Remerciements pour " Ascension mythique "

Je remercie ONIRIS d’avoir publié ce texte, organiris et petites mains… qui n’imaginent pas combien, d’attendre le fameux sésame, fit trembler les miennes sur ma " souris d’ordinateur ! " 

Genèse

Alors en vacances en 2009 à Pernes les Fontaines ( là, où j’écrivis Lou Cigalou ), nous allâmes ma mie et moi à Avignon visiter le Palais des Papes, et fûmes intrigués par un sommet enneigé au loin en… Provence ! La curiosité nou fit prendre la route ( en auto ), le lendemain jusqu’à Malaucène et nous nous lançâmes à l’assaut de cette Bastille, bien décidés à percer son secret !
Jamais je ne doublai autant de cyclistes ( d’allure sportive ) de ma vie, tout-au-long des 21 km d’ascension ! J’avais presque honte, assis peinard derrière mon volant, de dépasser la colonne sans fin des pédaleurs… volontaires ! ( j’appris bien vite que cette montée était un Everest des cyclistes, qui devait figurer à leur palmarès d’amateur ! )
C’est en approchant de la zone, où plus aucun arbre ne pousse, que j’idendifiai la fameuse neige… un erg en Provence donc, avec ces champs de cailloux blancs !
Le " mur " final me fit douter de ces apprentis-Virenque ; à me demander s’ils étaient des êtres humains, comme moi ? Et que dire des coureurs du Tour de France, qui grimpent cette côte, et sprintent au final vertical !
Rentré de notre excursion, je commençai à écrire un poème sur le Géant de Provence...
Mon texte montré à certains recordmans de cette " balade ", les épata, et j’en étais fier !
Ce " monument " me marqua tellement, que depuis ce jour, à table je ne bois que du " Ventoux ! "

Synopsis

Un homme roule en voiture, au milieu des champs de Lavande, et apercevant le Mont Ventoux ce mont gravi par le Tour De France cycliste, entreprend sa montée ; vire et vire, appuie sur le champignon, apprend quasiment par chœur ce tracé.
Un accident dramatique lui ôtera l’usage de ses jambes… Un jour d’été, on le conduira à nouveau dans ces parages ; à Malaucène, " assis à l’ombre du vieux marché " il se met à rêver...

Cheminement

Je présentai ce texte " face au mur ", la première fois,
en
avril 2018, qui vit son premier refus…… je n’abandonnai pas
janvier 2020, qui vit son second refus……. Je ne baissai pas les bras
juin 2021, sous le titre " de Malaucène "……...idem…….idem
juillet 2022, sous " ascension mythique " avec les conseils précieux d’un grand Onirien, j’y crus !

août 2022, " votre poésie Ascension mythique… le comité éditorial a décidé de l’inclure dans le catalogue du site " hourra !

