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"Les coeurs nus"
Visiteur 
Bonjour,

Je voulais remercier les Oniriens qui se sont penchés sur mon poème « les cœurs nus » et, plus particulièrement, ceux qui ont eu la patience de me faire part de leurs observations. J’ai toujours une petite réticence à justifier mon travail car je trouve qu’une fois exposé, un récit n’appartient plus vraiment à son auteur, il devient ce que les autres en font, chacun pouvant avoir une interprétation différente en fonction de sa personnalité, de son ressenti, de sa culture… Je crois qu’on n’est plus vraiment maître de ce qu’on écrit une fois qu’on le livre au public et c’est très bien comme ça.
Mais je voulais juste revenir sur quelques points. Je n’ai pas reçu de prix, loin s’en faut, mais je vais quand même commencer comme un discours à la cérémonie des Cesars :

1/ d’abord, merci à ceux qui ont relevé les imperfections techniques. Elles sont en effet nombreuses. Certaines m’avaient été signalées en amont, que j’avais corrigées en partie, mais me conformer à toutes les règles de la forme classique aurait nécessité de reprendre tout le texte en profondeur et renoncer à certains vers que je trouvais, mais ça n’engage que moi, « sympathiques » et que je souhaitais conserver en l’état…. Mais promis, je vais tenter de progresser à ce niveau et diminuer le nombre d’infractions au code du classique.

2/ certains ont eu l’indulgence ou l’audace de surmonter ces défaillances techniques pour trouver quelques qualités à ce texte et je les en remercie.

3/ je remercie particulièrement bebertlelyonnais pour avoir étoffé son premier commentaire, très lapidaire. D’une manière générale, et j’essaie de le faire en tant que commentateur, je trouve plus constructif de développer un peu son commentaire, même (et surtout peut-être) quand il n’est pas favorable. Donc, merci d’avoir pris la peine de relire le texte pour confirmer ton opinion (et je te rejoins sur les chansons ! lol)

4/ Ensuite, je voudrais revenir sur le commentaire très détaillé et très intéressant de brabant. Je n’ai d’une manière générale aucun souci avec les critiques, je n’ai pas une opinion si haute de mon travail pour penser qu’il est inattaquable, loin de là. Aussi, quand tu écris (désolé, moi j’ai la vilaine habitude de tutoyer, n’y vois aucune familiarité déplacée ou un quelconque manque de respect, mais plutôt les indices peu flatteurs de ma paresse récurrente : le tutoiement permet en effet des terminaisons de verbes plus courtes à tapoter sur mon clavier) Je disais donc, quand tu écris :

« Ce texte, par ailleurs obscur, semble une statuaire où il eût du être de chair et de sensualité.
"sonnet" doit-il nécessairement rimer avec "empesé"? Ce texte est guindé, figé… » ou encore « - se vautrer dans la fange: évidemment! Que faire d'autre dans la fange. Hyper lieu commun: foule ou cochonnaille? », ça ne me pose aucun problème, ça ne fait pas particulièrement plaisir bien sûr, mais c’est la règle et je n’ai rien à y redire, et en plus j’y vois une certaine pertinence.

En revanche, certains commentaires m’ont paru plus étonnants, notamment celui-ci : « Pourquoi ce parti pris d'une foule soudain haineuse alors que tout était réuni pour qu'elle fût ravie. La thématique est mauvaise, erronée. Le texte est construit sur un malentendu. » Je ne comprends pas bien l’argument qui conduit à cette conclusion tout de même définitive « la thématique est mauvaise… ». En quoi une thématique peut-elle être mauvaise, elle est et c’est tout, tu es tout à fait libre de ne pas y adhérer, mais c’est aussi la liberté de l’auteur (ça y est, les grands mots) que de choisir un angle de vue, d’inventer des personnages et de créer une histoire que tu peux juger incohérente, contestable, dénuée d’intérêt ou je ne sais quoi encore, mais vouloir imposer ton point de vue comme une loi intangible en fonction de laquelle juger de la pertinence ou de la légitimité d’un récit me semble un brin exagéré non ? Apparemment, j’ai quelque peu malmené ta vision idyllique des « mariages princiers » (interprétation libre de mon texte) qui sont tous selon toi des moments de fête inégalée où tout le monde respire la joie de vivre et le bonheur éternel, et vraiment j’en suis confus (si si je t’assure), de même que je semble avoir porté un coup terrible à l’idée ravissante et si attendrissante que tu te fais de la foule, je te cite : « la foule en elle-même est débonnaire et porteuse de liesse, elle est symbole de joie et de fête. » Ma foi, c’est ton avis et il est respectable en tant que tel, mais ça me semble être un postulat bien arbitraire pour en conclure au supposé malentendu qui fonde ce récit et, soit dit entre nous, je ne suis pas sûr que les femmes tondues à la Libération ou les nobles dont on brandissait la tête en haut d’une pique à la Révolution auraient partagé ton sentiment sur le côté débonnaire des foules, mais bon, je peux me tromper…

