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"Les jeux ardents"... Remerciements
Maître Onirien
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Bonjour et merci à Oniris d’avoir accepté d’intégrer mon poème "Les jeux ardents" à son prestigieux catalogue, ainsi qu’à tous et toutes, lecteurs lectrices, commentateurs commentatrices qui m’ont fait l’honneur de s’arrêter sur mes mots.

Polza
Cette forme se nomme « Gérardine » ou « quinzain décroissant » dont la reprise, partielle ou totale du premier vers s’applique au monostiche final.
Polysémie, oxymores, spiritualité, aurais-je utilisé inconsciemment ces arabesques verbales comme Mr Jourdain faisait de la prose sans le savoir ? Voici donc ma plume mise à nue sous le microscope scrutateur de l’analyste scrupuleux. Oui je sais bien que l’ambre est une résine, quand j’écris « l’éclat du cristal » il n’est à lire et entendre seulement « l’éclat », ça en a l’air mais ce n’en est pas, seulement ses yeux qui brillent.
Voici un mot que je devrai bannir de mon vocabulaire car il semble, de façon bien involontaire, dénoncer mon identité :)
Vos déductions sur le sens de certaines formulations sont parfaites et je pourrais rajouter que le point zéro est également l’ultime instant avant le célèbre « big bang » autant dire que dans ce vers l’expression de l’ultime instant précédant l’orgasme : big bang ! Et tout explose. Votre formulation est équivalente et parfaitement en adéquation avec le sens et l’image du « point zéro fatal » (fatal mais de bonne augure dirais-je).
Merci énormément pour le temps que vous avez consacré à la lecture et l’analyse étayée d’une grande précision de mon poème.

Myndie
Merci pour le vouvoiement permettant une distance dans les coulisses de l’anonymat. Je sais bien que mon écriture possède une texture que beaucoup reconnaissent mais elle est intrinsèquement collée à ma façon de m’exprimer, je ne puis la fausser.

« ce génie de la versification donne une résonance toute baudelairienne à votre style. »
Et paf ! Je prends ça et je deviens rouge de confusion:)

« Quel dommage que votre plume se soit cantonnée à un érotisme si peu sulfureux, si convenable et de bon ton ! Je la sais capable de toutes les audaces, de toutes les ambiguïtés savamment entretenues, des explorations les plus périlleuses du vertige des sens... »

Heu...oui...bon… Je dois avoir ça sous mon clavier mais de là à ce que ça passe en publication… l’incertitude est grande, aussi grande qu’est votre attente. Je crains toujours de dépasser « les bornes » imposées par la charte malgré ma volonté de vous faire plaisir.
Un énorme merci pour vos appréciations et l’aveu de vos attentes.

Lebarde
 « l'érotisme ne faiblit pas dans ces "jeux ardents "qui durent (quelle imagination et quelle santé!) jusqu'au dernier vers.

La santé effectivement, ces amants là n’en manquent pas:)
Oui, qui donc ose écrire « un tel poème » ? Moi ? Jamais ! Quant à « offusquer certains »… Je pense qu’ils/elles ferment... un oeil :)

  « cet orgasme poétique magnifique et puissant dans lequel vous plongez le lecteur »

Je ne sais pas comment répondre à tant de compliments pétris de poésie, l’« orgasme poétique », (voilà une formule qui me plaît bien), mais je sais vous dire un grand merci !

Cervantès
 « Un poème lascif et jouissif où l'on partage les élans des partenaires. Que de trouvailles imagées, jamais triviales, toujours fluides et suggestives. »

Un commentaire qui ne peut que me plaire tant le regard posé sur mes vers est empreint d’une douceur romantique.
Sincèrement ma référence au « cristal » n’avait pas pour but de faire reconnaître ma signature et, je reprends ce que j’ai écrit à Polza :
« Voici un mot que je devrai bannir de mon vocabulaire car il semble, de façon bien involontaire, dénoncer mon identité » :)
Mais vous avez reconnu très justement « l’inspiratrice » que vous avez remerciée il y a peu dans cet élégant hommage « Re-connaissance ».
Mille mercis de ma part pour vos hautes appréciations et ce touchant commentaire.

