Remerciements pour " dans la chaleur du ranch provençal "

Comme un gamin à qui l’on offre une friandise, je suis content de la récompense que m’offre une nouvelle fois, toute l’équipe valeureuse de la Maison Oniris ! Mais je dois préciser que lorsque j’envoie un texte auquel j’ai foi, je redoute comme l’élève face au maître, sa " sentence " ou à l’inverse " cette ligne si ordinaire "… a décidé de l’inclure dans le catalogue. Ouais !

Genèse

Je suis en vacance en juin chez mon neveu et sa compagne, à la tête d’un ranch où l’on enseigne " l’équitation western ", sur un domaine immense, baigné de soleil… qui peut se révéler fournaise intenable, au point que les cours ne se prodiguent qu’en fin de journée, quand tombe presque la nuit. Le travail ordinaire se fait aussi après que les cours soient finis ( cheval dé-sellé, bichonné, et discussion avec les cavaliers… qui se trouvent être tous, des cavalières ( d’enfant à jeune femme )
Et il faut ratisser la carrière, ramasser crottins et autres tâches… Le ranch " passe à table " vers 22 heures ! Ce jour-là, le Mistral s’était levé et même tenir les yeux ouverts, était gageure ! Vent + ciel aveuglant + poussière, dissuadaient de contempler le paysage, mais !!! n’empéchait en rien, les cigales de chanter, sembler se taire… puis non, un Caruso lançait un nouveau couplet !
Mais malgré tout, cet emploi du temps immuable donne plaisir à voir, surtout quand votre serviteur relèva le défi de monter à cheval ! L’on m’y aida et je fis quelques longueurs sur le sable sur le plus beau et couteux cheval, genre Ferrari sur sabots !

Remerciements particuliers

soque ( bien ) en EL comme souvent, vous venez sous tout texte, ce que j’apprécie chez vous ; et mon poème malgré quelques poncifs ( forge du soleil, perdre haleine ) ne vous déplut pas ; mais que diable vint faire cette dernière phrase ? Oui, je le confesse pas à sa place ! Elle dut au contraire venir en première ligne ! Merci
Bel13 ( pas + ) " il ne suffit pas d’aligner des mots pour faire un poème en prose " ; bien sûr cher poète mais au moins j’essaie ! Malgré mon amour des vers " à pieds ", je tente de me diversifier en Libre, ou en Prose, et même en Nouvelle, où je fais hélas chou blanc depuis que je tente ma chance. Le bruit de mes cigales ne vous convainc pas, et pourtant je vous assure qu’elles font comme ça ! J’en attrapai une, et même au creux de ma main, elle continuait son " gsi gsi gsi ", si si !
AnnaPanizzi ( bien ) ma prose descriptive est assez agréable, dans la première partie alors que la suite l’est moins, et ce chant des cigales… gsi gsi ! Tu as quand-même passé un moment pas détestable, et loues le temps que je passai à ma rédaction. Oui, mais il y a toujours un hic auquel l’on ne songe pas, et j’ai mis la charrue avant les bœufs ( voir la genèse ) merci
Robot ( beaucoup ) rien à retirer de cette belle prose évocatrice… mais cette fameuse " entrée des cavalières " qui n’est pas du tout à sa place ( je l’avoue humblement ! ) je referai ma construction d’après tes remarques ! Toi, tu aimes ces " gsi gsi… " comme quoi ! Merci beaucoup
Provençao ( passionnément ) j’oserais dire que j’ai écrit ce texte pour Vous… mais on va hurler " oh le copinage ! " Et vous êtes heureuse de me lire à nouveau ( après 3 refus de suite ), alors pour ce que l’écriture représente du secret des origines, dans ce monde condamné au démantèlement du folklore, mes mots vous plurent ; le Mistral contribue à parfaire la beauté de ce paysage, ré haussé par le " gsi gsi gsi " que seul un provençal connaît, reconnaît même dans mes lignes ! Merci beaucoup
Poldutor ( beaucoup ) vous me connaissiez poète en vers, mais ma prose vous épate ! Je parlerais même du Mistrau de façon si poétique, comme avec mes " paravents en peignoirs d’écailles vertes " ( je l’aime bien celle-là ) même les cigales et leur fameux " gsi gsi gsi " ne chantent pas faux sous ma plume ? J’ai cherché à composer le bruit de leurs instruments en concert, et c’est le son qui m’a semblé le plus ressemblant ! Merci beaucoup
Lotier ( néant ) vous n’avez pas encore eu l’occasion, de vous pencher sur cette catégorie " prose ", mais vous hasardez quand-même sur les traces de Mistral ( visitant sa maison à Maillane où se tient le ranch, l’on m’invita à venir déclamer ma poésie… très gentil, mais j’habite le Jura ) et sans Mireille, je décidai d’écrire quelques lignes sur ce coin de Provence. Mais, comme l’a tout-de-suite constaté Robot, la mise en scène mérite d’être revue, ce qui simplifierait la compréhension de ce texte ( la prose n’est pas art facile, où il suffirait dégenrer des mots… ) merci
senglar ( passionnément ) ce poème clame en rafales l’expérience du vécu : ah oui, j’y étais et le Mistral m’a particulièrement gâté ce jour-là ! Et il a joué de son aura pour sublimer le moment… les arbres se couchant presque, le sable dansant sur la carrière, préparant ainsi le terrain aux cavalières qui, enfin s’avancent : « tournez manège » ! Vous avez lu ici le " chant d’un chevalier servant "… mais vous n’évoquez pas le " gsi gsi gsi " du chœur du ranch des Alpilles ! Merci beaucoup
Donaldo ( néant ) tu me trouves ici avec étonnement dans ce registre, auquel je ne t’ai pas habitué ( j’essaie en tout cas ! ) avec un certain plaisir, jusqu’à la ligne qui tue ! Que viennent faire ces cavalières à la fin ? Je tente de m’en expliquer plus haut, me mordant les doigts ( comme de n’avoir pas vu ce hiatus, cette diérèse loupée, cette fausse césure et ces 13 pieds d’un alexandrin ! ) La faute, celle qu’on a pas vue, qui crevait les yeux ! Mais tu me rassures, voyant que tu ris beaucoup au chant des cigales " façon papipoète ", dans ce tableau pagnolesque d’une imagerie provençale. merci     

