Bonjour,

Voilà à nouveau un poème centré sur l'amour (et la douleur) je ne parviens pas vraiment à écrire autre chose, ni poème engagé ni poème philosophique,.
Je remercie le CE de l'avoir publié, les lecteurs et les commentateurs avec lesquels j'aurai grand plaisir à échanger.

@Eki: Tu as raison le contenu de la valise manque d'ampleur. Peut-être ai-je voulu rester sobre. Merci pour la pudeur et la sensibilité.

@Pouet : Je dois avoir une candeur naturelle : loin de moi l'idée d'évoquer des sourires malveillants dans ce poème en tout cas. Suis contente que la métaphore du sourire te plaise, à toi le prince des métaphores.

@Ornicar: Vous avez bien lu l'histoire d'amour ..."un poème pudique et minimaliste qui, "mine de rien", raconte sobrement et en creux le délitement des sentiments" Cette remarque me ravit pour ses deux adjectifs et pour l'adverbe, merci.

@Cyrill : Oui, le chat du Cheshire illustre bien cette indépendance des sourires et le vide qu'ils laissent autour d'eux. Je ne sais s'il est question de stupéfaction en tout cas il y a un constat pessimiste.

@Papipo : "une de perdue, dix de retrouvées" comme vous y allez ! Merci de votre com. Salutations à votre chérie.

@Gegei: Merci d'avoir aimé ce poème. L'abandon est un sujet inépuisable... Cet écrit est peut-être un exorcisme.

@Provencao : Merci pour votre assentiment.

@Cristale : " La tristesse se cache pour pleurer sous l'aile de ce sourire envolé." Plus poétiquement dit, y a pas. Rien à ajouter, ça dit l'ambiance du poème. Merci

@Louis : recevoir un de vos coms est toujours une surprise et un grand plaisir. Votre pensée creuse ou prolonge le texte provoquant l'émerveillement. Juste un exemple : " On peut donc penser que le sourire évoqué dans le poème ne soit pas celui que forment les lèvres. Ou pas seulement. C’est l’allure souriante, ou l’atmosphère souriante qui constitue ce « fond », qui a disparu." Tout est juste. Et j'aime bcp votre conclusion :
"Le poème ne désespère pas du sourire, il le considère comme une absence provisoire, il reviendra, comme les oiseaux reviennent dans les migrations," Merci.

@Donaldo: Je suis vraiment contente que ce poème triste t'ait plu. J'ai voulu faire simple. Merci.

A vous lire

Je viens de me rendre compte que j'ai oublié de remercier Myndie ! Elle n'a rien osé dire...Alors merci Myndie pour la " dentelle" terme on ne peut plus délicat et élogieux, et pour l'"inventivité" , moi qui pense souvent ne pas en avoir !

Pas de souci Eskisse!

Il m'est évidemment déjà arrivé d'oublier un commentateur dans mes remerciements.
Tu doutes dis-tu, eh bien moi j'ai envie de te dire que le doute est le corollaire inévitable de la création et que c'est lui, et pas l'autosatisfaction qui fait le véritable artiste. Alors...

Eskisse, Charles Baudelaire parlait de secret douloureux lorsqu'il évoquait la poésie...

Peut-être, n'ai-je vu, ressenti que l'esthétique du sombre dans ton joli poème...

Non, tu as raison : nul besoin d'emporter le superflu dans les migrations.

Je t'offre deux vers de Georges Schehadé :

Ce n'est pas des mots pour rien ce poème
Ce n'est pas un chant pour personne cette mélancolie

Merci Eki pour tes mots et ceux du poète. Tu as le chic pour dénicher des poètes qui me sont inconnus, alors je cherche qui ils sont, je découvre !

Je n'avais pas le choix, Eskisse. Je ne pouvais qu'aimer votre poème.
Je suis l'homme le plus abandonné de la région PACA.
J'ambitionne un niveau national, bien sûr, et pourquoi pas international.
En attendant, je m'entraîne.

Votre "dentelle" (j'adore piller les mots de Myndie, qui ne s'énerve jamais), m'a donné l'idée d'écrire au CIO pour que l'abandon soit inscrit aux JO de 2028.
Pour 2024, ça va faire short.

@Myndie et Gegei, merci à vous deux.

Merci beaucoup Etienne pour ton com qui m'est précieux en ce qu'il a l'art de rebooster la confiance en soi ...
Merci pour " sfumato", merci pour Levinas.. et pour le côté engagé !
Hâte de te lire.

Merci Joy pour ce commentaire tout en finesse.
J'aime beaucoup l'idée d'une lecture qui vous prend par la main comme pour cheminer un instant.

Citation :


Eskisse, c'est à moi de vous remercier. Le chemin était juste exquis !