Cornelius
Saurez-vous me pardonner pour le supplice imposé si délectable fût-il ?
Il parait que le corps humain est composé de 90 % d’eau. Forcément cela laisse ruisseler quelque humidité quand ils sont deux à fusionner:)
J’aime bien votre rapprochement avec « l’énergie hydrologique ». Il est vrai que « Le lac » de Lamartine possède des eaux moins troubles et moins tumultueuses, quant aux « cascades » et « chutes d’eau » en tous genres, je n’ai pas pu les caser dans mes quinze vers, mais vous avez raison, ça manque au tableau, je les garde donc au frais pour réchauffer un prochain opus.
Ravie que cette  « histoire d’eau » vous ait enchanté, je vous adresse mes sincères remerciements soulignés de sourires.

Zeste
"Juste pour réagir humblement et dire que l'on fait honneur à cette très belle offrande de la part d'une autrice excellant dans l'art de la prosodie et qui compose des vers de la manière la plus admirable qui soit ( n'étant pas moi-même féru des règles prosodiques!), et ce n'est pas faire preuve de modestie que de ne pas tomber dans le piège de la fatuité en apposant un commentaire au bas d'un texte qui de toute évidence me dépasse (c'est un avis sincère!)."

Je n’ai pas su choisir un extrait plus qu’un autre de votre commentaire mais je peux vous répondre qu’il n’est point nécessaire d’être féru en prosodie. Ce qui compte est le ressenti à la lecture, la poésie qui vous touche, ou pas, l’émotion, sous toutes ses formes, que les mots et les images provoquent en vous.
Ne soyez donc pas si humble, si modeste en ce qui concerne votre avis sur ce poème qui n’est qu’un poème parmi d’autres.
Je me souviens qu’à la lecture de votre publication « L’arbre », je fus moi-même dépassée par cette poésie libre de toute contrainte et tellement enchanteresse. Voyez, nous sommes à égalité:)

Provencao
 « J'ai adoré ce passage où la passivité à l’égard de soi n’est autre que la recherche de soi…
La chair est passive et l’érotisme nous reconduirait à l’épreuve de cette passivité originaire. »


Voici un commentaire pétri de sagesse et de philosophie. La recherche de soi dans la découverte de l’autre, c’est possible. Vous éclairez mes propos d’un jour nouveau en ce qui concerne l’érotisme. Je me demande si ce que nous qualifions de « fantasmes érotiques » existe chez des espèces vivantes autres qu’humaines.
Quoi qu’il en soit, je vous adresse un grand merci pour votre lecture attentive et cet élégant commentaire.

Geigei
 « "Au plaisir de vous lire". Cette expression que je viens de lire m'a fait sourire. C'est tellement ça ! … Je vous remercierais s'il ne faisait pas déjà 40°C à l'ombre, dans ma région… Donc, je fonds. Ajouter du liquide au liquide, est-ce vraiment raisonnable ? »

Alors j’en suis ravie, cela me dit que les mots touchent précisément là où l’auteur l’espère : le centre intrinsèque des émotions du lecteur.
Je suis désolée de la surchauffe provoquée par mon texte en cette période estivale et caniculaire de votre région. Il aurait peut-être été préférable d’attendre la fraîcheur nocturne pour vous consacrer à cette lecture et qui plus est, la compléter de ce commentaire souriant.
Par contre, moi je vous remercie pour votre présence sur cette page et vous dis, tant c’est sincère et joli : « Au plaisir de vous lire. »

Annick
 «cette image, également, qui fait allusion à la musique : "ses longs doigts de soliste"  ajoute une note de délicatesse et montre le savoir-faire, si je puis dire.  » 

Bien vu, bien entendu dirais-je, la petite référence musicale, bien plus discrète que dans « L’impromptu ». Ici j’ai privilégié le rapport à l’élément liquide primaire et élémentaire. Les deux aspects se tresseraient parfaitement l’un avec l’autre, l’un contre l’autre, mais pour cela un autre opus serait nécessaire… La musique liquide… je vais étudier ça de plus près.
Et puis je veillerai à : « réduire le nombre de prépositions "de" d', d'articles contractés "du", "des"... Merci du conseil.
Et un grand merci pour ce commentaire généreusement étayé et hautement noté.