Si je parle de cette critique en forum, c’est qu’elle a eu (parmi d’autres que j’ai lues récemment sur d’autres textes que les miens) le mérite de m’interroger sur ce que j’attends d’un commentaire (eh oui, on y revient décidément, et je ne parle pas là des considérations techniques portées sur un texte), que je le reçoive ou que je le poste. La façon dont nous rédigeons nos commentaires me semble témoigner de la capacité que nous avons (ou non), en tant que lecteurs et commentateurs, d’entrer dans le monde d’un autre qui n’aura pas forcément la même vision des choses que nous. On peut tout à fait ne pas aimer ou ne pas comprendre cette vision et en expliquer les raisons. Pour autant, doit-on à la place imposer la sienne d’une façon aussi définitive et décréter aussi radicalement, semblant presque investi d’une autorité morale incontestable : « c’est comme ça et pas autrement » ? Devrions-nous donc tous voir la même chose et entrer en rangs serrés dans un monde où les ombres ne s’enlacent pas, où l’or ne peut pas être ambré, où une femme ne saurait en aucun cas être ennuagée d’ivoire, où rien en fait ne devrait déroger aux sacro-saintes règles édictées par on ne sait quel esprit supérieur… ? Ce n’est pas le monde dont je rêve et ce n’est sûrement pas celui où je veux écrire…

Mais ceci dit, tout cela n’est pas bien grave.

Contribution du : 16/08/2009 15:23
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Re : "Les coeurs nus"
Visiteur 
Je TE rejoins sur un point : tout cela n'est pas bien grave.
C'est une phrase agréable à lire. Certains ici, pour une mauvaise note, seraient capables d'entamer une grève de la faim.

Contribution du : 16/08/2009 15:31
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Re : "Les coeurs nus"
Maître Pattie l'Orthophage
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Citation :

jphil a écrit :
Mais ceci dit, tout cela n’est pas bien grave.


Certes non. Mais c'est passionnant !

Contribution du : 16/08/2009 15:43
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Re : "Les coeurs nus"
Visiteur 
C'est pas bien de se moquer Pattie, tss tsss ! lol

Contribution du : 16/08/2009 15:56
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Re : "Les coeurs nus"
Maître Pattie l'Orthophage
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Ah non, je ne me moque pas. J'apprécie cette intervention. J'y trouve des échos dans l'intervention de Menvussa, sur le respect dans les commentaires.
Je trouve bien qu'au lieu de se demander si les auteurs vont supporter une mauvaise note ou un avis sur leur texte, on se demande comment doit se présenter le commentaire, ce qui relève de l'auteur, du lecteur, du commentateur. Pour moi, c'est un peu plus constructif (mais c'est parce que je suis une très vieille Onirienne, qui a vu des générations entières d'Oniriens s'interroger sur la cruauté de la vérité sans avancer d'un pouce).

Et puis d'un côté, le lecteur n'est soumis à aucune règle. Dans ma tête, j'ai donné plein de conseils aux auteurs. Par exemple, à la fin de Manon des Sources, je ne suis pas d'accord avec Pagnol, je n'aurais pas fait mourir le Papet, je trouve qu'il a eu tort. C'est mon droit de lectrice, mon domaine de lectrice.
Mais qu'en est-il du domaine du commentateur-conseilleur et du domaine de l'auteur post-publication ?
Je trouve ça intéressant.