bonjour Cristale ( beaucoup )
C'est bien l'accent des cigales, impossible de s'y tromper ! Une prose poétique très poétique ; ça chauffe, ça souffle, ça remue jusqu'à ce qu'au soir, les cavalières fassent leur entrée sur la piste, et que tourne le carrousel !
Un petit clin d'oeil au " cavalier " sur la photo ! merci beaucoup

bonjour Ananas
Une prose tout en allitérations sifflantes, chuintantes où quelques éléments supplémentaires évoquant la Provence, t'auraient davantage fait te sentir en cette belle contrée !
Mais j'eus le mérite avec mes images, de te réchauffer le corps et le coeur, quand en Belgique il faisait déjà froid...
Tu as bien aimé
merci beaucoup

Ananas ( oubli )
tu aimas " beaucoup "

bonjour Yannblev ( néant )
On est tous attachés à notre coin qui nous rappelle nos racines ; les vôtres sont plus " taol avel " mais vous reconnaissez bien dans mes lignes, cette Provence où les cigales semblent scier en choeur, cet arbre qui semble ne jamais céder !
Ma prose vous apparait dans un langage, que les gens du midi des Marius, des Fernandel ne pourraient renier.
merci

Bonjour Queribus ( beaucoup )
Avec mes jolies phrases à la Daudet, mon hommage à la Provence ( j'en écrivis plein d'autres ) t'a fait bien plaisir. Ce " gsi-gsi " en particulier, d'anthologie devrait figurer dans les dictionnaires ! Certains lecteurs chipotèrent sur telle ou telle tournure ( tout-à-fait normal ), mais à toi ne déplurent pas.
Tu es du coin, comme d'autres oniriens du côté du Ventoux, je pourrais venir écouter tes cigales ?
Cet après-midi, j'ai mon atelier-poésie, où nous regarderons de près ce texte, et apporterons ou pas, les dernières retouches ; je pourrai ainsi l'envoyer à Miranda Denicolaï guide à la maison de F. Mistral de Maillane ( où se déroule mon histoire ) qui apprécia en Juin dernier quelques vers de moi.
merci beaucoup

Merci pour ces précisions, papipoete !

bonjour Cyrill ( un peu )
Vous êtes passé à travers mon tableau, où les images ne font guère provençal et certaines tournures font perdre la tête... bien sûr que que ce n'est pas le Mistral qui ne rompt pas, comme ce gâteau d'anniversaire sur lequel souffle Lou Mistrau... j'aime bien moi, c'est normal.
Bref, cette lecture qui avait pourtant bien démarré, ne vous convainc guère !
Je remarque que ce que vous n'aimez pas " zélées les artistes ailées ", par exemple, plut lors d'autres lectures ? Comme quoi, c'est bizarre...
Vous préférez me lire en " octos " ( c'est mal barré, un nouveau refus ce matin ! ) Je vais peut-être faire une pause d'envoi ( bien qu'ayant du combustible ) mais j'ai l'impression de gâcher de la marchandise...
merci d'avoir affronté ce coin venté
papipoète

Merci pour ce retour Papipoete !

Vous avez laissé tomber la flèche pointée vers le haut dans mon "un peu", mais c'est un détail.
C'est vrai qu'on ne vous rencontre pas souvent en prose. Ou était-ce le premier essai, je ne sais plus. C'est drôlement bien de prendre des risques, aussi.
Il faudrait que je me risque au classique, tiens. Bide assuré !

Cent fois sur le métier... ça vaut autant pour l'équitation que pour la poésie

Cher poète, croyez-m'en désolé ! je ne l'ai pas fait exprès, d'autant que " un peu " n'est point pas ! et " un peu + " ( ne ne sais pas comment on fait la flèche ) n'est pas loin du " bien "...
à vous lire
papipoète