Bonjoour

Je remercie le CE, les lecteurs et commentateurs qui sont volontairement restés à ce spectacle de délabrement.

Eki : "Tout peut s'y engouffrer comme dans le cœur du propriétaire."
J'aime bcp cette phrase qui dit bien l'analogie entre la maison et le protagoniste. Dans son coeur oui, tout semble s'être engouffré y comprice ce qui est noir. Merci.

Donaldo : La répétition du mot souffle est voulue; elle permet de suggérer que l'homme est responsable de sa perte. " Prodigieusement" a le sens de "à la manière d'un prodige" cad événement de caractère magique. Merci

Cyrill : L'impasse de Lacre ( attention c'est pour toi qui aimes les jeux de mots) parce que il y a l'âcre et le lacrymal et l'acrimonie !!! Mais je n'ai pas voulu appuyer ces associations, elles sont restées en grand filigrane. Merci

Ornicar: " "bien à l'Ouest" ou bien fatigué et dont les facultés mentales, tout comme les éléments de la maison, semblent se faire la malle." Je suis ravie que tu fasses le parallèle et qu'apparaissent les facultés mentales ( dont je ne dis pourtant rien mais qui semblent être suggérées ) Merci.

ALDO: Vous mentionnez les pantoufles. Elles ne sont pas de vair. Elles renvoient dans mon esprit à un poème de Verlaine, Mr Prudhomme. Le personnage n'est pas très engageant.

"Il est grave : il est maire et père de famille.
Son faux col engloutit son oreille. Ses yeux
Dans un rêve sans fin flottent insoucieux,
Et le printemps en fleur sur ses pantoufles brille.
"
Merci.

CRISTALE : Merci pour le paradoxe que tu perçois, cela me fait grand plaisir.

papipoète : "reste son éternel propriétaire désormais, le vent" J'aime bien cette interprétation car il ne restera de nous que du vent. Merci.

Provencao : "votre poésie où l’inouï, le kafkaïen et l'hallucinant prennent une place prépondérante"
Alors là, si on peut rapprocher le spectacle de cette maison se délitant à une situation kafkaïenne, j'en suis ravie. Merci.

Bon grand week-end à tous !

Dian: Merci. J'aime bcp "poème graphique" . SI je suis parvenue à gribouiller qqch alors ça me va. " sans concession" c'est exactement ce que je voulais atteindre.

Catelena: Merci de vous être arrêtée sur ce texte. Je n'avais pas conscience que la tristesse serait aussi visible ...

EtienneN : Ravie que ce poème t'ait permis d'entendre des bruits. Un poème qui sonne le glas ! Merci pour ta haute appréciation.

Merci Eskisse pour ton retour !

Merci Eskisse pour votre retour

Merci à la jolie plume d'Eskisse.

Merci à vous !

Citation :

Merci pour ton retour, Eskisse.
(on se tutoie, n'est-ce pas ?)

La tristesse est flagrante ici, déjà par le titre "Achèvement", puis par l'ambiance générale qui s'en dégage.
J'ai tendance à penser que c'est l'inconscient qui habille un poème de toute son âme, mieux que personne.


Merci aussi à vous, Etienne, qui me faites découvrir le talent caché du saxifrage.
Je m'en vais aller creuser tout ça... ^^

On peut se tutoyer aussi ;)

Merci pour le retour Eskisse !


Et c'est un poème très réussi.

merci Don !

Et merci à vous Carlteo, suis heureuse que le surréalisme vous plaise ! à moi aussi !