Contribution du : 16/08/2009 16:13
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Re : "Les coeurs nus"
Maître Onirien
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Bonjour jphil,
Je voudrais préciser certains éléments de mon commentaire que j'ai mis un point d'honneur à vouloir objectif, et réfuter cette soi-disant partie de subjectivité que tu sous-entends (à voix haute). C'est vrai que c'est passionnant, Pattie! J'attends de toi que tu arbitres ce combat de coq, sans ergots métalliques bien entendu, de manière à ce que les coq ne baignent pas dans le vin à la fin d'une joute que j'entends pacifique. Si tu le veux bien, Pattie, à moins que, cuisinière patentée (?), tu ne nous armes la patte pour mieux nous croquer ensuite!
- "ça ne fait pas particulièrement plaisir bien sûr": certaines tournures de phrases ou formules de mon commentaire sont volontairement déplaisantes, il n'est pas dans ma nature d'écrire ainsi, mais au vu de ma propre lecture de tes propres commentaires, ici et là, et chez moi, je me suis aperçu que tu pouvais être déplaisant, souvent, voire brutal, expéditif, dans tes formulations. J'ai donc décidé de te rendre la monnaie de ta pièce
pour que tu puisses ressentir ce que cela fait quand on reçoit ce genre de discours en pleine figure. Au vu de ta réaction il me semble que j'ai réussi. Si tu le désires je peux faire une analyse de ton style généralement dévastateur, expéditif; mais je crois que tu peux très bien le faire toi-même.
- A partir de là, critiquant l'un de tes textes, et uniquement parce que ce texte pouvait donner lieu, prêter le flanc à une critique, je me devais d'être rigoureusement objectif, absolument honnête.
Je reviens donc sur les "commentaires" qui t' "ont paru étonnants"
"notamment" la "foule débonnaire", les "mariages princiers", idylliques qui seraient des postulats par moi inventés, ma propre vision ébahie, ahurie du monde en quelque sorte que je voudrais imposer à la planète littéraire.
Pas du tout: littérature, cinéma, presse, histoire, mythologie, etc... témoignent de cela. La foule est par essence débonnaire, neutre ou pacifique. Un badaud ( tu assimiles les badauds à la foule dans ton poème) n'est pas un personnage hostile. Qu'y a-t-il de moins hostile qu'un badaud? ça badenauge... un badaud! Et toutes ces foules chaque week end ou lors des festivals ou sur les marchés ou dans les gares ou... ou... . A-t-on des émeutes, des révolutions à longueur de temps?
Maintenant, que des mouvements de foule puissent avoir lieu, qu'une foule puisse se retourner et devenir incontrôlable, c'est possible mais l'étude de ce genre de phénomènes relève de la sociologie qui est là pour en définir, recenser les raisons et les mécanismes.
Je n'ai aucun gôut pour les mariages princiers mais force est de constater qu'ils sont repris par la presse, pas uniquement spécialisée, et la télévision. Ce sont des faits de société, des faits de civilisation indépendants de ma pauvre personne et de mes pauvres et modestes goûts.Que fais-tu de Paris Match, Gala, Jours de France, Nous Deux (non pas toi et moi) (je plaisante) et caetera... . Ils donnent lieu, manipulation ou non, à des démonstrations festives. Je ne postule rien, je constate.
Je m'apitoie sur les têtes plantées sur des piques par les foules révolutionnaires mais je m'apitoie aussi sur les pendus de Mautfaucon pour avoir simplement braconné. Je ne m'apitoie pas sur la tête coupée de Louis XVI qui n'était pas pour moi une tête mais un symbole qu'il fallait abattre.
Je m'apitoie sur les pauvres chevelures des femmes tondues à la libération devant des foules revanchardes (revanche/honte/alibi), il fallait que le peuple opérât sa catharsis (blâmable) et beaucoup avaient honte dans ces foules et beaucoup d'acteurs ont regretté leur geste; mais je me souviens aussi des femmes françaises (plus nombreuses que l'on ne croit, liées aux occupants allemands) qui ont tiré sur les troupes alliées de libération en Normandie (Voir "D Day" et les déclarations de Churchill), je souris à la réplique d'Arletty à qui l'on reprochait son officier allemand: "Ben! Fallait pas les laisser entrer, Monsieur le Président!". Je me souviens aussi que Paris fut un gigantesque lupanar franco-alliés lors de la même Libération. En souriant. Je ne suis pas un moraliste.
(à suivre)

Contribution du : 16/08/2009 23:36
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"L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête."

