’un lecteur aussi exercé, assez exigeant et précis comme toi me laisse ébahie et évidemment radieuse. Je ne comprendrais jamais les catégories alors je poste tout en libre et le CE le met dans la bonne case ensuite. A bientôt et merci pour tout. 😊

@ Vincent : Autant vous le dire de suite, les bras m’en sont tombés. Nous avons eu autrefois quelques (légères) prises de bec sur les fora et je ne m’attendais pas à un commentaire aussi dithyrambique de vous. Mais d’un autre côté, je sais aussi que vous êtes un être à fleur de peau qui a eu une vie difficile et qui ne mâche pas ses mots (sur ce point nous sommes assez semblables) et vous avoir ému par mes mots, c’est juste incroyable, et je vous suis reconnaissante de m’avoir donné à lire un des plus beaux et touchants retours que j’ai eu en ces lieux. Une petite peste émue à son tour.

@Papipoete : J’ai su me souvenir parce que, 7 ans après, c’est tellement gravé en moi… Personne ici ne pourras parler de copinage car tu présentes toujours tes émotions et tes commentaires comme tu as, de manière sincère et enjoué, parsemés de petites aparté si vivantes dont tu as le secret. C’est ta patte, celle que tout le monde aime ici (enfin je crois). Que te dire de plus sinon un grand merci pour ta fidélité et encore tellement contente d’avoir pu, par mes mots, s’ils ne sont métriquement corrects, t’emmené vers un court instant de plaisir. Anna qui attend la prochaine papipoésie avec hâte.

@Hananke : En dépit de ma « bêtise habituelle » (je ne dis rien mais je vois tout^^) Je vous sais gré d’être venu me lire et me commenter. Même si vous aussi, vous vous laissez aussi aller dans la bêtise (qu’est-ce que la compassion vient faire dans une ode à une ville aussi belle ?) Pour le peintre accoudé à la lune, deux petites choses pour votre enrichissement personnel :
Flora Mativel sociologue :
Pierrot (ou mon peintre) accoudé à la lune : la poésie ou comment prendre du recul
Pierrot à trop peur de quitter son monde lunaire fait de poésie et de délicatesse. Il vit la nuit quand il n' y a aucun bruit et le jour, il dort ou rêve... Nous avons tous la légitimité pour être des Pierrot, poètes et rêveurs. Vous, moi, comme mon peintre.
Théophile Gauthier :
« Accoude -toi mélancoliquement, ami Pierrot, à cette lucarne qu'argente la lune et sous laquelle les poètes viennent se planter comme des guitaristes espagnols. »
J’en viens à me demander si ce qui nuit à votre lecture ne serait pas un certain hermétisme à la poésie dont Pierrot, comme mon peintre, accoudé à la lune, en est un symbole établi. Pour le reste, je prends en compte vos remarques intéressantes sur la forme et mon manque de concision (faiblesse que j’admets) et comme vous avez vous-même un nouveau texte à paraître ces jours-ci, je souhaite sauter aux nues dessus. A bientôt.

@Larivière : Je souhaite avoir la chance de pouvoir encore te proposer des textes que tu apprécies autant, ça m’encourage à essayer de faire encore mieux, rien que pour lire ton proverbial « bonne continuation ».^^

@Jemabi : Je vois que vous êtes tout récent ici, ce qui vous donne donc la légitimé de trouver que mon poème est du style à vouloir montrer aux autres que l'on a visité plein d'endroits. Je m’interroge. Est-ce une habitude chez vous ce genre de pensées, de prêter des intentions aux gens que vous ne connaissez pas ? Parce que ce n’est pas dans les miennes et aucunement le propos de mon texte. Merci d’être passé.

@Curwwod : Je vous découvre depuis peu et je vous suis reconnaissante de votre commentaire érudit et vraiment intéressant pour moi sur des choses qui sont assez lointaines (Je suis née en 1997). Le fait que vous citiez Apollinaire (mon poète préféré avec René Char) me met en joie. Un grand merci et à bientôt.

@Poldutor : C’est toujours un régal de vous lire, comme auteur ou comme commentateur. Oui de la nostalgie et de l’amour car je peux l’avouer, il y a prescription, j’ai eu une brève mais intense histoire avec un hongrois durant mon séjour. Avec des cheveux blancs, blonds, noirs, gris et même chauve, il FAUT voir Budapest. Et puisque vous me poussez au crime, je compte récidiver en poésie. Merci de tout cœur.