BlaseSaintLuc
 « Le poème est particulièrement remarquable pour ses métaphores luxuriantes et ses descriptions imagées. Par exemple, "Son regard d’ambre vert, l’Éden où je me glisse" utilise une image biblique pour évoquer la tentation et la délectation.Les descriptions comme "embrase les rus vifs des vallons purpurins" et "flux et reflux d’écume aux lèvres du calice" ajoutent une dimension visuelle et tactile qui intensifie l'expérience de lecture.

Après un commentaire aussi étayé je ne sais plus que me taire devant tant de précision.
Merci pour la lecture et ces hautes appréciations.

Papipoète
 « le distique de fin me rappelle une anecdote, loin loin dans ma mémoire : nous campions sous la même tente, et belle-soeur et beau-frère la nuit venue, haletaient juste à côté, quand tout-d'un coup, plus de respiration !!! »

L’art de la synthèse où les mots se dénudent sous son regard et celui de la petite anecdote qui donne le sourire, cela n’appartient qu’à Papipoète.
Un énorme merci pour votre présence sur ma page et ce réjouissant commentaire.
P. S. : oui il y a plein de fautes mais je les ai cachées avec de l’encre invisible pour que vous ne les trouviez pas :)

***

Encore merci pour votre chère présence sur mes pages.

À Oniris, à vous tous et toutes:

Que serais-je sans toi ?

Contribution du : 17/07 21:02:33
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Re : "Les jeux ardents"... Remerciements
Maître Onirien
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Merci pour vos mots si élogieux.

Un sujet si passionnant qu'il 'm'était difficile de ne pas m''enflammer ...Cristale.

L'ardeur  est-elle voluptueuse d’elle-même, pour ainsi aimer faire l’habilité  d’autrui?

Au plaisir de vous lire ( heureuse que cette petite phrase plaise lol)

Veronik

Contribution du : 18/07 07:43:11
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Re : "Les jeux ardents"... Remerciements
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Heu...oui...bon… Je dois avoir ça sous mon clavier mais de là à ce que ça passe en publication…


Je m'en doutais! Je savais bien que tu ne croyais pas réellement que les enfants se font de cil à cil

Merci Cristale pour ton retour sur nos commentaires, sympathique et bien nourri comme à l'accoutumée.

Contribution du : 18/07 10:13:14
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : "Les jeux ardents"... Remerciements
Maître Onirien
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Je crois que les enfants se font en écoutant l'appel du loup...Non ? C'est encore pas comme ça qu'on fait ?


Bon, alors pour toi Myndie une petite chanson bien sage à défaut de lire mes poèmes sulfureux cachés sous mon clavier :

Que je t'aime


Contribution du : 18/07 10:29:50
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Re : "Les jeux ardents"... Remerciements
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Bien entendu vous êtes pardonnée car ce poème mérite bien une appellation VDQS (Versification Délectable de Qualité Supérieure) à consommer sans modération.

Pour en revenir à l'eau j'ai évoqué l'industriel Aristide Bergès qui s'était installé à Lancey où il eut l'idée d'utiliser l'énergie hydraulique des chutes d'eau pour produire de l'électricité.
On peut désormais visiter sa maison transformée en musée qui est consacré à la houille blanche.

Merci encore pour la limpidité de votre poésie qui coule de source.

Cornélius

Contribution du : 18/07 13:29:17
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Re : "Les jeux ardents"... Remerciements
Maître Onirien
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L'appellation VDQS ! Merci pour cet honneur.

Effectivement j'ai bien remarqué votre référence à Aristide Bergès dont j'ignorais tout.
"utiliser l'énergie hydraulique des chutes d'eau pour produire de l'électricité"
Voilà, il avait tout compris ! Et moi aussi...