Remerciements personnels

socque ( beaucoup ) bien que le sujet vous indiffère, des mots vous ont happée et vous avez vu le goudron se boursouffler devant la roue du grimpeur, bien que cette ascension fut virtuelle ! Sans vous apitoyer devant la situation du narrateur, vous avez apprécié cette " célébration de la force d’imagination " Même le rythme des vers vous a séduite ( je sais votre propension à bien écrire en tout registre ! ) merci beaucoup
poldutor ( bien + ) ce poème ne pouvait vous laisser indifférent, le Ventoux étant votre voisin ! Comme vous le dites, en auto la côte fatigue déjà, alors à vélo ! Les flancs enneigés ( je tenais à cette image, car depuis Avignon je voyais de la neige ! ) Qu’il est doux de rêver quand le corps ne peut plus… ( déjà à l’époque, je n’aurais pu pédaler plus de 100 m ! ) J’ai glorifié Votre Ventoux ; j’en suis fort aise ( merci )
Miguel ( beaucoup ) poème très agréable à lire avec ce personnage attachant ; son effort raconté en souriant, à travers ces vers bien rythmés et mélodieux ! Reste ce final qui interroge, sur un rêve nocturne ou autre ? Comme je l’explique plus haut, mon héros rêve tout éveillé, à l’ombre des platanes. Merci beaucoup
Cyrill ( beaucoup ) vous faisiez du vélo plutôt que l’escalade de ce Ventoux qui met les pendules à l’heure face au prétentieux ! Bon, face aux images de télé où les coureurs crachent, suent à grosses gouttes, arriver à métaphoriser ce spectacle vous sembla balaise ! Et notre papipoète y parvint avec adresse, tendresse et plus ! Je mériterais le maillot à pois ( rires ! ) merci beaucoup
Eskisse ( bien + ) la course cycliste ne vous passionne pas ( moi non plus ; que n’aurais-je donné pour voir Sébastien Loeb dans sa Peugeot 208 T 16 ! ) mais j’ai su rendre cette pédalade attrayante et touchante ; des hyperboles ( tétanise mes jambes/c’est le naufrage ) côtoient ce récit touchant ( merci )
larrivière ( beaucoup ) tu es heureux que j’aie rendu hommage à ce Mont Ventoux, si cher à Pétrarque ( j’ai vu cela à Fontaine de Vaucluse ) et ce petit bonhomme qui se rêve champion de la Petite Reine ! Des vers bien pensés et la ponctuation fort à propos, donnent à ce récit une lecture agréable, pour qui comme toi connais le Sujet comme sa poche ( merci beaucoup )
Annick ( beaucoup + ) un rêve magnifique et consolateur, que des vers irréguliers comme le rythme du Tour de France, nous embarquent sur ce bitume brûlant qui ne pardonne rien, où l’on s’essouffle comme le narrateur ! Avec des surprises à chaque tournant, nous partageons enfin la joie du rêveur « je t’ai vaincu Ventoux ! » merci beaucoup
Bodelere ( bien ) ce gros caillou sur les hauteurs de Provence, que son vent et froid vous dissuadent d’envisager de grimper, alors que papipoète entreprend cette ascension tout en douceur, mais de façon tonitruante en vocabulaire. De l’humour certes, mais du boulot pour retranscrire l’effort accompli sur une selle ! Ouf, je n’ai pas déraillé et le succès m’attendait au sommet ! Merci
Anje ( beaucoup ) il vous semble que ce rêveur fit déjà une halte à Malaucène ? Gagné ! ( sûrement en lecture aveugle en juin 2021 ! ) Vous avez bien senti la chaîne passer à gauche… le plus gros pignon arrière ! Et vu tous ces " meilleurs " me doubler, alors que je croyais flancher, courir au naufrage ! Vous passez sur la manière, mais me lisant, m’offrez un bouquet… mérité. Merci beaucoup
Lebarde ( beaucoup - ) l’endroit vous est si connu, que vous ne voyez pas comment un être humain, normalement constitué peut s’imposer un tel supplice, surtout quand le soleil fait fondre le goudron ! Vous évoquez Simpson qui mourut, non loin de la zone des cailloux, j’en parlerai plus loin à Hananke. Mon poème, du pur papipoète, avec ce brin d’émotion et sensibilité que je sais distiller mais que en " néo-classique " plutôt que " classique " ? je crois que je saurais encore faire, mais je réserve mon énergie pour d’autres formes ( prose, libre et nouvelle ( sans succès ) Vous avez bien aimé ; merci beaucoup
Anna parigote ( bien ) tu n’y connais pas grand-chose en vélo ( en métro, je ne suis pas doué ! ) et ma poésie en vers à pieds t’échappe parfois ? Tu vas t’y mettre à l’alexandrin, sans problème ! ) Mais le vieil homme qui se voit monter la côte en rêve, t’a pourtant plu ! Merci
Hiraeth ( beaucoup ) ce texte est le premier de ma plume, à provoquer en Vous l’enthousiasme ! De la magie dans cette écriture prosaïque, qui grimpant et grimpant atteint l’épique et le lyrisme… au point de vous donner… envie de faire du vélo ! Merci beaucoup
Vero ( néant ) vous aimez bien les rêves un peu fous d’un auteur, mais le miens ne vous a pas déplu ! J’aurais pu l’écrire plutôt, sous forme de nouvelle ? Certes, et si elle eut l’heur de plaire, ce put enfin être la première à mon répertoire ! Mais, ne boudons pas notre plaisir ! Merci
senglar ( beaucoup ) quand un rêve se conclut par une victoire, c’est merveilleux et là de grimper le Ventoux ! En rêve je l’ai gravi, il n’y avait que de cette façon que je pouvais y arriver ! Et tous les ingrédients étaient réunis ( versant rôti, ruban noir, bastille et autres ) pour que mon récit vire au cauchemar, et pourtant le terme du voyage se posa en " mer de tranquillité " En tant qu’ancien coureur cycliste, vous certifiez mes dires ! Merci beaucoup
Provençao ( passionnément ) bien sûr que votre pseudonyme laisse entendre, que ce Mont aux mille vents dont le Mistral, ne vous est pas étrangé ? La strophe " d’attaque " qui met en garde le Mont Chauve vous a particulièrement plu ( Pétrarque put aussi en son temps l’aimer ? ) Coupant à travers la pente par une draille, Vous êtes venue me dire que vous étiez sous le charme… merci beaucoup
Hananke ( bien ) un texte qui se lit avec plaisir, que ce Géant de Provence qui en fait rêver plus d’un ! Ma prosodie… euh ? J’en arrive à ce vide concernant la mort de Simpson :
dans ma première version de 2009, à la seconde strophe, au vers 4 j’écrivais :
« Mont cruel, à Simpson tu pris la vie… »
Un texte refusé pouvant être représenté, sous condition de retouches notoires, cette phrase vint à disparaître… Vous avez bien aimé " fouler la grève en Mer de Tranquillité " merci
Polza ( beaucoup ) peu de temps pour passer sous tous les textes, mais le miens a retenu votre attention, avec un côté au demeurant comique, qui au final vous apparaît empreint de tendresse ; mes expressions poétiques ont fait mouche ; j’en suis ravi ! Merci beaucoup
EtienneNorvins ( beaucoup - ) totalement réfractaire au vélo, vous avez cependant été emporté par cette montée homérique, jusqu’à cette suspension finale : est-ce un rêve dans des draps froissés, d’avoir tant pédalé ? Non, voyez le synopsis de mon récit… merci beaucoup
StephTask ( beaucoup - ) étant fan de vélo, vous posez pied à terre sous mes " vers à pieds ", et vous trouvez emporté par ma plume, et pédaliez avec bonheur en vélo d’intérieur ! Grimper le Ventoux en alexandrins n’est pas banal, mais quelque ponctuation défaille à la fin ! Mais vous me sacrez ce jour-là, Roi de la Petite Reine ! Quel honneur ! Merci beaucoup
Myo ( beaucoup ) je ne m’attaquai pas au sommet le plus facile ( depuis, j’ai découvert-à pied- la Planche des Belles Filles, où ces dames justement m’épatèrent tant !) Vous vous sentez toute petite, devant la majesté du lieu ( tout-à-fait ça ! ) et modeste dans l’effort qui puise la force au fond des fibres ! " Tant qu’un homme rêve encore, il vit "………..oui, c’est pour cela que je ne voulus pas être riche ! ( on s’est tout offert, n’a plus d’envie ! ) merci beaucoup
Puzzle ( beaucoup ) pour toi qui ne monte plus vélo depuis un gros gadin, l’idée de le faire en lisant mon fameux exploit, t’est un moment agréable, et tu pédales sans peine tout-au-long de mes vers avec plaisir ! Merci beaucoup
Cristale ( beaucoup + ) un joli rêve de quoi se réveiller essoufflé ! Vous m’avez suivi dans " ma roue poétique " sans peiner sur la route de mes vers ! De charmants paysages de ce mont Mythique, que certains ont le bonheur d’avoir en toile de fonds ( voir poldutor ) une de mes plus jolies cartes postales… qui mit quand-même quatre ans pour arriver ! ( problème de timbre sûrement ! ) merci beaucoup