@Eskisse : Merci pour ton passage et ta vista. Il est bien possible que ton chiffonnement soit justifié^^ à mettre en relation avec ma métrique hasardeuse (nulle en math dès la 4eme). Je te promets de m’améliorer. A bientôt.

@Zeste : La référence à Dali m’a tiré un large sourire (c’est un peintre que je vénère) mais ce n’était pas voulu 😉 et ce qui ne m’empêche d’avoir été conquise par votre commentaire. Merci beaucoup.

@Miguel : Merci pour ton retour et contente de t’avoir plu par ma poésie (Aragon ? je ne connais pas beaucoup) Pour la Maison de la Terreur, elle ne traite pas de la Révolution Française mais du martyre de la Hongrie sous la double faux du nazisme et du stalinisme qui ont fait tellement plus de morts, de tortures, et de négation de l’être humain même, que notre petite révolution bourgeoise et sa guillotine n’en ont fait. Mais c’est autre débat. Grand merci 😊

@Ornicar : Votre commentaire est tellement pertinent, pointu, et enrichissant, que je l’ai copié intégralement dans un doc pour l’étudier à tête reposée durant les vacances. Si d’aventure, je deviens un jour directrice d’une revue littéraire (un de mes nombreux rêves) je vous embaucherai directement ! Un grand merci.

Provençao : Merci pour votre passage agréable et même conseil que pour Poldutor, foncez à Budapest ! 😊

@EtienneNorvins : Wow… I'm really glad you liked it so much. U R awesome. Je prends en compte tes chipotages pour de futures retouches. Merci beaucoup 😊

@senglar vous connaissez désormais la couleur du Danube et moi celle de votre sympathie. Merci 😊

Ces remerciements m’ont bien plus épuisée que d’écrire Budapest…

Anna du Danube

@Ananas : Merci pour ton passage, pourquoi t'excuses-tu, ton commentaire est très bon

Je me promets d'aller visiter Budapest mais ce sera en train, pour le plaisir du voyage. L'avion, je ne sais pas comment ça peur voler, donc j'ai peur que ça tombe.
Merci pour votre retour sur commentaires. Cette histoire de Golem m'a toujours fasciné.

La durée moyenne d'un train Paris — Budapest est de 17 heures et 34 minutes. En moyenne, en semaine, il y a 17 trains Paris — Budapest par jour. Il faut compter 150 e au plus bas prix.

ça parait long 17h de train...

Anna@

C'est vrai que vous demandez un certain temps d'adaptation, car Oniris est un site à part, qu'il contint une force d'inertie assez immuable, et que les vagues nouvelles éclaboussent les vieux ronchons dont je fait partie mais d'une part ça n'enlève rien à la qualité de vos écrits d'autre part du sang neuf ne peut que nous faire du bien, bonne journée

Merci Vincent, que votre journée soit lumineuse !

Bonjour

La compassion car en parlant de Budapest, on ne peut s'empêcher
de penser aux événement de 1956, auxquels, d'ailleurs, vous
faites souvent allusion dans votre texte ( 2ème quatrain, notamment)

Par contre je ne connaissais pas le texte de Gauthier qui illustre
bien votre propos.

H

bonjour petite parigote
Comme le dit Vincent, Oniris est une ruche où apportent leur miel sucré, de nouvelles travailleuses dont certaines se distinguent ( parfois celui-ci a un gout piquant, et se transforme en fiel... et ces bourdons-là s'en vont sous d'autres latitudes ) mais ces ouvrières montantes se font une place... à côté des étoiles établies, près de " ronchons " aussi !
Les " meilleurs ouvriers de France " y ont leur famille, et accueillent en leur sein des Ovnis tel notre parisienne, avec sa langue... à côté de sa poche, mais à la plume étincelante !
je fais partie de ceux qui s'extasient devant ton talent ( oh le copinage ! ) et attends chaque fois la nouvelle, le poème qui me laisseront bouche-bée !
papipoète

Quand c'est du copinage constructif et qui apporte de jolies rencontres et des partages motivants, alors copinons !

Merci et à bientôt 😘

Citation :

Chi va piano, va sano e va lontano