Blaise Pascal
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Re : "Les coeurs nus"
Visiteur 
Il semble qu’on ne se comprenne pas tout à fait, et je ne tiens pas à me livrer à une sorte de joute qui n’apporterait rien ici, me semble-t-il, les mp sont faits pour ça.
Tes observations ont cependant eu ce mérite de me faire réfléchir aussi sur la façon dont je commentais les textes des autres et là où nous différons profondément, et c’est ce que je reprochais principalement à tes observations, c’est que je ne prétends absolument pas à l’objectivité dans mes commentaires, je ne donne que mon opinion et je prends soin généralement de bien souligner que ce n’est que mon avis. Je le fais peut-être de façon maladroite ou un peu brutale parfois, je me laisse sans doute emporter par mes convictions, mais je travaille à améliorer ce défaut.
Je te remercie donc de m’avoir permis de me pencher à nouveau sur cet aspect des choses et je serai ravi que de ton côté tu réfléchisses au caractère très fragile de cette objectivité dont tu te targues avec tant de certitude… Et si ce forum, en dehors de nos petites personnes, permet à d’autres de mieux appréhender leur pratique des commentaires, je me dis que cela n’aura pas été totalement inutile, même si je crains que tout cela ne soit malheureusement un peu vain…
Ceci dit, tout cela n’est pas bien grave (le comique de répétition ça marche encore ou pas ?...)

Contribution du : 17/08/2009 00:15
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Re : "Les coeurs nus"
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Je rectifie d'abord "badenauguer": ça badenaugue! j'avais oublié le "u", c'est ballot! un vrai badaud! un touriste quoi! pas hostile! (je plaisante encore)
Suite:
Qu'une foule puisse devenir haineuse donc, c'est un fait, mais il faut un événement extérieur, inattendu, qui la fasse basculer ( techniquement on appelle cela un événement perturbateur, mais tu le sais). Et c'est ce qui est absent dans ton sonnet, il n'y pas d'événement perturbateur. Dis-moi ce qui fait basculer ta foule, une pierre jetée, une insulte proférée, le fait qu'on ne régalerait pas, qu'il n'y aurait de vin italien que pour le futur époux...
Une foule n'est pas hostile par essence, ça n'est pas moi qui le dis, c'est la grande tradition littéraire, la grande tradition humaine, la grande tradition tout de tout. Les foules haineuses sont des foules perturbées, ne t'en déplaise. Donne-moi ou nous des éléments tangibles, ou bien alors dis-moi ou nous, nous sommes à Disneyland, Neverland ou Dreamland... et on le sait et on est prêt à tout (croire ou accepter).
Je suis tout, sauf un doux rêveur; je suis un analyste, pur, froid et dur, rigoureux, quand je dissèque. Pour les ombres... l'or ambré (tiens! j'avais oublié l'or gris dans mon énumération)... la femme ivoire... etc... je laisse le libre cours à ton imagination, je ne me pose à aucun moment en autorité morale (subjective), mais il faut que l'auteur me dise où il va et il veut me mener pour que je puisse jouer le jeu. Sinon je montre et je démontre, monte et démonte, scientifiquement, littérairement, je m'appuie sur l'histoire et je m'appuie sur les légendes car mon but suprème est de rêver le monde, le mien et celui des autres, y compris le tien, encore faut-il que tu prennes le temps de le bâtir, toi, et de le postuler, toi, à partir de fondations que tu auras coulées, toi.
Je n'accepte pas que l'on me fasse un procès d'intention, je ne prétends rien régenter et surtout pas la pensée des autres.
Pour toi, pour moi, comme pour Victor Hugo dont j'embrasse humblement le petit orteil gauche, celui du coeur, de l'imagination et de la liberté de penser et de créer, et d'entrer dans tous les mondes et de les habiter également, pour nous tous donc:
"L'épopée, c'est de l'histoire écoutée aux portes de la légende!"
Amicalement à toi jphil.
brabant

Contribution du : 17/08/2009 00:17
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Re : "Les coeurs nus"
Visiteur 
Ah mince ! tu n'avais pas fini brabant, c'est trop bête ! Mais bon, après une lecture rapide de la deuxième partie, je pense que ma réponse vaut toujours.
Très amicalement, cela va sans dire.

Contribution du : 17/08/2009 00:23
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Re : "Les coeurs nus"
Maître Pattie l'Orthophage
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Je n’arbitre aucun combat de coq. Mais je suppose que c’était une image humoristique. Sinon, excusez-moi, je pensais que j'allais assister à une discussion intéressante. Je ne pensais pas à une dispute, ou je ne sais pas comment vous appelez ça, entre gentlemen. Ma naïveté d'hier me confond.

Contribution du : 17/08/2009 08:04
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