Merci pour ce très complet et détaillé retour!

Bonjour Papipoète,



Oui, vous le méritez ce bouquet. Celui du champion de l'endurance, ou de l'obstination ! Il me semblait bien que ce poème ou son inspiration avait une longue histoire onirienne.

Merci pour vos explications et encore merci pour l'excursion.

Merci pour ton retour Papi
Oui, c'est vrai que c'est ce qui m'a touchée dans ce poème, pas le truc du vélo, mais le rêve du vieux monsieur.

La Parigote

Bonjour Anna
Une petite nièce ( une bambine ) jouait avec moi, alors que je tentais de l'initier aux " mots fléchés " ; elle me déclara :
- je t'aime bien Pierre, mais t'es un peu vieux ?
- attendri, je suis même très vieux !
Dans ce fameux poème ( face au mur à l'origine ) j'échangeais avec ma Muse ( Ninon, 4 ans à l'époque ) qui voyait très bien ce pépé, en train de grimper la côte..;
Hier-soir, nous dinions ensemble ( 17 ans maintenant ) à la terrasse d'un restaurant en ville ; je lui demandai :
- tu te rappelles du poème où je grimpe le Ventoux ?
- comme si c'était hier ! pourquoi ?
- il vient de paraître sur ONIRIS !
- sans blague !
- si, si !
Tu as aimé " le rêve du veux monsieur " ; j'en suis très touché !
papipoète alias " Poulidor des vers "

Ce qui est délicat, c'est que c'est difficile de savoir si c'est toi qui parle ou un narrateur dans l'ascension mythique et comme je ne voulais pas te qualifier de vieux (même si je sais que tu l'assumes souvent avec bonhommie) j'ai parlé d'une tierce personne^^

si si j'ai un très vieux corps, mais pas trop ridé ; cependant mes neurones ne disjonctent pas, et je suis... de bien des choses... toujours au courant !
bonne journée Miss !

Merci Papipoète pour cet excellent retour !

Merci infiniment bel ami papipoete, comme quoi....ne jamais abandonner, ne jamais baisser les bras.....tout arrive à qui sait attendre.

Moi, je suis une inconditionnelle de vos écrits...mais çà vous le savez déjà.

Bel été à vous.

Veronik

bonjour Vincendix
J'avoue avoir espéré avec inquiétude, que tu vins me pousser sur la rampe et épingles assassines du Ventoux ( comme on put le faire, gamin pour monter la côte de ton l'église, au risque de poser pied à terre !)
On peut toujours rêver, ce n'est pas fatiguant, mais parfois se réveiller soulagé que ce ne fut qu'un rêve ! ( comme une échelle qu'on escalade, et dont le dernier barreau s'en voit ajouter un nouveau, et encore un et encore un !)
Mes vers coulaient droit sur pédalier et pignons, ainsi ne déraillèrent-ils pas !
merci beaucoup