La source poétique n'est pas tarie tant la rivière des mots coule à grands flots.

Merci pour ce retour Cornélius

Contribution du : 18/07 14:11:17
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Re : "Les jeux ardents"... Remerciements
Maître Onirien
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Citation :

Cristale a écrit :
Je crois que les enfants se font en écoutant l'appel du loup...Non ? C'est encore pas comme ça qu'on fait ?


Bon, alors pour toi Myndie une petite chanson bien sage à défaut de lire mes poèmes sulfureux cachés sous mon clavier :

Que je t'aime



Mais non! comme ça

Les cheveux qui s'étalent sur l'oreiller c'est bien mais c'est qui qui les ramasse après?

Ah que coucou!

Contribution du : 18/07 14:28:24
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Re : "Les jeux ardents"... Remerciements
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Citation :

Cristale a écrit :

Bien vu, bien entendu dirais-je, la petite référence musicale, bien plus discrète que dans « L’impromptu ». Ici j’ai privilégié le rapport à l’élément liquide primaire et élémentaire. Les deux aspects se tresseraient parfaitement l’un avec l’autre, l’un contre l’autre, mais pour cela un autre opus serait nécessaire… La musique liquide… je vais étudier ça de plus près.


Bonjour Cristale

Une musique liquide ? Je pense aux bruits des éléments naturels : au clapotis des vagues, au glougloutis d'une source, aux gouttes de pluie qui pianotent, au gargouillis d'un ruisseau...

A toi d'en faire quelque chose de sensuel. Mais tu fais des miracles...

Merci pour ton sympathique retour.

Contribution du : 18/07 14:43:05
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Un mort-vivant est un oxymore alors qu'un occis mort est un pléonasme.
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Re : "Les jeux ardents"... Remerciements
Maître Onirien
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Myndie a écrit :Citation :

Mais non! comme ça


T'es sûre ? Je finis par douter de le savoir pour de vrai...


Citation :
Les cheveux qui s'étalent sur l'oreiller c'est bien mais c'est qui qui les ramasse après?


M'en parle pas... mon lave-linge est bouché chaque fois
Ah l'amuuur ! l'amuuurrr !

Contribution du : 18/07 14:48:44
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Re : "Les jeux ardents"... Remerciements
Chevalier d'Oniris
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Bonjour Cristale,

Merci pour ce retour détaillé et riche d’enseignement comme toujours.

Merci également pour le nom de la forme employée, papipoete avait commencé à me souffler à l’oreille ce que vous avez complété dans vos remerciements.

Ah ce fameux Mr Jourdain. Ça me fait penser au film de Claude Berri tiré du roman homonyme de Marcel Aymé.

Je ne dirai pas un mot sur l’acteur qui joue cette scène, à part peut-être quel immense acteur, quel immense gâchis !

Passez-moi Astyanax...

Concernant votre identité, comme je le disais à Aldo récemment, vos poèmes sont souvent reconnaissables entre mille, mais ce n’est pas dû à un manque d’originalité, bien au contraire, c’est simplement l’excellence qui transpire de votre plume qui vous trahit.

Je passe sûrement plus de temps à commenter les poèmes qui m’inspirent, les vôtres en font partie.

Merci pour le lien que vous avez laissé à Myndie. On oublie parfois de le dire, mais que l’on aime ou pas le taulier, c’est l’une des plus puissantes (sinon la plus puissante) voix françaises masculines que nous avons perdue.

Par contre

« Quand mon corps sur ton corps
Lourd comme un cheval mort »

Ça rime, pas de soucis, mais je ne suis pas être sûr d’être complètement fan de l’image poétiquement et sensuellement parlant, un poney eut été moins lourd à supporter, je pense

Sinon (et je ne parle qu’en mon nom, je ne sais pas pour les autres) personnellement, mes parents m’ont dit que j’étais né dans un chou, mais ils ne m’ont pas expliqué comment j’étais arrivé dedans

J’espère très vite lire et commenter votre nouvelle composition

Contribution du : 18/07 15:01:27
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« Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. » René Char
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