Comme tout ce que j’écris maintenant, ce texte est une contribution à un concours organisé par des acteurs de la littérature africaine francophone. D’où l’origine du thème. Écrire pour écrire ne m’intéresse plus, j’ai besoin d’un objectif, d’un challenge, mon esprit compétiteur sans doute. Ça me permet aussi de m’orienter vers des rivages que je n’aurais jamais abordé sinon.
Merci à toutes les petites mains qui ont œuvré pour sa parution : Africa

La violence introduite à la fin du récit Vilmon n’est qu’un pur procédé destiné à frapper les esprits. En l’état le conte était bien trop gentillet, il fallait que quelque chose vienne le sortir du banal, le placer également dans la tragédie.

Tu as finement résumé ce que je tentais de faire avec ce récit Anna, que dire de plus ?

Ah les dialogues Plumette, la base d’une bonne histoire ! J’en lis trop souvent qui sonnent faux car excessivement littéraire, alors qu’il suffit juste de retranscrire la réalité. L’écoute aussi, capter la parole des gens, leur personnalité. Ça s’apprend quand on n’est pas trop tourné vers son nombril.

La fin peut surprendre Ingles mais a un but bien précis : ramener d’une pirouette les fantasmes d’un petit garçon vers le concret, ce qu’il aime vraiment. Le hamburger étant le symbole de la vie occidentale facile. Aussi belles soient nos aspirations elles ne résistent pas longtemps aux élans du corps.

Vous devez savoir maintenant Cherbiacuespe que je répugne aux leçons de morale dans mes récits, aux lecteurs de se faire leur propre opinion avec les éléments dont ils disposent. Ça fait longtemps que je n’ai vu la publication d’ un de vos textes, que se passe-t-il donc ?

Je vais vous confier une chose Dupark, je n’ai jamais posé un orteil au Sénégal et n’en connais certainement pas plus que vous. Par contre, comme tous mes récits qui le nécessitent, je fais en amont un gros travail de recherche. C’est toujours très intéressant et j’apprends plein de chose. Il est certain qu’être nouvelliste, avec un minimum de sérieux, rend moins ignare.

Widjet, tu peux pas dire que t’as aimé non, une fois dans ta vie ? Merdalors, elle est top mon histoire !

Citation :

Regarde mes évaluations et tu verras que j'ai aimé beaucoup de textes ici.

Allez, Jan(n)o...nce que si t'es sage, je vais en lire un autre de toi.

W

Je suis étonné mais ravi que vous me commentiez Angieblue, je pensais que vous ne m’appréciez pas. Par ailleurs je trouve vos remarques très pertinentes, pour chacune je m’étais interrogé en rédigeant l’histoire, me disant « bah, ça passera ». Hé non, vous mettez précisément le doigt dessus ! Je vais tenter de m’expliquer.
Je ne voulais pas d’un conte africain habituel, au ton naïf. Il n’y a là rien de péjoratif, il suffit d’en lire un pour comprendre. Les passages qui vous ont choqué, que vous trouvez grossiers, ont donc pour but de moderniser l’exercice. En même temps je voulais donner du caractère à Syana, celle qui raconte, femme forte et qui ne s’encombre pas des convenances dans sa façon de parler.
Concernant la fin trop rapide, d’accord avec vous. Je réfléchis à la retravailler. Quant aux virgules, c’est un reproche récurrent. J’ai beau clamer que c’est mon style ça ne convainc pas.

Que voulez-vous, les premières lignes de lecture, malgré la signature du texte, m'ont fait rougir les neurones. Heureusement, en bon entêté que je suis, j'ai voulu poursuivre. Bon sang ne saurait mentir, n'est-ce pas ? Donc, je me félicite d'avoir poursuivi et me remet une médaille de lecteur assidu. Et je m'accolade, cela va de soi.

Je sais, je n'ai pas été très présent ces derniers mois, et là, je ne me félicite pas. Et pas d'accolade ! Pas de textes non plus. Pourtant, vu la quantité de sujets stockées en brouillons ou d'idées mises de côté, je ne peux pas invoquer la panne d'imagination. Promis, je vais m'y remettre.

A très bientôt, j'espère.

Vous savez, ne pas apprécier une personne ne m'empêche pas de lire un de ses textes et de le commenter de manière objective si celui-ci a suscité mon intérêt.

Oui, si vous n'avez pas encore envoyé votre texte pour le concours, retravaillez les passages sur lesquels vous avez eu un doute.
Ensuite, je pense sincèrement qu'il faut supprimer "coucher" et "trou du cul" car votre texte pourrait être lu à des enfants, et ce vocabulaire n'est pas approprié.
Si le jury pense comme moi, cela pourrait desservir votre texte et le disqualifier alors qu'il a toutes les qualités pour être retenu.

Bonne chance! tenez nous au courant du résultat!

Merci beaucoup pour votre passage sur ce texte Bodelere, ça me fait grand plaisir. L'impression de facilité doit être une illusion, car n'importe quelle nouvelle me demande du travail, de la relecture, encore et encore !

J'étais parti pour lire cette nouvelle mais s'il y a des gros mots, alors ...

Merci de votre appréciation encourageante Zoe. Pour l'assassinat des grands-parents qui vous a choqué je vous renvoie sur ma réponse à Vilmon. Je rajouterai aussi que beaucoup de contes sont sanglants. Saviez-vous par exemple que dans la version originale de Cendrillon les belles-sœurs sont cruellement punies ? (mutilation du pied, perte de la vue) Mais ce n'est pas raconté aux enfants, vous pensez bien.

Quand je parlais de commentaire Virevolte je ne parlais pas précisément pour mes textes, juste qu’il faut que ce ne soit pas toujours les mêmes qui commentent sinon Oniris perdrait de son intérêt. Quoi qu’il en soit le vôtre m’a fait grand plaisir et je vous en remercie, je reconnais que la fin est peut-être un peu trop téléguidée.

Je reconnais que vous êtes une personne aimable Papipoete et peu rancunière. Je ne suis pas tendre avec vous mais ça ne vous empêche pas de venir commenter mes textes, au contraire d'autres qui se drapent dans une posture outragée. Pour ça je vous suis très reconnaissant et vous prie de pardonner les mots durs que je profère parfois, non pour blesser mais parce que je ne sais pas faire autrement.